Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
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Un hasard impossible, invraisemblable produisit tout à coup une diversion inespérée. Une masse blanchâtre, oblongue, trapue, surgit de l’épais taillis, avec un tapage énorme de branchages fracassés, déboucha dans la sente, et s’en vint donner entre les quatre pieds de l’éléphant qui s’arrêta net en râlant. C’était un monstrueux rhinocéros blanc qui, troublé sans doute dans sa méridienne par le galop effréné des montures d’Albert et de Joseph, s’enfuyait à toutes jambes en grognant sourdement.
Il y eut entre les deux géants un choc dont on conçoit sans peine l’intensité. La fureur du nouvel arrivant, en reconnaissant l’éléphant, son ennemi le plus redoutable, ne connut plus de bornes. Il s’arc-bouta sur ses quatre pattes courtaudes, baissa sa tête hideuse, puis la relevant d’un élan irrésistible, planta sa défense au beau milieu du ventre de l’animal agonisant. Il y eut un coup sourd, un bruit horrible de téguments broyés, puis les intestins, arrachés de la cavité abdominal, se répandirent sur le sol. L’éléphant oscilla de droite à gauche, puis s’abattit lourdement, en essayant toutefois d’écraser dans sa chute cet ennemi de la dernière heure. Celui-ci, avec une agilité que l’on n’eût pas soupçonnée à son corps difforme, se déroba par un saut de côté, et se retrouva à un mètre à peine du cheval d’Alexandre.
La sotte bête, de plus en plus affolée, encensait toujours. Le rhinocéros, affreusement souillé de sang, et portant, accrochés à sa corne, d’horribles débris, l’aperçut, et se rua sur elle.
Ce drame n’avait duré que quelques secondes. Le rhinocéros renouvela ce coup qui lui avait si bien réussi avec l’éléphant. Ah ! pardieu, ce ne fut pas long. Que pouvaient peser pour un animal doué d’une pareille vigueur le cavalier et sa monture. Aussi l’homme et le cheval, furent-ils soulevés du sol en un clin d’œil. Le quadrupède, complètement éventré, fit un culbute complète, et resta étalé sur le dos, en envoyant une dernière et inutile ruade.
Quant au cavalier, il ne retomba pas, et ce fut certes un grand bonheur pour lui. Avec le plus beau sang-froid du monde, Alexandre, se sentant enlevé comme avec un palan, lâcha sa carabine, se haussa encore sur ses étriers, saisit à deux mains une branche transversale, fit, en gymnaste consommé un superbe rétablissement, puis s’assit sur la branche en contemplant curieusement le carnage auquel se livrait le pachyderme en furie. Le terrible animal tournait sur lui-même avec des grognements étranglés, courait du cheval à l’éléphant, les frappait de coups furieux, se roulait dans le sang et les lambeaux de chairs pantelantes et s’acharnait contre leurs cadavres, avec l’inepte férocité de la brute. Puis, son œuvre de destruction accomplie, il s’en alla tranquillement à travers bois, comme calmé par cette gymnastique effrénée de tueur.
Le chasseur, que sa bonne étoile et son sang-froid, – cet atout si indispensable dans le jeu de l’homme heureux, – avaient si miraculeusement sauvé, attendit quelques minutes pour donner à son inconscient auxiliaire le temps de s’éloigner. Puis, il abandonna avec d’infinies précautions son poste aérien, ramassa sa carabine, s’assura qu’elle était en bon état, et fit clapper sa langue en signe de contentement.
– Diable ! murmura-t-il, l’affaire a été chaude. Je suis démonté, mais c’est un mal pour un bien. Mon imbécile de cheval m’aurait un jour ou l’autre, joué quelque mauvais tour.
» J’ai ma carabine, mes munitions, je suis sans avaries, et prêt à repousser tout retour offensif.
» Tiens !... continua-t-il en entrant sous bois, un bruit assez intense de rameaux heurtés, accompagné d’un galop saccadé, est-ce que je vais encore avoir à batailler ?
» Ah ! pardieu, je me sens d’humeur à prendre une éclatante revanche.
Le bruit se rapprochait. Alexandre crut entendre des imprécations humaines. Un rapide frisson le secoua de la tête aux pieds, en pensant à Albert et à Joseph qui pouvaient être aux prises avec le troisième éléphant.
Son angoisse fut courte et un spectacle qui, en toute autre circonstance, eût été risible, s’offrit soudain à ses yeux. Joseph, apparut à cheval au milieu de la clairière formée par le bris des broussailles lors du passage de l’éléphant et de sa lutte avec le rhinocéros. Albert le suivait de près. Mais dans quel état, grand Dieu ! Le premier, sans chapeau, les vêtements en loques, la face et les mains tailladées, balafrées de raies sanglantes, avait peine à maîtriser sa monture dont le pelage blanc était piqué de milliers de points rouges.
Il fallait voir la fureur du brave garçon et entendre les exclamations de colère dont il gratifiait, avec sa pétulance de Catalan, la bête emportée. La bride lui avait échappé, la gourmette était cassée, et cette course furieuse allait continuer indéfiniment, si Alexandre ne se fût trouvé là fort à propos pour cueillir délicatement l’animal par les naseaux.
La poigne de notre ami était un fier bâillon et le cheval s’en aperçut, car il s’arrêta tout net, en faisant naturellement vider les arçons à son cavalier dont la rage s’exhala en une dernière imprécation.
– Gavache !...
Albert n’était pas mieux traité, avec cette différence toutefois qu’il avait pu parvenir à maîtriser à peu près sa monture. Il avait mis pied à terre au moment où Joseph reprenait son aplomb, et s’arrêta stupéfait en voyant les lugubres traces du passage du rhinocéros.
– Ah ! çà, d’où diable viens-tu ? demanda Alexandre moitié riant de la mine hétéroclite des deux compagnons, et moitié inquiet à la vue de leurs balafres ?
– Eh ! parbleu, d’un infernal taillis d’épines où ces deux brutes de chevaux nous ont entraînés.
– Oui, je connais cela. Un véritable semis de baïonnettes. Mais, mon pauvre ami, tu ressembles à une pelote.
» C’est terriblement douloureux, ces Wagt-een-beetje .
– Tu dis ?...
– Wagt-een-beetje, ce qui vaut dire en hollandais attends-un-peu . C’est le Wait a bit des Anglais.
– La belle chose, que l’érudition !
– N’est-ce pas. Il faut que je te débarrasse au plus tôt de toutes ces pointes barbelées qui mordent ta chair. Attends un peu...
– C’est le cas de le dire ou jamais.
Et Alexandre, tirant de sa poche une petite trousse de voyage, prit un bistouri, et se mit en devoir de procéder à l’extraction.
Joseph, pendant ce temps, examinait en connaisseur les plaies béantes ouvertes, l’une à l’abdomen de l’éléphant, l’autre au poitrail du cheval. Tous ses instincts d’amateur forcené de tauromachie se réveillaient à la vue de ces formidables éventrements.
– On ne peut pas dire, c’est de la bonne vesogne, de la vesogne bien faite. Un picador eut été fier de voir sa bête ainsi décousue, et tous les spectateurs de la plaza eussent crié bravo !
» J’ai rarement vu pareil trabail, aux courses de Varcelone.
Alexandre s’escrimait avec adresse, et ouvrait méthodiquement les chairs de son ami. Celui-ci, pestait en catalan et en français et se démenait comme un diable, en dépit de cet exutoire en partie double.
– Là... doucement, disait le chirurgien improvisé. Sais-tu bien que tu portes entre cuir et chair un échantillon de chaque variété des épines africaines.
» Tiens, ces lamelles aiguës, recourbées deux à deux en forme de hameçons, avec cette pointe droite qui se dresse au milieu, c’est le type de l’Attends un peu. [3] Il y a, dit Livingstone, dans le sud de l’Afrique, quantité de plantes et d’arbres épineux, portant des épines de toutes tailles et de toutes formes : droites, longues et minces, courtes et grosses, en crochets, en hameçons, en fers de lance, en alênes, si fortes et si coupantes, qu’elles tranchent le cuir comme un rasoir. Les gousses, les noix, les capsules, en un mot, tous les éluis qui renferment les graines de ces plantes, sont épars au milieu de ces appendices. L’un est plat comme un shelling et porte deux épines au centre, afin de s’attacher au pied du premier animal qui marchera dessus, et de se faire transporter au loin ; une autre, qui appartient à l’ Uncaria procumbens , appelée vulgairement plante à grappins est armée d’une quantité d’épines effroyables qui lui permettent de s’accrocher à tout ce qui passe. Lorsqu’il s’attache au mufle d’un bœuf, le pauvre animal s’arrête et mugit de douleur et d’impuissance.]
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