Herman Melville - Moby Dick
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Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.
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Les montants verticaux de cette échelle, comme le sont habituellement ceux de toute échelle volante, étaient de corde recouverte de tissu, seuls les échelons étaient en bois, de sorte que chacun comportait une articulation. Au premier coup d’œil je les avais remarquées, songeant que si elles étaient de toute utilité sur un navire, elles paraissaient ne pas se justifier ici. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était à voir le père Mapple, une fois installé sur ses hauteurs, se retourner lentement, se pencher par-dessus la chaire et délibérément remonter, marche par marche, l’échelle, jusqu’à ce qu’elle fût toute rentrée, le laissant lui, inexpugnable, dans son petit Québec.
Je méditai un moment, sans comprendre pleinement, quelles pouvaient être ses raisons. Sa réputation de sincérité et de sainteté était si largement établie que je ne pouvais le soupçonner de rechercher une gloriole grâce à de méchants trucs de mise en scène. Non, me disais-je, il doit avoir un motif raisonnable, par ailleurs ce peut être le symbole d’une chose invisible. Peut-être s’isolant ainsi physiquement, tend-il à exprimer la suppression momentanée de tous les liens et de tous ses rapports avec le monde extérieur. Oui, cette chaire, pour ce fidèle homme de Dieu, est emplie de la chair du sang de la Parole, je comprends quelle est une forteresse autonome, une altière Ehrenbreistein, possédant entre ses murs une source éternelle.
Le pasteur n’avait pas emprunté à son passé de lointains voyages cette seule caractéristique étrange qu’était l’échelle. Entre les cénotaphes de marbre dressés de part et d’autre de la chaire, le mur qui en formait le dos était orné d’une fresque représentant un vaillant navire luttant contre une effroyable tempête au large d’une côte sous le vent dont les rochers noirs étaient enneigés par les brisants. Mais loin au-dessus des sombres nuées en fuite, une petite île de lumière flottait, un ange rayonnant de là se penchait et son visage éblouissant posait, lointainement sur le pont du navire secoué, un reflet assez semblable à la plaque d’argent qui rappelle, à bord du Victory, l’endroit où y tomba Nelson. Et l’ange semblait dire: «Ah! toi, noble vaisseau, tiens bon et gouverne hardiment, car voici que le soleil revient, les nuages s’éloignent et l’azur le plus serein est proche.»
L’échelle et le tableau n’étaient pas seuls à donner à cette chaire un goût d’embrun. Elle se renflait comme une proue et la Sainte Bible reposait sur un enroulement imitant la volute des proues des navires.
Rien ne pouvait être plus lourd de sens, car une chaire est une étrave. Elle entraîne tout le monde dans son sillage et ouvre la voie à l’humanité. De là on voit approcher la brusque tempête de la colère divine et la proue est la première à soutenir l’attaque. De là montent les implorations pour des vents favorables vers les dieux qui régissent leurs forces bonnes ou mauvaises. Oui, le monde est un navire éphémère qui ne parfait pas son voyage et la chaire est son étrave.
CHAPITRE IX Le sermon
Le père Mapple se leva et d’une voix douce, autoritaire avec modestie, il invita ses ouailles éparses à se grouper: «Que les tribordais se rapprochent des bâbordais! Que les bâbordais se rapprochent des tribordais! Tous au centre du navire!»
Un remue-ménage de lourdes bottes de mer s’accompagna entre les bancs du pas traînant mais plus léger des femmes, puis le silence se fit et tous les regards se tournèrent vers le prédicateur.
Il se tut un instant puis, agenouillé à l’étrave de la chaire, il croisa sur sa poitrine ses larges mains brunes, leva son visage aux yeux clos, et pria avec tant de ferveur qu’on eût dit qu’il adressait sa supplication du fond de l’Océan.
Sa voix avait ce timbre solennel de la cloche qui sonne sans arrêt à bord d’un navire pris dans le brouillard et, sa prière terminée, il poursuivit, sur le même timbre, la lecture de l’hymne suivant dont il fit retentir les dernières strophes d’une joie exultante:
La voûte terrifiante de la baleine
Arquait au-dessus de moi ses lugubres ténèbres.
Tandis que les vagues roulaient dans la lumière bénie
Me soulevant et m’envoyant plus profond à ma perte.
Je vis s’ouvrir la gueule de l’enfer
Avec ses tourments, ses douleurs éternelles
Connues des seuls damnés
Ah! je sombrai dans le désespoir!
Du fond de ma détresse je criai vers Dieu
N’osant le croire disposé à m’entendre
Pourtant il écouta ma plainte
Et la baleine me rejeta.
Il vola en hâte à mon secours
Comme porté par un dauphin radieux
Insoutenable et pourtant brillante comme la foudre
Était la face de mon Dieu Sauveur.
Mon chant pour jamais redira
Cette heure de joie terrible
Je rendrai gloire à mon Dieu
Pour sa miséricorde et sa puissance.
Presque toutes les voix s’unirent en ce chant qui domina les hurlements de la tempête. Un silence suivit. Le prédicateur tourna lentement les pages de la Bible et enfin, posant la main sur la page choisie, il dit: «Mes bien-aimés camarades de bord, étalinguez au dernier verset de Jonas: Et l’Éternel envoya un grand poisson qui engloutit Jonas…»
«Camarades, ce livre, avec ses seuls quatre chapitres, quatre bitords, est l’un des plus petits torons du puissant câble des Écritures. Et pourtant à quelle profondeur de l’âme Jonas n’envoie-t-il pas la sonde? Quelle fécondité dans la leçon du prophète! Quelle ne fut pas sa noblesse à entonner ce cantique dans le ventre même du poisson! Quelle majesté de grandes vagues tumultueuses! Nous sentons les flots passer par-dessus nos têtes, avec lui nous tâtons du varech des grands fonds, tous les goémons et les limons de la mer nous enveloppent! Mais quelle est cette leçon que nous enseigne le livre de Jonas? Camarades, c’est une leçon à deux bitords, une leçon qui s’adresse à nous tous pécheurs, et à moi en particulier en tant que pilote du Dieu vivant. C’est une leçon qui s’adresse à nous tous pécheurs parce qu’elle relate l’histoire du péché, de la dureté du cœur, des craintes soudain éveillées, d’un prompt châtiment, du repentir, des prières et enfin de la délivrance et de la joie de Jonas. Le péché de tous les hommes, comme celui de ce fils d’Amittaï, est celui d’une désobéissance délibérée au commandement de Dieu; nous ne parlerons pas maintenant de ce qu’était cet ordre ni de la manière dont il fut transmis et qu’il trouva si difficile à respecter. Mais tout ce que Dieu nous demande, souvenez-vous en, est ardu à accomplir, c’est pourquoi il ordonne plus souvent qu’il n’entreprend de persuader. Et si nous obéissons à Dieu, nous devons nous désobéir à nous-mêmes, et c’est dans cette désobéissance à nous-mêmes que réside la difficulté d’obéir à Dieu.
«Portant en lui ce péché de désobéissance, Jonas l’aggrave encore, narguant Dieu en cherchant à le fuir. Il croit qu’un navire construit par des hommes l’emportera vers des pays où Dieu ne règne pas mais dont seuls sont maîtres les capitaines de ce monde. Il rôde furtivement sur les appontements de Joppé, en quête d’un bateau en partance pour Tarsis. Il y a peut-être à cela un sens jusqu’ici dédaigné. Toutes les études veulent que Tarsis ne soit rien d’autre que la moderne Cadix. Telle est l’opinion des savants. Et où se trouve Cadix, camarades? Cadix est en Espagne. C’est le point le plus éloigné, par mer, de Joppé que peut-être Jonas pouvait atteindre en ces temps anciens où l’Atlantique était encore une mer presque inconnue. Car Joppé, la moderne Jaffa, camarades, se trouve sur la côte extrême est de la Méditerranée, en Syrie; et Tarsis ou Cadix est à plus de deux mille milles à l’ouest de là, au-delà du détroit de Gibraltar. Ne voyez-vous pas alors, camarades, que Jonas cherchait à mettre entre Dieu et lui l’immensité du monde? Misérable individu! Ô misérable, le plus digne de tous les mépris, s’éloignant de son Dieu avec son regard coupable et son chapeau rabattu sur les yeux; cherchant sournoisement à s’embarquer comme un voleur infâme, anxieux de traverser l’Océan. Sa mine trahit un tel désarroi qu’elle est sa propre condamnation, s’il y avait eu des policiers en ces temps anciens, sur le simple soupçon offert par son air inquiet, Jonas eût été arrêté avant de monter sur un pont de navire. Il se trahit ouvertement comme fuyard, aucun bagage, ni une valise, ni une boîte à chapeau, ni un sac de voyage, point d’amis pour l’accompagner de leurs adieux jusqu’à l’estacade. Enfin, après bien des louvoyantes recherches, il trouve, en partance pour Tarsis, le navire finissant de compléter sa cargaison et, tandis qu’il pose le pied à bord pour aller vers le capitaine, tous les marins cessent d’embarquer les marchandises, devant le regard mauvais de l’étranger. Jonas le remarque, vainement il essaie de paraître à l’aise et sûr de lui, vainement il ébauche un sourire malheureux. Les forts pressentiments qu’ils ont de l’homme assurent aux marins qu’il ne saurait être innocent. À leur manière d’exprimer des choses sérieuses de façon badine, l’un chuchote à l’autre: «Jack, il vient de dévaliser une veuve» ou «Joe, regardez-le bien, c’est un bigame» ou encore, «Harry, mon vieux, je pense que c’est un adultère échappé des prisons de Gomorrhe, ou peut-être l’un des meurtriers portés manquant de Sodome». Un autre se précipite vers la pile de l’appontement où le navire est amarré pour lire l’annonce offrant une prime de cinq cents pièces d’or pour l’arrestation d’un parricide dont elle donne le signalement. Tout en lisant, il regarde tantôt l’affiche, tantôt Jonas, tandis que, faisant chorus avec lui, ses camarades de bord se rassemblent autour de Jonas, prêts à se saisir de lui. Jonas tremble d’épouvante, son effort pour prendre une contenance audacieuse le fait paraître plus lâche encore. Il ne peut se reconnaître suspect, et cela même est en soi une présomption défavorable. Aussi fait-il bonne figure à mauvais jeu et, quand les marins se rendent compte qu’il n’est pas l’homme recherché, ils le laissent passer et il descend dans la cabine du capitaine.
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