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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Il passa et ne s’arrêta qu’à cet endroit, bien connu de nos lecteurs, où le vieux mur du jardin Bozzo-Corona faisait face à la maison dont Vincent Carpentier avait loué jadis, sous un nom d’emprunt, le dernier étage.

Aucun changement encore en ce lieu, si ce n’est qu’on avait mis une petite croix au-dessus de la porte du jardin, à cause de la pieuse et nouvelle destination de l’hôtel, occupé par des religieuses.

Vincent leva la tête pour regarder la fenêtre de son ancienne chambre, aux carreaux de laquelle les premières lueurs de l’aube mettaient un terne reflet.

– C’est là! murmura-t-il avec une émotion grave, c’est là que j’ai vécu de longues nuits de travail, de calcul, d’ivresse. Mon âme se trempait. La vertu de l’or passait en moi à mon insu. Je traversais l’épreuve de la souffrance pour devenir invincible et invulnérable.

Il avait, en songeant ainsi, la sereine fierté d’un vainqueur dès longtemps habitué au triomphe.

Ses yeux interrogèrent les deux bouts de la rue des Moineaux, où personne ne passait.

Il s’éloigna le plus possible du mur et sembla recueillir sa force comme un clown qui va tenter un saut extraordinaire. On eût dit que la pensée de franchir la muraille d’un bond avait tenté sa folie.

Ce n’était pas cela pourtant. Vincent, placé juste en face de la porte, prit un vigoureux élan, traversa toute la largeur de la rue et vint planter son talon ferré à la hauteur de la serrure.

Y avait-il du vrai au fond des illusions qui berçaient sa fièvre? Peut-être. La folie est une force. Le coup était si furieusement appliqué que la vieille porte craqua du haut en bas, tandis que le pêne sautait hors de sa gâche.

Vincent ne fut pas étonné le moins du monde. Il s’attendait à ce résultat. Du coude, il poussa la porte tremblante et entra comme chez lui.

Il y avait là encore des souvenirs. La longue comédie jouée par le colonel lors de la construction de la cachette, revint à l’esprit de Vincent. Il se vit descendre de ce fameux fiacre, dont le cocher jouait le rôle d’un préposé, demandant chaque soir, en passant une chimérique barrière: «N’avez-vous rien à déclarer?»

Il se vit encore traverser, les yeux bandés, ce même jardin qu’il prenait alors pour un verger campagnard.

Il se vit enfin, longtemps après, et quand la bataille était déjà engagée, surpris par les hommes du colonel, au moment où il descendit du mur, escaladé à l’aide d’un crampon et chargé de liens pour être amené, prisonnier, dans la chambre du Trésor.

Cette nuit avait laissé en lui des impressions si terribles que la sueur froide perça sous ses cheveux.

Il marchait cependant, non point vers la porte de l’hôtel située au ras du mur et par où on l’avait introduit, porté à bras comme un paquet, lors de sa dernière visite; non plus vers la porte à deux battants ouverte au-dessus du perron hors d’usage, dont les larges pierres étaient couvertes de mousse, mais bien vers l’extrémité orientale du bâtiment.

Là, il n’y avait point d’ouverture.

Les fenêtres étaient beaucoup au-dessus de la hauteur d’appui, surmontant un mur plein, percé de deux petits soupiraux grillés au niveau du sol.

C’était en cet endroit que, trois ans auparavant, par la croisée de son observatoire, Vincent avait vu la lueur voyageuse s’arrêter puis disparaître, – la lueur qu’il avait suivie si passionnément de fenêtre en fenêtre dans toute la longueur du rez-de-chaussée de l’hôtel.

Et c’était par une croisée ouverte à quelques pas de là, en retour sur les parterres, qu’il s’était évadé, échappant miraculeusement à la mort, et laissant vide le sombre théâtre où s’était jouée la tragi-comédie parricide: le comte Julian se fourrant dans la peau de son aïeul assassiné.

Ce tableau se représenta si vivement à l’esprit de Vincent Carpentier, qu’il y eut en lui comme un ressentiment de sa propre agonie. Un poids glacé lui écrasa le cœur, et tout son corps fut parcouru par un grand frisson.

Cependant, il n’hésita pas une seule minute. Après s’être orienté, il traça sur le mur, avec la pointe de son pic, quatre lignes formant un carré.

Cela fait, il prêta l’oreille. Aucun bruit ne venait de la rue, et la maison semblait morte.

Son visage exprimait une sorte de recueillement religieux.

– Les alchimistes étaient des fous, prononça-t-il avec une exaltation contenue, moi, j’ai cherché, j’ai trouvé l’âme du monde. Six pouces de pierre me séparent seuls du Grand-œuvre! Il leva son pic à deux mains en ajoutant:

– Je vais déchirer cela comme une feuille de papier!

Et, par le fait, le premier choc de son fer enleva un énorme éclat de pierre.

On eût dit, en vérité, un coup porté par la main d’un géant.

Au fond du vide laissé par l’éclat enlevé, et figurant un entonnoir très évasé, on voyait un petit trou rond de la largeur d’une lentille: du premier coup le pic avait percé la pierre d’outre en outre.

Ce petit trou apparut faiblement lumineux, et Vincent s’écria en brandissant de nouveau son pic:

– C’est la lampe! la lampe qui brille éternellement dans le sanctuaire d’or!

XXXIII Le sanctuaire

Au second coup, le pic, frappant l’ouverture, s’enfonça jusqu’au manche.

Vincent le retira et mit son œil au trou.

C’était bien la cachette qu’il avait construite lui-même ou plutôt minée dans l’épaisseur de l’ancien rempart de Paris, sur lequel l’hôtel Bozzo était en partie construit. Vincent Carpentier en reconnut les parois arrondies et stuquées.

Seulement, le contenu de la chapelle ne se ressemblait plus à lui-même. L’œil de Vincent chercha en vain les restes splendides du grand trésor matériel de la Merci, que le colonel lui avait montrés autrefois. Il n’y avait plus ni colonnes d’or, ni amas de pierres précieuses.

Vincent ne s’étonna point de cela. Il savait que le comte Julian, poussant à l’extrême la pensée de son aïeul, avait travaillé depuis trois ans à concentrer, à quintessencier en quelque sorte le trésor. Il savait encore, par le récit de maman Canada, qu’au cimetière, le fantôme, c’est-à-dire le comte Julian lui-même, s’était vanté d’avoir réduit le trésor à une expression si exiguë, que cette énorme quantité de millions aurait pu tenir dans sa petite tabatière russe.

C’était exagéré peut-être; les mensonges ne coûtaient rien au comte Julian, mais il devait y avoir quelque chose de vrai dans cette fanfaronnade, et Vincent était l’homme qu’il fallait pour comprendre l’étrange espoir du Père-à-tous, cherchant un moyen mystique et impossible de comprimer cette montagne de richesses, de distiller ce fleuve d’or pour en faire une gorgée qu’on lampe, une pastille qu’on avale: moins que cela encore, une vapeur qu’on respire, un souffle si subtil que l’âme put se l’assimiler et l’emporter au-delà du tombeau.

La folie de Vincent Carpentier allait précisément vers ces rêves du delirium aureum.

Il parcourut la cachette d’un long et ardent regard. L’émotion qui l’agitait profondément avait quelque chose de religieux.

Il ne vit personne dans la cachette, très suffisamment éclairée par la magnifique lampe qui pendait à la voûte.

Ce fut seulement au bout de quelques minutes qu’il se redressa. Le jour avait grandi; les arbres du jardin sortaient de l’ombre. Vincent eut un mouvement de colère et se dit:

«Voilà du temps perdu! Il faut regagner cela… À mon ouvrage!»

Et à dater de ce moment, il attaqua le mur avec une véritable furie, ne se donnant ni trêve ni relâche et prenant à peine le temps de respirer. Il ne s’accordait même pas le loisir d’étancher la sueur qui ruisselait de son front. Il frappait, il frappait, gémissant, soufflant comme un boulanger à la fatigue.

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