Herman Melville - Moby Dick
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Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.
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Je le regardais avec beaucoup d’intérêt. Tout sauvage qu’il était, et si hideusement défiguré – à mon goût du moins – l’expression de son visage était loin d’être déplaisante. Une âme ne peut se dissimuler. Sous ses tatouages de l’autre monde, je croyais découvrir un cœur simple et honnête, et dans ses larges yeux profonds, ardents, sombres et hardis, un esprit propre à défier mille démons. D’autre part, le païen avait une attitude altière que sa singularité n’entamait guère. Il avait l’air d’un homme qui ne s’était jamais montré obséquieux et qui n’avait rien dû à personne. Que son front parût plus franc, plus lumineux et plus grand du fait qu’il avait la tête rasée, je ne me risquerai pas à l’affirmer, mais il est certain que le moule de son crâne était phrénologiquement des meilleurs. Si ridicule que cela paraisse, il me rappelait le général Washington, tel que le représentent les bustes populaires. Au-dessus d’arcades sourcilières saillantes, pareilles à deux promontoires boisés dru, il avait cette même dépression longue et régulière… Queequeg était un sosie de George Washington en plus cannibale.
Tandis que feignant à demi de regarder la tempête par la croisée, je me livrais à cet examen minutieux de sa personne, il ne prit nullement garde à ma présence, ne broncha pas et ne leva même pas les yeux, paraissant tout entier absorbé à compter les pages du livre merveilleux. En pensant à la manière fraternelle dont nous avions dormi ensemble la nuit précédente, en me remémorant plus particulièrement ce bras qui me tenait tendrement au matin, je trouvai son indifférence très étrange. Mais les sauvages sont des êtres singuliers, parfois on ne sait pas comment les prendre. De prime abord ils sont impressionnants, leur sereine maîtrise d’eux-mêmes et leur simplicité paraissent une sagesse socratique. J’avais également remarqué que Queequeg frayait à peine, pour ne pas dire pas du tout, avec les marins qui fréquentaient l’auberge. Il ne faisait point d’avance et ne paraissait pas désireux d’étendre le cercle de ses relations. J’en étais surpris et frappé, et en y réfléchissant j’y trouvais un côté sublime. Voilà un homme qui, étant à quelque vingt mille milles de chez lui, en passant par le cap Horn – la seule route possible – était, dès lors, jeté parmi des êtres qui lui étaient aussi étrangers que s’il eût été transplanté sur la planète Jupiter. Pourtant il paraissait parfaitement à l’aise, conservant un calme absolu, se suffisant à lui-même, d’humeur égale. Tout cela exprimait les nuances d’une admirable philosophie, encore qu’il ignorât sans aucun doute jusqu’à l’existence d’une telle chose. Mais, pour être de vrais philosophes, nous ne devrions peut-être pas avoir une conscience si aiguë de vivre et de combattre. Quand j’entends que tel ou tel se donne pour philosophe, j’en conclus que, pareil à la vieille femme dyspeptique, il doit «avoir fendu son digesteur».
Et j’étais assis là, dans cette pièce maintenant déserte, le feu, son ardeur épuisée, en était à cet instant de douceur où, après avoir répandu avec intensité sa chaleur, il ne brillait plus que pour le regard; les ombres et les spectres de la nuit, rassemblés aux battants des fenêtres, épiaient cette paire silencieuse et solitaire que nous formions; au-dehors la tempête enflait avec solennité ses mugissements, je commençai à me sensibiliser à d’étranges impressions. Un attendrissement m’envahissait. Mon cœur blessé, ma main crispée ne se retournaient plus contre un monde cruel que ce sauvage apaisant rachetait pour moi. Il était assis là, son indifférence même prouvait une nature qui ne cachait pas les hypocrisies civilisées ni les mielleuses fourberies. Sauvage il était. Un spectacle entre tous les spectacles. Pourtant je commençai à me sentir mystérieusement attiré vers lui, aimanté par ces mêmes choses qui eussent rebuté la plupart. Je vais goûter d’un ami païen, pensais-je, puisque la bienveillance chrétienne n’est que vide civilité. Je rapprochai de lui mon banc et fis des signes et des gestes d’amitié tout en essayant d’engager la conversation. Il ne remarqua d’abord que peu ces avances, mais comme je lui rappelais son hospitalité de la nuit, il se décida à me demander si nous allions partager la même chambre cette nuit encore. Je lui dis que oui, ce qui parut, me sembla-t-il, lui être agréable, voire même peut-être l’honorer.
Alors nous nous mîmes à feuilleter le livre ensemble et j’entrepris de lui expliquer le but des lettres et le sens des quelques gravures qu’il contenait. Son intérêt s’éveilla aussitôt et dès lors nous passâmes à un baragouinage, fait d’efforts réciproques, ayant trait aux diverses curiosités qu’il y avait à voir dans cette ville fameuse. Je proposai bientôt de fumer la pipe de l’amitié. Sortant sa blague et son tomahawk, il m’offrit tranquillement d’en tirer quelques bouffées, de sorte que nous restâmes assis là, fumant chacun à notre tour sa pipe barbare, nous la passant l’un à l’autre à intervalles réguliers.
Si le cœur du païen abritait encore à mon égard quelque glaçon d’indifférence, il eut tôt fait de fondre à la réconfortante chaleur de cette pipe commune et nous devînmes compères. Sa sympathie semblait venir à moi tout aussi naturellement et spontanément que la mienne allait à lui. Lorsque nous eûmes fini de fumer, il appuya son front contre le mien, m’enserra la taille et me dit que dès lors nous étions mariés, ce qui signifiait, dans le langage de son pays, que nous étions des amis de cœur et que, si besoin en était, il donnerait joyeusement sa vie pour moi. Chez un compatriote, cette flamme soudaine d’affection aurait paru par trop prématurée et tout à fait suspecte mais ces règles générales ne pouvaient en aucun cas s’appliquer à ce sauvage simple.
Après le souper, une nouvelle conversation et une nouvelle pipe, nous montâmes tous deux dans notre chambre. Il me fit don de sa tête réduite, sortit sa gigantesque blague et, fouillant sous le tabac, il en tira quelque trente dollars d’argent. Les étalant alors sur la table, il en fit deux parts égales et poussant l’une vers moi il me dit qu’ils m’appartenaient. J’allais protester mais il me réduisit au silence en les versant dans les poches de mon pantalon. Je les y laissai. Il commença alors ses prières du soir, sortit son idole et libéra la cheminée de son écran de papier. Certains signes et symptômes me donnèrent à croire qu’il désirait que je me joigne à lui. Sachant pertinemment ce qui allait suivre, je réfléchis un instant pour savoir si j’accepterais ou non si je m’y trouvais invité.
Je suis un bon chrétien, né et élevé dans le sein de l’infaillible église presbytérienne. Comment, dès lors, pouvais-je partager les dévotions que ce sauvage idolâtre rendait à son morceau de bois? Mais qu’est-ce que rendre un culte? me demandai-je. Vas-tu te figurer, Ismaël, que le Dieu magnanime du ciel et de la terre – et de tous les hommes, païens y compris – puisse éprouver l’ombre d’une jalousie envers un insignifiant morceau de bois noir? Impensable. Mais qu’est-ce qu’adorer Dieu sinon faire sa volonté? C’est là l’hommage à lui rendre. Et quelle est la volonté de Dieu? sinon faire à mon prochain ce que je voudrais qu’il me fît. Telle est Sa volonté. Queequeg est mon prochain. Et que souhaiterais-je voir Queequeg faire pour moi? Eh bien! s’unir à moi dans ma manière presbytérienne et particulière de rendre grâces. Donc je dois me joindre à lui dans son culte personnel et par conséquent me muer en idolâtre. De sorte que j’allumai les copeaux et l’aidai à redresser l’innocente petite figurine. Avec Queequeg, je lui offris du biscuit brûlé, fis des salamalecs par deux ou trois fois et lui embrassai le nez. Ces rites terminés, nous nous déshabillâmes et nous nous couchâmes, en paix avec notre conscience et avec le monde entier. Mais nous ne nous endormîmes pas sans avoir bavardé un moment.
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