Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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– Le bien nommé. Je t’assure qu’il faut bien s’arrêter un peu quand on est harponné de la sorte.

– Ce petit croc très court, qui vous tient ferme et de façon à vous enfoncer une paire d’épines droites de cinq centimètres, si vous voulez vous en débarrasser brusquement, c’est ce Haak-en-steek .

– Ah !... bourreau !

– Je dis Haak-en-steek. Voici le Motjiharra , la mère des Damaras, avec ses rudes pointes en croix, le mimosa commun, aux épines blanches, le Wagt een beetje , ou Acacia detinens (qui arrête).

– Assez !... ne fouille plus dans ma chair et ne fais plus d’histoire naturelle, c’est une aggravation de peine.

– Volontiers. Je vais entreprendre Joseph pendant que tu te reposeras.

– Mille tonnerres ! Je souffre tellement de ma course enragée à travers cette maudite broussaille, que je n’ai même pas eu le temps de te demander comment tu t’es tiré d’affaire.

– D’une façon toute simple et grâce à l’intervention d’un bonhomme de rhinocéros qui m’a offert gratuitement ses services.

– Tu plaisantes !

– Je suis sérieux comme un chef de clinique chirurgicale.

» Allons, Joseph, à votre tour, mon camarade.

Pendant que le Catalan se prêtait d’assez bonne grâce aux multiples extractions, Albert donnait largement carrière à toute son humeur.

– C’est un guignon. Un vrai guignon. Tout va de mal en pis depuis que nous avons rencontré ce prédicant ou soi-disant tel.

» Il avait le mauvais œil, ou... le diable m’emporte.

– Là, calme-toi. Tu as dû en voir bien d’autres, pendant tes courses à travers le monde, et je m’étonne qu’un explorateur endurci comme toi accorde la moindre attention à de semblables vétilles.

» Qu’est donc devenu ton enthousiasme de l’autre jour ? Et ces saillies à l’endroit des personnages qui évoluent sur l’asphalte parisien ?

» Voyons, tout n’est-il pas pour le mieux, en ce moment ? Notre chasse est heureusement terminée, notre passage payé, grâce à ce massacre de gros gibier, et la subsistance de nos pauvres diables assurée.

» Quand j’aurai bien épluché l’épiderme de Joseph, nous retournerons à la rivière. Tu te livreras aux délices d’une pleine eau pendant que l’on fera la curée de mon éléphant, puis je te frictionnerai avec la graisse de cet excellent pachyderme, souveraine, dit-on, contre les accidents analogues à celui dont tu viens d’être victime. Enfin, nous dînerons d’un pied d’éléphant à l’étouffée. C’est un manger délicieux, si j’en crois les attestations des voyageurs.

– Tu as en tous points raison, répondit Albert rasséréné par ces cordiales paroles. Mais, avec mon tempérament plus bouillant qu’une lave, j’enrage à la perspective d’être immobilisé en ce lieu désolé.

– Immobilisé, comment cela ?

– N’es-tu pas démonté ?

– Tant mieux. Je marcherai et je chasserai à pied, sans risquer de me casser le cou. Je pourrai d’ailleurs me procurer un cheval au premier établissement que nous rencontrerons.

Des cris de joie, des hurlements plutôt, interrompirent cette conversation. Les noirs attirés par le coup de feu et la perspective d’un repas plantureux, avaient suivi la piste des chasseurs, et s’exclamaient à la vue de l’animal abattu par Alexandre au bord de la rivière.

Le chirurgien improvisé, referma sa trousse, ramassa sa carabine, et revint dans la direction d’où partaient les clameurs, suivi de ses deux compagnons, conduisant par la bride leurs chevaux exténués.

Bien que horriblement pressés par la faim, les Betchuanas attendent l’arrivée des légitimes possesseurs du gibier. Pour manifester leur joie, et peut-être aussi pour charmer les loisirs imposés par leur volontaire discrétion, ils se livrent aux ébats pittoresques d’une farandole enragée. Celui qui a servi de guide aux Européens, se tient près de la bête inerte, brandit sa sagaie, prêt à la lui planter dans le flanc. Les trois amis ne peuvent retenir une exclamation de surprise, à la vue du cadavre monstrueux. L’éléphant, un géant de l’espèce, s’élève au-dessus des eaux comme une roche de granit gris. L’animal domestiqué que l’on voit dans l’Inde, ou celui que l’on exhibe dans les ménageries, ne saurait supporter un seul instant la comparaison avec ce puissant africain, tombé sur le sol natal, avec sa grandeur originelle. Ce colosse foudroyé, inspire un sentiment d’admiration, presque de terreur, auquel le plus brave essaierait vainement de se soustraire. Ses énormes pieds de devant sont venus s’implanter jusque dans la berge. Sa tête, est appuyée à plat sur le sol, soutenue par les défenses jaunâtres, légèrement cintrées de bas en haut. Entre ces deux blocs d’ivoire, la trompe s’allonge rigide jusqu’au milieu des herbes, prolongeant la ligne formée par son corps et son large front. Signe caractéristique, particulier à la race africaine, ce front est plat, avec une légère convexité, au lieu d’être déprimé au centre comme celui de l’éléphant d’Asie. Ses oreilles, énormément développées, couvrent de leur partie supérieure presque la moitié du cou, et le lobe inférieur vient tomber au niveau du poitrail. La peau du flanc, rude, grise, est profondément tailladée de sillons entrecroisés, analogues aux mailles d’un filet grossier. On n’y remarque d’autre poil qu’un crin raide, court, clairsemé. Le reste est presque entièrement glabre.

Il doit mesurer debout près de quatre mètres. Sa tête seule suffit à cacher un homme se tenant de l’autre côté. Sa défense droite a environ trois mètres de longueur ! Celle de gauche, plus courte de trente centimètres, paraît usée à la pointe. Cette particularité qui surprend les Européens, n’aurait pas lieu de les étonner, si un plus long séjour dans le pays des éléphants les avait familiarisés avec leurs habitudes. Mâle ou femelle, l’éléphant a toujours la défense gauche plus courte et moins lourde que la droite. Elle est également plus luisante. Cette différence provient de ce que l’animal, au moment où il prend sa nourriture, forme avec sa trompe des faisceaux de branches feuillues et les porte à sa bouche de gauche à droite. Ces branches nécessitent, sur la défense, un frottement perpétuel qui amène l’usure. C’est en outre avec la même qu’il est habitué à sonder la terre. L’éléphant est donc gaucher.

Le chef de la horde se tenait toujours, la sagaie en arrêt, dans son attitude de gladiateur.

– Eh ! que diable fais-tu là ? lui demanda en anglais Alexandre que ce geste intriguait. Il est mort, et bien mort, et n’a pas besoin de recevoir la coup de grâce.

– Retirez-vous, chefs blancs, retirez-vous, répondit l’homme.

– Pourquoi ?

Le noir répliqua par une phrase inintelligible, puis, se reculant d’un pas, brandit sa pique avec force, l’enfonça de deux mètres dans l’abdomen, et bondit en arrière avec une merveilleuse agilité.

Une détonation terrible retentit. La peau se fendit en une lézarde longue d’un mètre, et des gaz s’échappèrent avec un bruit de soufflet de forge.

Albert et Alexandre stupéfaits n’étaient heureusement pas sur le trajet de la trombe. Mais le pauvre Joseph qui examinait curieusement l’opération du Betchuana, se trouva projeté avec une force irrésistible au beau milieu de la rivière.

– Caraï ! jura-t-il en se relevant furieux, la bermine, il avait donc une torpille dans les voyaux !

– Bon, répondit Albert en éclatant de rire, je saisis l’utilité de la recommandation de notre guide. Il y a trois heures que la bête est morte et ce soleil à pic qui darde sur elle des rayons brûlants a développé ces gaz qui gonflaient sa peau comme un tambour.

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