Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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Zouga doit presque user de violence pour les arracher de la fosse au fond de laquelle ils sont agenouillés, sans souci du péril mortel pouvant résulter d’un excès si facile à commettre.
Les chevaux furent ensuite largement abreuvés et Alexandre, craignant de voir se tarir cette source vraiment miraculeuse à l’existence de laquelle nul n’eût osé croire quelques heures auparavant, emplit la panse de couagga, en prévision de l’avenir.
– Tu es prudent, dit en souriant le guide. C’est bien, tu es un grand chef. Mais, sois tranquille. Demain matin, le trou sera plein. Il n’y a aucun danger que l’eau disparaisse avant notre départ. Nous comblerons alors la fosse, parce que les grands animaux, en venant boire, pourraient en percer le fond sous leurs sabots.
» Maintenant, mangeons.
Quelques tranches de viande séchée firent, avec deux gelinottes rôties, les frais d’un dîner qui fut absorbé d’excellent appétit, puis, chacun s’arrangea pour camper à sa fantaisie sur le sable encore tiède. Les feux furent allumés, et la nuit tomba rapidement.
– Je ne suis pas curieux outre mesure, disait Albert de cet accent bas et monotone, particulier à ceux que gagne le sommeil, mais je serais assez satisfait de connaître l’origine de cette source providentielle que le brave Zouga a découverte d’une façon non moins providentielle.
» Le terrain plat à perte de vue, sans élévation ni dépression, éloigne toute idée de ces courants souterrains qui produisent les puits artésiens. Et d’ailleurs, cette eau qui filtre simplement à travers le sable, ne dépasse pas un niveau peu élevé ; elle ne cherche pas à monter, enfin, la couche imperméable ne pourrait pas s’étendre au loin...
» Allons, c’est un mystère dont je n’aurai pas la clef.
– Ne croiriez-vous pas plutôt, interrompit le Révérend de sa voix sèche comme un froissement d’élytres de criquet, que l’eau viendrait d’une source qui s’infiltre dans le sable et s’y perd avant d’arriver à la surface du sol.
» Le Kalahari a dû être, à une époque très rapprochée, sillonné d’un grand nombre de cours d’eau dont nous voyons fréquemment les lits desséchés. Je penserais volontiers que certaines couches inférieures ont pu, grâce à leur imperméabilité, empêcher la complète évaporation. Admettez simplement une légère différence de niveau dans le prolongement d’une de ces couches recouvertes de sable, cette dépression suffirait à faire apparaître le liquide aussitôt que le sable formant une sorte d’enduit isolant a été enlevé.
» Je vous donne ma supposition pour ce qu’elle vaut, et sans le moindre amour-propre d’auteur.
– Vous devez avoir raison, mon Révérend, et je vous remercie de cette explication qui va m’empêcher d’être cauchemardé par un problème d’hydroscopie.
» Messieurs, bonsoir ou plutôt bonne nuit !
Le soleil émergeait à peine du rideau de broussailles bordant l’horizon, qu’un cri, un hurlement de colère et de désespoir poussé par le guide, éveillait les dormeurs.
Tous se lèvent d’un bond, appréhendant une catastrophe. La réalité est hélas ! pire que les suppositions les plus désastreuses. La source est complètement tarie. Au milieu de l’excavation, dont le fond semble avoir été piétiné pendant la nuit, on aperçoit un trou irrégulier par où s’est échappée jusqu’à la dernière goutte de liquide. Le puits est pour jamais détruit.
– Mille tonnerres, s’écrie Alexandre furieux, homme ou bête, qui diable a eu l’audace ou la scélératesse de commettre un pareil acte de vandalisme.
» J’aimerais mieux avoir ce trou au beau milieu de la poitrine.
– Je ne puis croire, répond Albert anéanti, qu’un fauve fût ainsi venu à deux pas de nous pour se désaltérer. D’autre part, je n’aperçois aucune trace.
– Eh ! pardieu, que veux-tu voir dans ce sable mouvant qui ne conserve nulle empreinte.
» Tiens ! Un de nos chevaux s’est détaché. Ce stupide animal est peut-être l’auteur inconscient de cet irréparable malheur.
Enfin, pour comble d’infortune, la panse de couagga, contenant la provision mise de côté la veille au soir par Alexandre, gît entrouverte sur le sol et déjà racornie. Une vaste ouverture, aux bords déchiquetés comme par la dent d’un rongeur, s’ouvre dans sa paroi.
Inutile prévoyance. Cette suprême ressource est anéantie grâce à l’invasion d’une bande de souris du désert. Le désastre est complet.
IX
Propos d’un homme qui déteste les chevaux. – En éclaireur. – Le kraal des Bushmen. – Les buveurs de sang. – Comment se défendent les habitants du pays de la soif. – Procédé employé par les Bushmen pour creuser un puits. – Coquilles d’œufs d’autruche employées à conserver l’eau. – Master Will regrette son équipée. – Pourquoi le Révérend supportait si bien les privations. – Une goutte d’eau dans le désert. – La morsure du Picakholou . – Héroïque dévouement. – Un coup de chambock.
À la vue de cette irréparable catastrophe, imputable probablement au cheval, Alexandre, en dépit de son sang-froid habituel, fut pris d’une colère folle. Il saisit sa carabine, mit en joue l’animal et allait le foudroyer d’une balle.
Albert, plus calme dans cette occasion, releva vivement l’arme.
– Mais, tu perds la tête, dit-il à son ami que la fureur aveuglait. Tu allais faire de belle besogne. Ne sais-tu donc pas que ces bêtes peuvent nous être dans la suite, non seulement utiles, mais encore indispensables.
– En admettant que l’une ou l’autre ne nous joue pas un nouveau tour. Nous n’avons véritablement pas de chance, avec nos chevaux. Le mien, manque l’autre jour, de me faire broyer par l’éléphant, les vôtres vous emportent à travers des taillis, dont vous ne sortez, Joseph et toi que par miracle, enfin, nous voici à la veille de périr de soif, grâce à la stupidité de celui-ci.
» Ma foi, c’en est trop. Quand on a des auxiliaires comme ceux-là, on les supprime.
– Là... calme-toi. Je vois que ta vieille rancune contre les chevaux n’a fait que croître et embellir.
– Je les ai pris en haine depuis longtemps en effet, mais, maintenant, je les exècre.
– Eh ! Caraï, je ne partage pas ta manière de voir. Le cheval est au contraire, à mon avis, l’indispensable auxiliaire de l’explorateur.
» Je m’en vais enfourcher sans plus tarder ce coupable inconscient, et pousser une pointe en éclaireur. Vous me suivrez en vous hâtant le plus possible, car, il est urgent, je crois, de mettre à profit les heures où le soleil n’a pas encore acquis sa redoutable intensité.
» C’est ton avis, n’est-ce pas, Zouga ?
– Oui, chef. Pars, mais sois prudent, car nous sommes sur le territoire des Bushmen qui, voyant ta peau blanche, pourraient te faire un mauvais parti.
– Pourquoi ?
– C’est qu’il est venu dernièrement des blancs et des demi-blancs qui achetaient des hommes.
– Des marchands d’esclaves !... s’écria le jeune homme avec une généreuse indignation. Mais, je croyais ce hideux trafic aboli.
– Hélas ! non. Les chefs noirs pour avoir des étoffes, du brandy et du tabac, n’hésitent pas à piller les kraals, à enlever les habitants, et à les livrer aux hommes à visage pâle et à longue barbe.
– Eh ! bien, si l’on me prend pour un de ces ignobles maquignons, je n’aurai pas de peine à me disculper ; quant à eux, je ne leur conseille pas de se présenter à portée de ma cravache.
» En tous cas, merci du conseil. Je pars. À bientôt.
Master Will se hissa peu après sur l’autre cheval qui portait en outre les munitions, les armes de réserve et les provisions du lendemain, et la petite troupe se mit en marche en suivant la piste du cavalier déjà disparu dans les hautes herbes.
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