Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Il fut soulevé de nouveau à bras et porté sur son lit, sans donner signe de vie. La pendule, remontée naguère par Morand, marquait dix heures moins le quart.

Au bout de vingt minutes environ, Tardenois revint et dit:

– J’ai trouvé un docteur.

Et il s’effaça pour donner passage au médecin.

C’était un homme de grave tournure, mais jeune et remarquablement beau de visage. Il y a, dit-on, dans la règle des quakers, un article qui ordonne de regarder franc, quoi qu’il advienne. C’est une bonne loi et tout à l’honneur des quakers. Tel était le regard calme et doux que ce jeune médecin promena sur les assistants en traversant la chambre.

Il s’approcha du lit. Le malade et lui semblaient avoir le même âge.

Le jeune docteur examina son nouveau client selon l’art, très attentivement, mais très rapidement aussi et en homme sûr de sa pratique.

– Il n’est pas mort, dit-il, mais ses heures sont désormais comptées.

– Recouvrera-t-il sa connaissance? demanda M. Morand.

– Je le crois. Versez de l’eau dans un verre.

Le jeune docteur avait tiré de sa poche une boîte recouverte en chagrin noir, un peu plus grande qu’une tabatière, et sur laquelle on pouvait lire cette sentence latine, gravée en lettres d’or:

Simila similibus curantur.

Il l’ouvrit et y choisit, parmi beaucoup d’autres, un très petit flacon de cristal, dont il enleva le bouchon microscopique. On regardait curieusement à l’entour; les agissements des médecins qui pratiquent la méthode de Samuel Hahnemann étaient alors beaucoup moins populaires qu’aujourd’hui.

Pendant que les globules transparents tombaient un à un dans le verre d’eau pure, Tardenois disait tout bas:

– Tous les médecins du quartier partis! C’est la Providence qui m’a fait mettre la main sur celui-là. Il est sorti du poste, ici près, où il avait remis sur pied une pauvre malheureuse, tombée de froid ou de faim, et je l’ai pris à la volée.

Le docteur, après avoir remué son mélange, qui restait clair comme de l’eau de roche, déposa le verre sur la table de nuit, et pressa légèrement les tempes du malade à l’aide des doigts étendus de sa main droite. Par-dessus le V très évasé, produit par cette pose de ses doigts, il souffla froid au centre du front.

Puis, ayant soulevé la couverture, il appliqua sa main gauche à plat sur l’épigastre.

Au bout de quelques minutes, la poitrine de M. le duc se dégonfla en un long souffle que tout le monde put entendre.

Le jeune docteur, alors, puisa au verre une pleine cuillerée d’eau, et la fit couler dans la bouche entrouverte du malade, qui rouvrit, presque aussitôt après, les yeux.

– Où est-elle? demanda-t-il d’une voix qui semblait venir de l’autre monde.

– De qui parle-t-il? interrogea le médecin.

Et, comme personne ne lui répondait, il se pencha au-dessus du malade pour répéter sa question:

– De qui parlez-vous?

Point de réponse encore. Les yeux du malade s’étaient refermés. Le médecin prit son chapeau pour se retirer.

– De quart d’heure en quart d’heure, vous donnerez une cuillerée, dit-il.

– Et c’est tout? demanda Tardenois.

– C’est tout.

– Mais si on avait besoin de vous?

– On n’aura pas besoin de moi.

– Cependant… insista M. Morand.

Le médecin, qui était déjà près du seuil, s’arrêta et atteignit son portefeuille, d’où il retira une carte. Il la mit entre les mains de Morand, et sortit. La carte portait: Docteur Abel Lenoir.

Ceux qui étaient là se regardèrent. Personne n’avait jamais vu l’homme, le nom était connu de tous.

– Est-il parti? demanda le malade d’une voix à peine intelligible. Sur la réponse affirmative qui lui fut faite, il rouvrit les yeux sans trop d’efforts, et, voyant tout ce monde autour de lui, il parut en éprouver de la colère. Sa main se souleva comme pour désigner la porte.

– Monsieur le duc veut que nous sortions? traduisit Tardenois. Un mouvement de tête répondit: Oui.

– Et personne ne doit rester avec monsieur le duc, pas même moi? insista le valet favori.

Le malade parvint à articuler:

– Non, rien que mon cousin Morand.

Aussitôt les domestiques se retirèrent, et la figure hâve du mourant exprima un contentement. Il fit signe à Morand de s’approcher:

– Je veux boire, dit-il.

Morand s’empressa d’emplir la cuiller, mais le malade la repoussa, et dit:

– Du vin.

– Ne craignez-vous pas…? commença Morand, effrayé.

– Je ne crains plus rien: du vin!

Le cousin pauvre n’osa pas désobéir. Il s’approcha du guéridon, déboucha une bouteille et versa un doigt de vin au fond d’un verre. Le malade était parvenu à se soulever sur le coude, tremblant de la tête aux pieds. Il regardait le verre: il dit:

– Encore!

Morand versa de nouveau quelques gouttes.

– Encore! répéta le malade frémissant de fièvre et d’impatience. Morand emplit cette fois le verre jusqu’à moitié et l’apporta, disant:

– C’est pour vous obéir, mon cousin.

Le duc saisit le breuvage avidement. Il en répandit une partie avant de le pouvoir porter à sa bouche, car sa misérable main était secouée à faire pitié; mais le verre sonna enfin contre les dents, qui le mordaient convulsivement, et il but.

– Ah! fit-il, épuisé, en lâchant le verre qui roula sur la pente des couvertures et vint se briser contre le parquet.

Il ajouta, un instant après:

– C’est du feu qui est dans ma gorge.

Puis une nuance rouge monta brusquement à ses joues, et il se dressa tout à fait, demandant:

– As-tu fait prévenir mon respectable ami, le colonel Bozzo?

– Oui.

– Doit-il venir?

– Il l’a promis.

– Peut-être est-il venu pendant que j’étais évanoui?

– Non, je vous l’affirme, il n’est pas encore venu.

– Ouvre la malle.

Morand avait justement à la main la clef qu’il avait arrachée tout à l’heure aux doigts raidis de son noble parent. Il s’agenouilla devant la malle et en fit jouer la serrure. La malle était pleine d’habits pliés avec soin.

– Ôte tout cela, dit le malade dont la voix se raffermissait, et qui se tenait droit sur son séant. J’aurais pu faire la chose moi-même, je suis fort maintenant. Voyons! dépêche! mets tout cela en tas, tu sais bien que je ne m’en servirai plus.

La malle fut vidée en un clin d’œil. Tout au fond, il y avait une couche de papiers.

– Apporte! ordonna le malade.

Morand fit des papiers une seule brassée et les déposa sur le lit. Aussitôt, la face rouge, les yeux creusés de fièvre, le duc se mit à les feuilleter avec une activité enragée. Sa main était ferme; sa parole ne chevrotait plus.

Il jeta hors du lit les premiers papiers consultés en disant:

– Brûle!

Et Morand, les prenant sur le parquet à mesure, les portait au foyer où ils étaient rapidement consumés. C’étaient des lettres pour la majeure partie. M. le duc en baisa quelques-unes au passage, mais il disait toujours:

– Brûle! brûle!

Et Morand brûlait.

Au train dont la besogne marchait, il ne fallut que peu de minutes pour achever le triage. Le monceau de papiers avait disparu. Il en restait seulement deux feuilles jaunies, ayant tournure d’actes publics.

M. le duc dit:

– Ceci est le nom de mon fils, si j’ai un fils, ceci est sa vie et sa fortune. Écoutez-moi bien, mon cousin Stuart: je n’ai connu en toute mon existence qu’un homme, un seul, en qui j’aie eu confiance absolue. Jurez-moi que si je viens à mourir ou à perdre connaissance avant l’arrivée de cet homme, vous lui remettrez ces deux pièces fidèlement.

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