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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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La figure du bon Jaffret s’inonda de larmes. Le talon du prince écrasa par vengeance le front déjà froid du comte Julian.

– Fouillons le mort! s’écria-t-on.

Car la même idée était venue à tous. Le colonel s’était vanté d’avoir condensé le trésor à ce point qu’il eût pu le mettre dans sa petite boîte d’or.

On se jeta sur le cadavre. On commença à le dépouiller. On l’eût ouvert très certainement pour interroger ses entrailles!

Mais Marguerite, sans mot dire, avait avancé la main à l’intérieur de la caisse. La meute entendit le bruit d’une plaque métallique qu’on dérangeait.

XXXIV La foudre

On laissa le corps, on se rua vers la caisse.

On vit… Assurément, le fantôme du cimetière avait un peu exagéré en parlant de sa tabatière, sur laquelle était le portrait de l’empereur de Russie. Mais il n’avait pas exagéré beaucoup.

Ce qu’on vit était le trésor – l’immense trésor des Habits Noirs.

Le fruit d’un demi-siècle de pillages légendaires, de rapines organisées, centralisées, le produit de la plus grande, de la plus parfaite machine à voler que les ingénieurs du crime aient construite jamais.

Et ce qu’on vit aurait pu entrer aisément dans le sac de velours brodé qui pendait, selon la mode d’alors, au coude de la comtesse Marguerite.

C’étaient deux petits tas de papiers dont la réunion aurait donné la valeur d’un volume de la collection du libraire Charpentier.

L’un des tas se composait de bank-notes, l’autre de récépissés de dépôts en banque.

Le premier bank-note portait ce chiffre: Fifty thousand pounds (cinquante mille livres sterling ou 1 250 000 francs).

On lisait sur le premier récépissé: Ten thousand LB. per annum, (rente de 10 000 livres ou 250 000 francs, ce qui donne un capital approximatif de cinq millions de francs).

L’addition des feuilles de ce volume Charpentier, si elles se ressemblaient toutes, devait donner un total vertigineux.

Je ne sais pas comment cela se fit, mais à la vue de ce prodigieux amas de richesses, pistolets et poignards jaillirent d’eux-mêmes: toutes les mains apparurent armées.

Marguerite seule n’avait que sa clef, qu’elle approcha, après l’avoir retournée, de la serrure qui fermait le double fond grillagé, au travers duquel se montraient les bank-notes et les titres.

Sa main ne tremblait pas. Ses yeux brûlaient profondément. Il y avait autour de sa beauté une auréole de fanatique recueillement.

– Tout cela est à moi! prononça-t-elle avec lenteur d’une voix que les autres ne lui connaissaient pas.

La clef grinça dans la serrure.

Chacun de ceux qui étaient là répétait en lui-même:

– Tout cela est à moi!

Le même délire affolait toutes les têtes. Marguerite dit encore:

– Je ne veux rien partager.

Samuel brandit son pistolet d’un geste extravagant.

– Pas de partage! s’écria-t-il.

– Tout au dernier vivant! acclama le Prince, dont les lèvres avaient de l’écume.

La grille s’ouvrit.

Ils se ruèrent aussitôt sur la caisse ou plutôt les uns contre les autres, saisis d’une frénésie aveugle, essayant de prendre et de frapper à la fois.

Mais la serrure, en jouant, avait produit un bruit faible et sec semblable à celui que rendait autrefois la batterie des fusils à pierre. Une lueur se fit à l’intérieur du coffre, éclairant le panneau du fond où des lettres blanches, jusqu’alors invisibles, ressortirent sur le noir.

Les lettres disaient: Mes chéris, j’emporte mes petites économies dans un monde meilleur ou pire. Nous allons tous savoir ça aujourd’hui. À tantôt!

La lueur venait d’une mèche phosphorique, allumée par un ressort que le jeu de la serrure avait détendu. La mèche brûla l’espace d’une seconde: juste le temps qu’il fallait pour lire ce testament moqueur, suprême sarcasme du colonel.

Puis le sol trembla terriblement, les murailles éclatèrent comme un canon qui crève, ensevelissant sous leurs débris la cachette et les malheureux qu’elle contenait. La mèche avait mis le feu à un fourneau chargé puissamment: la caisse venait de sauter.

Au moment de l’explosion, il y eut un grand cri d’agonie, puis le fracas des décombres – puis plus rien.

Les gens du quartier, appelés par le bruit, trouvèrent une large crevasse dans le mur, qui avait tenu bon à cause de son épaisseur extraordinaire. Au-devant du trou, il y avait un petit tas de ruines qui fumaient…

Ce même jour, vers la fin de l’après-midi, M meCanada, aidée par Échalot, était occupée à faire une malle dans la petite chambre du pavillon Gaillaud, que M mela comtesse de Clare avait empruntée la veille à Irène.

Irène, en costume de voyage, s’accoudait à l’appui de la fenêtre.

Sur le lit, Reynier, tout habillé, était étendu.

Au-dehors, rien n’était changé dans le paysage triste, mais charmant, que dessinaient les perspectives du Père-Lachaise. Aucune trace de la violation de sépulture ne restait autour de la tombe, entourée de frais massifs, et le soleil de six heures, frappant les lettres d’or, permettait de lire l’inscription mensongère:

Ci-gîtle colonel Bozzo-Corona, bienfaiteur des pauvres Reynier, sur le lit, était en proie à une fièvre ardente. À la fenêtre, Irène pleurait silencieusement.

– Si ça t’est égal, Amédée, disait M meCanada, ne bouscule pas trop les effets de la petite voisine. C’est simple, mais première qualité, et propre, ah! dame! comme du poulet!

Elle cligna de l’œil et ajouta tout bas:

– Son départ, vois-tu, c’est des scrupules honorables, en usage dans la haute société, mais n’empêche qu’à sa place je ne laisserais pas le pauvre jeune peintre tout seul, malade comme il est.

Échalot donna à sa reine une brassée de linge qu’il venait de prendre dans la commode.

– Comme ça, demanda-t-il tout bas, tu crois que monsieur Reynier serait le fils de mon infortuné patron, le cavalier Mora?

– La paix! c’est des histoires à faire frémir! La petite demoiselle dit qu’il a fait lui-même la fin du scélérat d’un coup de pic.

– Pour venger l’architecte, censé?

– La paix! si elle t’entendait ça lui raviverait sa douleur amère. M meCanada s’interrompit ici pour crier à pleine voix:

– Emportez-vous votre broderie, l’enfant? celle qui est sur le métier?

Irène ne répondit pas. Vous l’eussiez prise pour une morte si, de temps en temps, un sanglot n’eût soulevé sa poitrine.

– Tu vois bien qu’on peut causer à son aise, madame Canada, reprit Échalot. Elle n’entend goutte dans l’excès de son désespoir.

– Il y a donc, dit la brave femme, qui cessa de travailler, que la comtesse qui lui avait commandé c’te broderie n’a peut-être plus besoin de fauteuil ni de rien. Et pourtant il lui restait un souffle quand on l’a retirée des décombres. Tous les autres ont été épeluchés recta. Il n’en restait pas un membre entier. Voilà une coquine qui a la vie dure!

– Et le patron? demanda Échalot. Moi, je m’attache, tu sais… Maman Canada haussa les épaules.

– Son cadavre n’avait pas une égratignure, répondit-elle. Il avait encore son déguisement de religieuse. Ça lui allait comme un gant, rapport à ses joues sans barbe… Et c’est là que j’ai vu, ajouta-t-elle en baissant la voix, qu’il ressemblait comme deux gouttes d’eau au peintre ici présent…

– Est-ce fini, bonne voisine? demanda Irène d’une voix brisée. Elle se retourna, si pâle, qu’Échalot avança la main pour la soutenir.

Reynier l’entendit et se souleva sur son séant plus pâle qu’elle.

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