Herman Melville - Moby Dick

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Ismaël, attiré par la mer et le large, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier d'un capitaine nommé Achab, amputé d'une jambe, qui emmènera Ismaël autour du monde à la poursuite du cachalot blanc…
Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.

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À peine rentré de ma promenade matinale, je ressortis dans cette intention. Le temps, froid et ensoleillé, s’était mis à la neige et au brouillard. Serrant ma veste poilue, de ce tissu dit peau d’ours, je fonçai tête baissée dans la tempête inexorable. Quelques groupes épars de marins, de femmes et de veuves de marins y étaient déjà réunis quand j’entrai. Le silence ouaté n’y était brisé parfois que par les sifflements du vent. Chaque fidèle paraissait s’être volontairement assis loin l’un de l’autre, comme si chaque douleur silencieuse était une île inapprochable. Le pasteur n’était pas encore arrivé, et ces îlots muets d’hommes et de femmes attendaient en fixant des yeux les plaques de marbre, bordées de noir, encastrées dans le mur de part et d’autre de la chaire. Trois d’entre elles disaient à peu près ceci, mais je ne prétends pas citer:

À la mémoire de

JOHN TALBOT

Perdu en mer à l’âge de dix-huit ans

près de l’île de la Désolation, au large de la Patagonie

1 ernovembre 1836

Cette plaque est érigée à sa mémoire par sa sœur.

* * *

À la mémoire de

ROBERT LONG, WILLIS ELLERY, NATHAN COLEMAN, WALTER CANNY, SETH MACY, ET SAMUEL GLEIG

de l’équipage de L’ Eliza

Qui fut entraîné par une baleine et perdu au large dans le Pacifique

31 décembre 1839

Ce marbre a été posé ici par leurs compagnons survivants.

* * *

À la mémoire du regretté

CAPITAINE EZECHIEL HARDY

Qui fut tué par un cachalot à l’étrave de sa pirogue

sur la côte du Japon

3 août 1833

Cette plaque est érigée à son souvenir par sa veuve.

Secouant la neige fondue de mon chapeau et de ma veste lustrés de blanc, je m’assis près de la porte et fus surpris en me tournant de découvrir Queequeg près de moi. Ému par la solennité du lieu, son attitude exprimait un étonnement mêlé d’incrédule curiosité. Ce sauvage fut le seul dans l’assemblée qui parut remarquer mon entrée, car il était seul à ne pas savoir lire et n’était pas, dès lors, absorbé à déchiffrer les froides inscriptions des murs. Y avait-il là des membres des familles dont les noms y étaient gravés, je n’en savais rien; car d’innombrables accidents de pêche ne sont jamais relatés, et bien des femmes présentes avaient l’expression sinon les atours d’un deuil inconsolable, et j’eus la certitude qu’ici se rouvraient et saignaient à nouveau d’incurables blessures à la vue de ces plaques funèbres.

Oh! vous dont les morts dorment dans le linceul d’une herbe verte et qui, debout parmi les fleurs, pouvez dire: là… c’est là que repose mon bien-aimé, vous ne pouvez savoir quelle désolation ronge des poitrines comme celles-là. Vous ne pouvez savoir le vide amer suscité par ces plaques bordées de noir qui ne recouvrent point de cendres! Quel désespoir dans ces inscriptions immuables! Quelle désertion que l’on n’attendait pas, quelle absence dévastatrice disent ces lignes qui semblent corroder toute foi et paraissent refuser la résurrection à ceux qui sont morts sans sépulture en des lieux inconnus! Ces plaques pourraient être érigées dans les grottes d’Elephanta tout aussi bien qu’ici.

Où les morts de l’humanité figurent-ils au recensement des vivants? Pourquoi un proverbe universel veut-il que les morts ne parlent pas alors qu’ils détiennent plus de secrets que les sables de Goodwin? Comment osons-nous, parlant de celui qui, hier, s’en est allé pour l’autre monde, employer une expression aussi lourde que celle de départ définitif, alors que nous ne la risquerions pas s’il s’était simplement embarqué pour l’endroit le plus reculé des Indes sur la terre des vivants? Pourquoi les assurances sur la vie paient-elles des primes face à l’immortalité? Notre ancêtre Adam, qui mourut il y a quelque soixante siècles, de quel sommeil ne dort-il pas encore dans une immobilité absolue, éternelle, dans une catalepsie sans espoir! Comment se fait-il que nous soyons inconsolables alors que nous croyons à la béatitude indicible des morts? Pourquoi tous les vivants s’acharnent-ils à les réduire au silence? Pourquoi le simple racontar relatif à un coup frappé dans une tombe peut-il répandre la terreur dans une cité entière? Tout cela doit avoir un sens sans doute.

Mais la Foi, tel un chacal, se nourrit parmi les tombes et sa plus vivante espérance naît des doutes qui planent sur la mort.

Il est à peine besoin de dire quels étaient mes sentiments, à la veille de partir pour Nantucket alors que je contemplais ces marbres où s’inscrivait le sort des pêcheurs embarqués avant moi, tandis que la journée lugubre ne dispensait que ténèbres. Oui, Ismaël, pareille destinée pourrait bien être tienne. Pourtant, je me sentais redevenir joyeux. L’attrait enchanteur du départ… l’occasion, semble-t-il, unique d’être promu à un grade honoraire de l’immortalité en sombrant en mer. Oui, la mort est présente à la pêche à la baleine, elle y expédie un homme dans l’éternité sauvagement et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Mais alors? Nous avons fait, je crois, une erreur formidable sur cette question de la vie et de la mort. Je crois que ce qu’on appelle mon ombre sur la terre est ma substance vraie… Je crois qu’en matière de spiritualité nous ressemblons par trop à des huîtres qui, contemplant le soleil à travers la mer, prennent l’eau la plus épaisse pour l’air le plus léger. Je crois que mon corps n’est pas que la lie de mon être supérieur. En fait, qu’emporte mon corps qui veut, prenez-le, dis-je, il n’est pas moi. Et dès lors applaudissons trois fois Nantucket et que sombre le navire et que sombre le corps car mon âme, Jupiter lui-même ne pourrait l’envoyer par le fond.

CHAPITRE VIII La chaire

Je n’étais pas assis depuis longtemps lorsque entra un homme d’un certain âge, encore vigoureux; l’orage s’engouffra à sa suite et la porte se referma. Le regard déférent que lui adressa rapidement l’assemblée me prouva que ce beau vieillard était le pasteur. C’était, en effet, le père Mapple, comme l’appelaient les baleiniers qui l’estimaient grandement. Il avait été marin et harponneur au temps de sa jeunesse mais depuis de nombreuses années il s’était consacré au ministère. À l’heure dont je parle, une saine robustesse accordait à son âge un hiver victorieux; sa vieillesse était de celles qui semblent s’épanouir en une nouvelle jeunesse, car tous les sillons de ses rides rayonnaient d’un doux renouveau, verdure printanière transperçant les neiges de février. Même en ignorant tout de son histoire, on ne pouvait manquer de considérer le père Mapple avec le plus grand intérêt car la vie aventureuse qu’il avait menée en mer marquait de singularité son attitude cléricale. Je remarquai, dès son entrée, qu’il n’avait pas de parapluie et il n’avait certes pas fait le trajet en voiture car son chapeau de toile goudronnée dégoulinait de neige et son grand manteau de drap était tellement alourdi d’eau que son poids semblait le tirer vers le sol. Chapeau, manteau et guêtres furent toutefois enlevés tour à tour et suspendus dans un coin puis, vêtu pour la circonstance, il se dirigea silencieusement vers la chaire.

Comme la plupart des chaires d’autrefois, celle-ci était très haute; un escalier normal grimpant jusqu’à pareille altitude aurait fait un angle très aigu avec le plancher et de ce fait aurait très sérieusement empiété sur l’espace déjà restreint de la chapelle, aussi l’architecte s’était-il apparemment soumis aux suggestions du père Mapple et avait-il terminé sans marches la chaire à laquelle on accédait sur le côté par une échelle verticale pareille à celle de la coupée qui, sur le flanc d’un navire, permet d’y monter depuis les embarcations. La femme d’un capitaine baleinier l’avait pourvue d’une main courante de laine rouge; elle se terminait par de jolis pommeaux et était teintée de couleur acajou; ce dispositif, étant donné la nature de cette chapelle, n’était aucunement de mauvais goût. S’arrêtant un instant au pied de l’échelle, le père Mapple saisit à deux mains les nœuds ornant la main courante, leva les yeux, puis avec l’adresse d’un vrai marin, sans rien perdre d’une attitude respectueuse, les mains s’accrochant l’une après l’autre, il escalada les barreaux comme s’il se hissait au sommet du grand mât de son navire.

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