Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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– Pas mal. Mais l’approvisionnement pour le retour.

– Nos braves noirs nous montrent la manière de l’obtenir. Leur sieste finie, vois donc avec quel empressement ils découpent en tranches fort minces ce qui reste de ta victime. Ce qu’ils vont en faire, tu le devines. Ils vont accrocher tout cela aux arbres, en plein soleil, jusqu’à complète dessiccation. C’est ce qu’on appelle ici le « beultong » et le « tasajo » au Mexique.

» Ils traiteront le second animal par le même procédé, et auront là de quoi parer pour longtemps aux éventualités de la misère.

» Et maintenant, si tu m’en crois, nous allons nous installer pour bivaquer le plus commodément possible. Voici la nuit, nous sommes harassés. Nos hommes vont allumer des feux pour chasser les bêtes que ne manquera pas d’attirer cet abattoir. Nous allons nous installer près de la fosse où mijotent à l’étouffée, pour notre déjeuner, les pieds que l’on pourrait appeler piédestaux. Puisse un sommeil bienfaisant réparer les fatigues de la journée !

Ce désir si naturel ne fut pas exaucé. Le camp était plongé depuis trois heures à peine dans un profond silence qu’un bruit terrible retentit sous bois à quelques pas des dormeurs. Européens et indigènes se lèvent tumultueusement, saisissent leurs armes et se mettent sur la défensive. Les chevaux attachés au centre de la clairière, renâclent en proie à l’épouvante et tentent de rompre leurs entraves.

Le tumulte est à son comble et les trois amis essaient en vain de mettre un peu d’ordre dans ce pêle-mêle de bêtes et de gens affolés.

VI

Quatuor de brigands. – Les exploits d’Albert de Villeroge écrits en caractères indélébiles sur la face des Voleurs de Diamants. – Dans la cabane solitaire. – Moitié hippopotames et moitié bisons. – Le Révérend. – Une industrie dans le marasme. – L’amour et la haine d’un bandit africain. – Voleurs, ivrognes, joueurs et cupides. – Encore le trésor des rois Cafres. – Le plan de Klaas. – Une lettre et un fait divers. – Inextricable réseau d’intrigues. – Un homme qui a besoin d’un cadavre !...

– Que le diable m’emporte et vous torde le cou à tous trois, si je ne vais pas être, pour cette fois, débarrassé de ce Français maudit !

– Klaas, mon frère, je crois que vous vous bercez encore d’une illusion.

– La peste vous étouffe, Cornélis, avec votre perpétuelle manie de me contredire en tout et pour tout.

– Bon, vous me souhaitiez tout à l’heure les griffes de Belzébuth en guise de cravate, et maintenant, vous m’envoyez la peste !

» Klaas, mon frère, vous déraisonnez.

– Notre cher frère Klaas voit rouge.

– Vous voulez dire, Pieter, qu’il a vu rouge, tout à l’heure.

– La paix, Cornélis !... La paix, Pieter !... Je ne suis pas une femmelette. Que j’aie ou n’aie pas vu rouge, peu importe.

» Vous savez bien que je me soucie autant de couper le cou à un homme que de saigner un poulet.

– À un Cafre ou à un Hottentot, je ne dis pas, mais à un homme de votre couleur !...

– Peuh ! C’était un juif. Je n’ai pas plus hésité à lui planter mon couteau dans la gorge, qu’à poignarder son chien de garde.

» Au contraire. Le chien avait des crocs et pouvait se défendre. Tandis que le juif n’a pas plus résisté qu’un mouton.

– Alors, je ne comprends plus votre émotion. Cette espèce d’état nerveux dans lequel je ne vous ai jamais vu, qu’une seule fois, m’étonne et m’inquiète.

– C’est que la rencontre du Français, que l’enfer confonde, m’a complètement bouleversé.

– Il fallait le traiter comme vous avez traité le mécréant.

– Vous savez bien que c’est un véritable démon. Qu’il est aussi fort, mais plus adroit et plus agile qu’aucun de nous.

– Ah ! non, par exemple. Parlez pour vous.

» Comment, sous prétexte que cette espèce d’écervelé vous a appelé en duel, que vous avez été assez stupide pour accepter de vous battre avec lui au pistolet et assez maladroit pour le manquer, qu’enfin vous faillîtes tuer raide le père de celle dont vous sollicitiez la main, vous allez tresser à cet aventurier des couronnes de myrte et de laurier, et lui reconnaître sur des vaillants comme nous une supériorité que je conteste.

» Klaas, mon frère, je disais tout à l’heure que vous voyiez rouge. Je suis à présent d’avis que vous ne voyez plus du tout.

– C’est bon !... Vous braillez comme des corneilles, maintenant qu’il n’est plus là. Il nous a pourtant affrontés tous trois et vous en portez encore les marques. Vous, Cornélis, le fanfaron, si la balle de son revolver au lieu de vous arracher un œil avec la moitié de l’orbite, vous était arrivée au beau milieu de la face.

– ...Un joli coup ; je n’en disconviens pas. Eh bien ! après. Je lui revaudrai cela à la première occasion.

– Et vous, Pieter, que n’allez-vous le prier bien gentiment de vous ébrécher de nouveau son sabre sur le crâne.

– Eh ! butor, c’est justement pour cela que je vous en veux de ne pas lui avoir fait payer notre dette commune, puisque vous en aviez la faculté.

– Avez-vous oublié, continua le personnage répondant au nom de Klaas, sans paraître remarquer l’interruption, cette magnifique retraite qu’il opéra sous le canon de nos carabines !

» Pendant trois semaines, il a éventé nos ruses, déjoué nos embûches, et évité notre rencontre. Le terrain lui semblait plus familier qu’à nous, et pour une fois qu’il s’est laissé rejoindre, deux d’entre nous sont restés sur le champ de bataille.

» Et pourtant, il avait une femme à protéger !...

» Je vous le dis, cet homme est un démon.

– Pourrait-on connaître le procédé grâce auquel vous vous êtes débarrassé de lui ?

– Sans doute. Car je vous ai donné rendez-vous dans ce chenil pour vous expliquer ce que j’ai fait, et vous confier mes projets.

– Parlez, nous écoutons.

– Dites donc, Révérend, vous qui possédez l’œil d’un chat-tigre, et l’ouïe d’un springbok, allez donc faire une ronde, pendant que je vais m’humecter le gosier, et rassembler mes idées.

Un quatrième individu, silencieux jusque-là, se leva et sortit sans faire plus de bruit qu’un félin en chasse.

La nuit est complète encore. Le soleil ne luira pas avant deux heures au moins. Le réduit dans lequel se tient cette mystérieuse réunion, mérite en tous points l’appellation peu flatteuse de chenil donnée par Klaas. Quelques planches disjointes, dont les interstices sont tant bien que mal bouchés avec un mélange d’argile et de paille de millet, une toiture de feuilles à demi pourries, c’est tout. Le mobilier est à l’avenant. Pour lit, quelques brassées de feuilles jetées dans un coin, pour sièges quelques crânes de bœufs dont les cornes servent de bras, pour table un bloc de bois debout non équarri, sur lequel pleure une chandelle de suif. Trois énormes fusils simples, à canons démesurément longs, à crosses massives sont appuyés à la muraille. On reconnaît, à leur forme ancienne, invariable depuis un siècle et demi, ces vénérables roërs hollandais, que les colons du Transwaal et de l’État d’Orange se transmettent de père en fils et dont ils se servent encore aujourd’hui, en dépit des progrès accomplis par l’arquebuserie contemporaine. La seule modification que ces indécrottables routiniers aient consenti à opérer, est de les avoir fait mettre à percussion. Encore, cette concession a-t-elle été l’œuvre laborieuse de deux générations. Bien que ces vieilles ferrailles ne puissent soutenir la comparaison avec les carabines modernes, elles ne laissent pas d’être fort dangereuses entre les mains des Boërs, la plupart excellents tireurs. De grosses cornes de bœufs, pleines de Cape-brandy, et pourvues chacune d’une lanière de peau d’hippopotame, sont posées sur la table. Des havresacs dans chacun desquels pourrait tenir à l’aise un veau de trois mois, comme un lièvre dans la carnassière d’un chasseur beauceron, sont épars sur le sol.

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