Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Chacun de ses coups faisait voler un éclat de pierre, et la brèche s’ouvrait avec une miraculeuse rapidité.

Vincent avait du rouge dans les yeux, mais sa figure restait toute pâle. Ses cheveux, quoiqu’ils fussent baignés, se dressaient et s’agitaient sur son crâne. Son exaltation mentale arrivait à un paroxysme effrayant. Ses lèvres crispées laissaient échapper des paroles sans suite, mais qui trahissaient la débauche de fiévreuses illusions qui saoulaient son triomphe. Il disait:

– Courage, vieil homme! mendiant! misérable! Hier connaissais-tu quelqu’un qui fût au-dessous de toi? Mains souillées, corps couvert de haillons, front noirci par la houille, faible, désespéré, vaincu, esclave!… Pousse ferme! Le sang qui bout dans ton cerveau ne te tuera pas! Tu as la force d’un colosse, de dix colosses! Tu es presque un Dieu, car tu commandes au démon d’or qui tient dans ses mains le monde!

Son dernier coup de pic jeta bas un quartier de pierre qui tomba bruyamment à l’intérieur, laissant libre le passage d’un homme.

Il s’arrêta, non point pour respirer, mais pour laisser jaillir de sa poitrine un grand râle de triomphe.

En ce moment, et comme il allait franchir la brèche, des pas précipités sonnèrent sur le pavé de la rue des Moineaux.

Il y avait un homme, puis une femme qui montaient tous les deux, séparés par un assez large intervalle.

Ils semblaient harassés par une longue course, la femme surtout.

L’homme avait ses habits souillés de terre comme si une lutte récente l’eût roulé sur le sol. Ses cheveux baignés de sueur se collaient à ses tempes.

La femme chancelait en marchant. Dans le demi-jour grisâtre qui descendait dans la rue, elle paraissait belle et toute jeune, malgré le désordre de ses vêtements.

À part ces deux passants, la rue était déserte.

L’homme n’arrêta pas sa course en passant devant la porte du jardin. Évidemment, il était là en pays inconnu.

Mais la femme lui cria:

– C’est là!

Et l’homme revint aussitôt sur ses pas.

De tout ceci, Vincent Carpentier n’avait rien entendu.

Il vivait dans son idée fixe comme dans une prison dont les murailles impénétrables ne laissent rien sourdre des choses du dehors.

Il entra dans la cachette juste au moment où l’homme, obéissant à l’avis de la jeune femme, redescendait la rue et gagnait la porte du jardin.

Le lecteur connaît trop bien la cachette dont Vincent Carpentier avait été l’architecte et le maçon sous la direction du colonel Bozzo-Corona, pour que nous ayons à la décrire de nouveau.

Il nous suffira de rappeler qu’elle était ménagée dans l’épaisseur considérable d’une vieille muraille, ayant appartenu à l’enceinte fortifiée de Paris, et servant d’ados à l’hôtel Bozzo, passé depuis peu à l’état de maison religieuse.

D’un côté, la cachette donnait dans l’alcôve de l’ancienne chambre à coucher du colonel, où nous fûmes témoins, certaine nuit, d’un drame sinistre: le meurtre du maître des Habits Noirs par le comte Julian, son petit-fils. De l’autre côté, la cachette s’adossait au jardin de l’hôtel, sur lequel aucune ouverture n’existait.

Seulement, le mur, creusé comme une noix, n’était plus qu’un trompe-l’œil, dissimulant à l’extérieur sa faiblesse extrême sous une apparence de robuste vétusté. Vincent savait d’avance où frapper pour percer d’un seul coup cette frêle enveloppe.

Là était le secret de sa réussite miraculeuse.

La dernière fois que Vincent avait vu la cachette, c’était de l’alcôve même du colonel où il gisait garrotté. Dire qu’il se souvenait, ce serait trop peu. Les impressions de cette nuit vivaient en lui et ne devaient mourir qu’avec lui.

Dans la veille comme dans le sommeil, son rêve avait si souvent rouvert cette porte magique au-delà de laquelle était le trésor!

Ses yeux voilés par la fièvre, mais avides et comme altérés de miracles fouillèrent la cachette d’un seul et brûlant regard qui en interrogea à la fois les moindres recoins.

La cachette était solitaire.

Au-devant de la porte fermée qui communiquait avec l’alcôve du colonel une caisse de fer se dressait.

À droite de la caisse et tout auprès se trouvait une couchette vide, mais où quelqu’un semblait avoir passé la nuit.

La lampe pendue à la voûte éclairait faiblement les parois circulaires et nues.

Vincent ne vit que cela.

Il marcha droit à la caisse dont les panneaux bronzés renvoyaient en reflets sombres les rayons de la lampe.

– Toi, dit-il, tu embarrasserais un serrurier; mais je me moque de tes secrets et de tes manigances. Voici une clef qui ouvre toutes les serrures!

Il leva son pic et le brandit au-dessus de sa tête, comptant bien ne frapper qu’un seul coup. Mais le pic s’échappa de ses mains et tomba sur le sol, où Vincent le suivit en rendant un sourd gémissement.

Un stylet italien, lancé par-derrière, venait de lui traverser le cœur.

Il eut encore la force de se retourner et son regard mourant reconnut sous son costume religieux la mère Marie-de-Grâce, qui était debout au-devant de la brèche.

Nous avons écrit bien des lignes pour raconter ce fait, qui fut rapide comme l’éclair. Entre l’entrée de Vincent et sa chute, il ne s’était pas écoulé la moitié d’une minute.

Juste le temps qu’il fallait pour traverser en courant l’espace compris entre la rue des Moineaux et la brèche récemment ouverte.

Et, en effet, l’homme que nous avons vu tout à l’heure passer franc devant la porte du jardin, puis revenir sur ses pas, rappelé par cette jeune femme inconnue qui lui avait dit: «C’est ici!» avait employé ce temps à franchir cette distance.

Au moment même où Vincent tombait à la renverse, l’homme atteignait le seuil de la brèche. Il était sans armes. La jeune femme le suivait toujours à quelques pas.

Vincent regardait de ses yeux éteints, mais agrandis par l’agonie, la mère Marie-de-Grâce, qui rejetait ses voiles en arrière, découvrant le visage imberbe du cavalier Mora.

Et les lèvres de Vincent s’agitèrent pour murmurer:

– Julian Bozzo! le parricide!

Celui-ci avait son sourire de chat-tigre.

– Bonhomme, dit-il en essuyant son stylet avec un pan de la propre houppelande de sa victime, tu t’es donné bien du mal pour trouver ton sépulcre. Mais console-toi, tu n’iras pas seul dans l’autre monde. Il y a place pour tous nos amis dans ce tombeau. L’or a vu le sang. Cela lui donne soif, et nous allons rire…

Il fut interrompu par un cri rauque de Vincent, qui prononça le nom de Reynier.

Le jeune peintre était debout sur la brèche, pâle, les habits en désordre et les cheveux épars.

Pas une parole ne fut dite.

Le comte Julian mit son stylet en arrêt selon l’art napolitain, et visa Reynier au cœur.

Mais le poignard ne frappa que le vide, parce que Reynier avait aperçu le pic, gisant sur les dalles de la cachette, et qu’il s’était baissé pour le saisir.

Le pic s’éleva, brandi à deux mains. On entendit le bruit horrible qu’il fit en déchirant les chairs du comte Julian.

Celui-ci s’affaissa auprès de Vincent, sur ses genoux, où il resta dressé malgré l’épouvantable profondeur de la blessure.

Irène, qui venait de franchir le seuil, s’était précipitée sur son père qui résistait à ses soins et balbutiait, en proie au suprême délire:

– Laisse-moi! Dis à Reynier qu’il crève la caisse! Je veux voir le trésor avant de mourir! je le veux, je le veux, je le veux!

Reynier, lui, restait pétrifié, comme s’il eût été touché par la foudre.

Le comte Julian lui dit à voix basse, mais distinctement:

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x