Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

Здесь есть возможность читать онлайн «Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Издательство: Marpon & Flammarion, Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Deux détonations formidables, aussitôt suivies d’une troisième, éclatent à une demi-seconde d’intervalle, et roulent à travers bois comme un tonnerre lointain. Un cri terrible de rage et de douleur succède au fracas des armes. C’est la clameur de l’éléphant, ce barrit inoubliable, pour qui l’a une fois entendu dans de pareilles circonstances. Un des géants, frappé comme par la foudre, reste un instant immobile, puis s’écroule avec des convulsions effrayantes. C’est Alexandre qui a opéré ce coup de maître. En homme prudent, il se tient immobile, et ménage sa seconde cartouche. Les pachydermes affolés s’enfuient avec des ronflements de fureur et d’épouvante et disparaissent au milieu des bauhinias, à l’exception de deux qui sont grièvement blessés.

Joseph a tiré en même temps que son maître sur un éléphant se présentant de face. Désespérant d’atteindre les organes vitaux en le frappant au poitrail, il a envoyé sa balle à une des jambes de devant. C’est ce qu’il avait de mieux à faire. La bête continue ses clameurs, et part en clopinant à la suite de la troupe. On pourra tout à l’heure suivre sa trace sanglante.

Albert a joué de malheur, et sa position est fort critique, presque désespérée. Confiant dans la pénétration de sa balle conique de calibre 8, poussée par quinze grammes de poudre fine, il tira au défaut de l’épaule, et produisit une blessure qui devait probablement être mortelle à courte échéance. Il comptait malheureusement sans la prodigieuse vitalité de l’animal qui ne devait pas succomber sur le coup. L’éléphant l’éventa, et fonça sur le point où flottait encore le nuage de fumée. Il tenta de l’arrêter de son second coup, mais tel le fut la rapidité de l’élan de la bête blessée, qu’il ne put y parvenir. À peine eut-il le temps d’épauler qu’il aperçut l’effroyable masse se balancer au-dessus de sa tête et menacer de l’effondrer. Impossible de fuir ni même de se dérober par un saut de côté. À peine a-t-il la faculté de lui disputer sa vie.

Alexandre bondit hors de sa cachette et aperçoit ce spectacle terrifiant au moment où, oubliant généreusement toute prudence, il vole au secours de son ami. Albert accroupi, voit qu’il donne trop de prise au monstre furieux, qu’il va être enlacé par sa trompe, ou broyé sous un de ses pieds. Il se jette sur le dos, arc-boute fortement son fusil sur le sol, et lâche la détente en poussant des cris retentissants. La balle pénètre en plein poitrail. La bête, assourdie par la détonation, aveuglée par la combustion de la poudre, effrayée par les cris du chasseur, s’arrête un moment, tourne la tête et s’enfuit.

Un soupir de soulagement s’échappe de la poitrine des deux amis. Ils rechargent précipitamment leurs carabines, afin d’être prêts à l’éventualité d’un retour possible de leur terrible antagoniste.

– Ouf ! s’écrie Albert avec un léger tremblement nerveux de la voix, il était temps !

– Sacrebleu ! répond Alexandre en l’étreignant avec force, j’en ai la chair de poule. Je t’ai cru broyé, mon pauvre ami.

» Tu n’as pas été touché, au moins ?

– Je suis absolument intact. C’est à n’y rien comprendre.

» Si en me jetant sur le dos, je n’avais pas un peu changé de place, sa trompe dont j’ai senti le vent, s’abattait juste sur moi.

» Quelle terrible vigueur possèdent ces colosses ! Voici un animal qui porte au beau milieu du torse deux balles pesant chacune soixante-cinq grammes, et vois-le casser comme des allumettes ces baliveaux de la grosseur de la cuisse.

– Qu’allons-nous faire ? Celui que j’ai tiré ne donne plus signe de vie. Je le crois mort et bien mort. Si tu m’en crois, nous nous en tiendrons-là. Nos pauvres diables d’affamés auront de quoi se repaître, avant d’avoir absorbé cette montagne de chair.

– Jamais. Je veux donner la chasse à ce coquin. Il m’a procuré une trop belle peur, pour que je ne lui tienne pas rancune.

» Il doit d’ailleurs être blessé mortellement, et ce serait un péché de laisser perdre sa dépouille. D’autre part, il me semble que Joseph a également tiré. Il est assez sûr de son coup pour avoir atteint grièvement son gibier. Je le connais, il ne voudra pas l’abandonner.

» Mais, où diable est-il passé ?

» Ohé... Joseph !... Poupône !... Ohé !...

Le brave garçon, suffoqué par l’émotion, arrivait en courant, les cheveux ébouriffés, la face et les mains lacérées par les épines.

– Oh ! monsieur Alvert... monsieur Alvert... Je n’ai plus une goutte de sang sur moi...

» J’ai cru que la bermine, il allait vous mettre en vouillie.

– Là... rassure-toi, mon cher ami. Je suis encore sur mes deux jambes, et sans avaries.

» Mais, toi, qu’as-tu fait ?

– J’avais la vête en face de moi. J’ai tiré, suivant vos conseils à une jambe de debant.

– L’as-tu atteinte, au moins ?

– Oh ! oui bien. Il a crié, puis s’est enfui comme « oune lièbre ».

– Tu es d’avis de lui donner la chasse, n’est-ce pas ?

– Oh ! Dieu préserve !...

– Comment, un enragé comme toi ; tu renonces à une pareille pièce de venaison.

– Je veux bien lui courir dessus, mais pas vous.

– Pourquoi cela ?

– C’est que je veux vous ramener en entier à Villeroge. Puis, que dirais-je à madame Anna, qui m’a si bien recommandé de veiller sur vous.

– Chut ! Nous ne lui en parlerons pas. Allons, en chasse ! Mon émotion est passée, et tu es plus calme, puisque tu laisses à leur place les b et les v .

– Je crois, interrompit Alexandre qu’il serait bon d’employer nos chevaux. Qui sait jusqu’où nous entraînera la poursuite des bêtes blessées ?

– Entendu.

Dix minutes après, les trois intrépides compagnons étaient en selle, et s’élançaient sur les traces laissées par un des éléphants qui perdait des flots de sang.

À moins de cinq cents mètres, Albert, le premier, le vit rembuché au milieu d’un épais fourré, au milieu duquel sa masse formait une grosse tache brune. Il était évidemment sur ses fins, car un souffle étouffé, métallique, s’échappait avec peine de sa gueule, et au lieu d’essayer de fuir plus loin, il introduisait sa trompe jusqu’au fond de sa gorge, aspirait l’eau contenue dans son estomac, et lavait les plaies d’où s’échappaient des coulées rouges et écumeuses.

Alexandre qui marchait en tête, fit avancer son cheval, en ayant soin de se ménager un passage qui lui facilitât une prompte sortie. Quand il ne fut plus qu’à trente pas, l’éléphant l’aperçut, releva sa trompe et le chargea avec des clameurs furieuses.

Le cheval d’Albert et celui de Joseph, effrayés à son aspect, firent tête en queue, se cabrèrent, et s’enfuirent à travers le hallier. Celui d’Alexandre, terrifié, se planta les quatre pieds sur le sol, en ronflant, sans vouloir ou pouvoir obéir à son cavalier qui lui ensanglantait les flancs à coups d’éperon.

Le cheval pétrifié par la peur, se trouvait juste sur le chemin du pachyderme qui arrivait au trot. Le chasseur ne voyant que sa tête, tenta un coup désespéré pour l’arrêter. Sa balle en le frappant au milieu du crâne, pouvait, si elle ne pénétrait pas dans la boîte osseuse, l’étourdir suffisamment pour permettre à l’homme de quitter d’un bond sa selle et s’élancer dans le fourré.

Pour comble de malheur, le cheval se mit à encenser, c’est-à-dire à agiter de haut en bas sa tête de façon à empêcher le tireur de faire feu.

Dix mètres à peine séparaient l’homme du fauve.

Alexandre se sentit perdu.

V

Exploits d’un rhinocéros blanc. – Cheval et cavalier enlevés d’un coup de corne. – « Attends-un peu . » – Jolie collection d’épines. – L’éléphant d’Afrique. – Structure des défenses. – Explosion d’un pachyderme.– La curée de l’éléphant. – Moyen pratique de mesurer exactement la hauteur du colosse africain. – Pieds cuits au four. – Un rôti de trompe. – Poids des défenses et prix de l’ivoire. – Excellent placement d’une balle cylindro-ogivale, calibre 8. – Viande séchée. – Alerte !...

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»

Обсуждение, отзывы о книге «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x