Herman Melville - Moby Dick
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Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.
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Il n’y a pas de lieu plus favorable qu’un lit aux révélations confidentielles entre amis, je ne sais pourquoi. On dit que mari et femme s’y dévoilent l’un à l’autre le tréfonds de leur âme et il est des vieux couples qui, étendus, y parlent presque jusqu’au matin du bon vieux temps. Ainsi dans la lune de miel de nos cœurs, étais-je allongé auprès de Queequeg. Couple envahi de bien-être et de tendresse.
CHAPITRE XI En robes de chambre
Nous étions ainsi restés étendus, tantôt bavardant, tantôt nous endormant brièvement; de temps à autre Queequeg jetait affectueusement ses brunes jambes tatouées par-dessus les miennes puis les retirait, tant nous nous sentions libres, fraternels et sans contrainte; quand enfin nos causeries eurent chassé la plus légère somnolence, nous nous sentîmes d’humeur à nous relever bien que l’aube fût encore loin de poindre.
Oui, nous étions tout à fait réveillés, à tel point que notre position allongée commença à nous peser et que, progressivement, nous nous retrouvâmes assis, les couvertures bien bordées, appuyés à la tête du lit, nos quatre genoux serrés et levés contre nos poitrines, nos deux nez penchés sur nos rotules comme si elles eussent été des bassinoires. Notre confort nous paraissait d’autant plus agréable qu’il faisait froid dehors et même hors de nos couvertures dans cette chambre sans feu. Je dis d’autant plus encore parce que le fait d’avoir une petite partie du corps exposée au froid peut seul vous faire savourer pleinement votre propre chaleur animale, car tout plaisir, en ce monde, ne vaut que par contraste. Rien n’existe en soi. Si vous vous flattez d’être envahi de bien-être de la tête aux pieds et qu’il en ait été ainsi pendant fort longtemps, alors on ne peut pas dire que vous sachiez encore ce qu’est le bien-être. Mais si, à l’instar de Queequeg et moi au lit, vous avez eu le bout du nez, le front et les oreilles légèrement gelés, alors en vérité vous serez infiniment persuadés d’avoir délicieusement chaud. C’est pour cette raison qu’on ne devrait jamais faire du feu dans une chambre à coucher, un de ces luxueux inconforts des riches. Car la vraie volupté est de n’avoir entre la chaleur et le bien-être de votre corps et le froid extérieur qu’une simple couverture. Vous êtes alors l’unique étincelle vivante au cœur d’un cristal arctique.
Nous étions assis, ainsi recroquevillés, depuis un certain temps quand soudain je décidai d’ouvrir les yeux, car j’ai l’habitude de toujours les garder fermés quand je suis au lit entre les draps, qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit, que je dorme ou que je sois éveillé, cela afin de savourer pleinement le confort d’un lit. Car un homme ne peut prendre une conscience juste de lui-même que les yeux fermés, comme si les ténèbres étaient vraiment l’élément naturel de notre essence, cependant que la lumière est plus favorable à l’argile dont nous sommes pétris. Tandis que j’ouvrais alors les yeux, sortant de cette obscurité agréable et voulue pour plonger dans l’ombre extérieure, imposée et épaisse, des minuits non illuminés, un revirement désagréable s’opéra en moi. Aussi ne fis-je aucune objection à Queequeg qui suggérait de rallumer la lampe, puisque nous étions parfaitement réveillés, et qu’il souhaitait d’autre part ardemment tirer quelques paisibles bouffées de son tomahawk. Il faut le dire, si la nuit précédente j’avais éprouvé une répugnance profonde à ce qu’il fumât au lit – et c’est à cela qu’on s’aperçoit à quel point nos plus rigides préjugés s’assouplissent lorsque l’amour vient à les courber – cette nuit, je n’aimais rien tant que d’avoir Queequeg fumant à mes côtés et même au lit tant il semblait alors pénétré d’une joie sereine et familière. Je ne me sentais plus soucieux à l’excès de la police d’assurance du patron! Je n’étais sensible qu’à l’intense et réconfortant partage d’une pipe et d’une couverture avec un véritable ami. Nos vareuses poilues sur les épaules, nous nous passions le tomahawk, jusqu’à ce que la fumée suspendît au-dessus de nous un baldaquin bleu, illuminé par la lampe que nous venions de rallumer.
Que ce rideau mouvant emportât le sauvage vers de très lointains décors, je ne sais, toujours est-il qu’il se mit à parler de son île natale et, ardent à connaître son histoire, je l’encourageais à me la conter. Il fut heureux d’accéder à mon désir. À ce moment-là j’eus grand-peine à comprendre simplement quelques mots, mais des conversations ultérieures me rendirent plus familière sa phraséologie décousue et me permettent de retracer à présent le récit tel qu’on peut le reconstituer d’après la simple ébauche que j’en donne.
CHAPITRE XII Récit d’une vie
Queequeg était natif de Rokovoko, une île très lointaine dans l’ouest et dans le sud. Elle ne figure sur aucune carte, c’est le propre des endroits vrais.
Lorsqu’un sauvage frais éclos court librement dans ses forêts natales, vêtu d’un pagne de feuilles, suivi par de grignotantes chèvres, il n’est rien de plus qu’un adolescent; toutefois, dans l’âme ambitieuse de Queequeg couvait alors un fervent désir de voir de la chrétienté autre chose qu’un occasionnel échantillon fourni par les baleiniers. Son père était un grand chef, un roi; son oncle un grand prêtre, et il se vantait d’avoir, du côté maternel, des tantes qui étaient les épouses d’invincibles guerriers. Il avait du bon sang dans les veines, du sang bleu, je le crains, tristement corrompu par le penchant cannibalesque dans lequel son ignorante jeunesse avait été entretenue.
Un navire, en provenance de Sag Harbor, relâcha dans la baie paternelle, et Queequeg demanda à s’y embarquer pour les terres chrétiennes, mais, l’équipage du navire étant au complet, sa requête fut repoussée et toute l’influence de son royal père resta inefficace. Mais Queequeg s’était fait un serment. Seul dans son canoë, il pagaya jusqu’à un détroit qu’il semblait impossible au navire d’éviter après avoir quitté l’île. Il était bordé d’un côté par un récif de corail, de l’autre par une bande de terre basse couverte de palétuviers émergeant de l’eau. Dissimulant son canoë parmi ces buissons, la proue pointant vers la mer, il s’assit à l’arrière, tenant bas sa pagaie, et lorsque le navire passa à portée il jaillit comme une flèche, gagna ses flancs, d’un coup de pied fit chavirer et sombrer son embarcation, grimpa aux chaînes et se jetant de tout son long sur le pont, il s’agrippa à une boucle d’amarrage et jura de ne pas lâcher prise dût-on le hacher menu.
En vain le capitaine le menaça-t-il de le jeter par-dessus bord, en vain suspendit-on un sabre d’abordage au-dessus de ses poignets nus; Queequeg était fils de roi et Queequeg était inébranlable. Frappé par cette intrépidité désespérée et par ce désir farouche de voir la chrétienté, le capitaine s’adoucit enfin et lui dit de se considérer comme chez lui à bord. Toutefois ce superbe jeune sauvage, ce prince de Galles des mers, ne vit jamais la cabine du capitaine. Il fut inscrit comme matelot et on fit de lui un baleinier. Mais tel le tsar Pierre qui était satisfait de travailler sur n’importe quel chantier naval des villes étrangères, Queequeg ne reculait devant aucun travail prétendu ignoble, s’il pouvait acquérir ainsi l’heureux pouvoir de rapporter quelque lumière à ses ignorants compatriotes. Car, me dit-il, il était poussé par un désir profond d’apprendre des chrétiens les arts qui auraient ajouté au bonheur des siens et, qui plus est, les auraient rendus meilleurs. Mais hélas! les habitudes des baleiniers eurent tôt fait de le convaincre que les chrétiens pouvaient être à la fois malheureux et méchants; infiniment plus que tous les païens de son père. Arrivé enfin dans le vieux Sag Harbor, il vit ce que les marins y faisaient puis, allant à Nantucket, il vit à quoi ils dépensaient leurs paies là aussi, et le pauvre Queequeg considéra la cause comme perdue. Il pensa: c’est un monde pourri sous tous les méridiens et je mourrai païen.
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