Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Sa voix parlait de haut, mais avec des inflexions d’une douceur angélique. Tout à coup, ses genoux fléchirent d’un brusque mouvement et le malade étonné la vit prosternée à son chevet. Il voulut protester, elle lui ferma la bouche d’une main amie, qu’il baisa malgré lui passionnément.

– William, reprit-elle, ce n’est plus pour implorer votre pardon, c’est pour vous accorder le mien; c’est aussi pour que vous m’entendiez de plus près et que votre regard voie mieux au-dedans de mon âme. J’étais la fiancée d’un homme qui m’aimait ardemment; et que je croyais aimer; j’étais sa femme devant Dieu, et c’est envers lui que je suis criminelle, car nous avions un fils. L’homme dont je parle, et dont autrefois il vous peinait d’entendre prononcer le nom…

– Abel Lenoir! interrompit M. de Clare avec amertume.

– Abel Lenoir, poursuivit-elle, ne reculait pas devant notre union, au contraire. Quelque chose en lui est plus grand que son amour, c’est le devoir…

– Vous l’aimiez, celui-là!

– Plût à Dieu que je l’eusse aimé comme il méritait d’être aimé! Je suis femme. Peut-être la noblesse, la sainteté plutôt de ce cœur où jamais n’entra une pensée égoïste ou mauvaise, était-elle par trop au-dessus de moi…

– Qui donc aimiez-vous, alors? interrompit M. de Clare.

– Mon fils, répondit-elle en baissant les yeux, le petit enfant qui était dans son berceau entre nous deux…

– Et vous avez abandonné son père! s’écria le duc.

Il s’était relevé sur le coude; l’indignation rendait une force à sa voix.

Angèle courba la tête dans sa douleur humiliée. En elle, la sincérité du repentir s’imposait comme une évidence. Elle était si merveilleusement belle ainsi que le duc se renversa en arrière, vaincu par une angoisse d’amour.

– Oui, dit-elle, répétant la parole déjà prononcée: envers lui, je fus criminelle, et lui, mais lui seulement aurait le droit de me maudire…

– Qu’importe? Je le hais. L’avez-vous revu?

– Jamais, et ce n’est pas de lui que je viens vous entretenir, mais de vous. J’en appelle à vos souvenirs, William. Vous étiez beau, brillant, vous aviez cette couronne de passions et de folies qui nous attire, dit-on, nous autres femmes; vous étiez noble presque autant qu’un roi, et riche à réaliser les souhaits des contes de fées. Quand notre mauvais sort nous plaça en face l’un de l’autre, quel accueil reçûtes-vous!

M. de Clare garda le silence.

– Avez-vous oublié, continua Angèle, que bien des fois, ah! plus de cent fois, je vous ai dit: il y a un secret qui me sépare de vous!…

– Je croyais que c’était un prétexte, balbutia le duc, j’avais si grande terreur de n’être pas aimé!

– Vous étiez aimé, William, comment pourrai-je vous dire cela? aimé d’une autre tendresse, mais plus vivement peut-être qu’Abel. J’étais bien enfant: avais-je seize ans révolus? Vous m’apparaissiez comme un soleil; mais à travers vos rayons, je voyais au moins des taches. Toutes les curiosités de mon âge et toutes les frayeurs aussi étaient éveillées par vous en moi. Cependant, et c’est ici qu’il faut m’écouter, je n’aurais jamais consenti à devenir votre femme sans les conseils du marquis…

– Votre père, dit M. de Clare avec une nuance de mépris.

– Oh!… fit Angèle en se redressant de son haut. Il y avait dans sa voix de l’horreur et du dégoût.

– M. le marquis de Tupinier n’est-il pas votre père?

– Non, grâce au ciel! cette honte, cette douleur me sont au moins épargnées.

– Alors, comment ai-je pu le croire si longtemps?

Les paroles se pressaient sur les lèvres d’Angèle, on voyait bien qu’elle était sûre de vaincre pourvu qu’il lui fût permis de plaider; mais depuis quelques minutes, son regard, attaché à celui du malade, suivait avec inquiétude le progrès visible de sa faiblesse.

– Monsieur le duc, demanda-t-elle, ne voulez-vous point prendre un instant de repos? La fatigue vous accable.

– Parlez, répondit M. de Clare, dont la voix sèche et sourde allait s’éteignant; si je n’ai plus beaucoup de temps, ne le dépensez pas au moins en subterfuges.

Angèle sembla se recueillir et dit:

– Je parlerai, vous saurez enfin ce qui me regarde, mais j’abrégerai, je vous en préviens, parce que je ne suis pas venue ici pour moi.

– Voulez-vous dire que vous êtes venue pour moi?

– Je ne mentirai pas, monsieur le duc, vous êtes mon mari, et malgré vos torts, je garde pour vous une respectueuse affection. Mais je suis venue surtout pour mon fils, pour celui de mes fils qui vous appartient et qui, à ce titre, doit être, après vous, le prince de Souzay et le duc de Clare.

IV Le parrain d’Angèle

– Vous ne m’avez jamais parlé que d’amour, reprit Angèle, jusqu’au jour où j’ai consenti à vous suivre en Écosse, où nous fûmes mariés malgré la volonté de votre famille. Consultez votre mémoire; en ce temps-là, chaque fois que j’essayais d’entamer une explication, vous me fermiez la bouche parce qu’il vous semblait que je voulais opposer des prétextes à l’accomplissement de vos désirs. J’appelais M. le marquis de Tupinier mon parrain parce que je suis, en effet, sa filleule. Il vous a dit peut-être qu’il était mon père…

– Il me l’a dit, affirma le malade.

– Je devine dans quel but. Vous lui avez compté des sommes importantes…

– Passez! cet homme est un misérable.

– Bien plus misérable encore que vous ne pouvez le croire. Ce fut chez lui qu’on me conduisit quand je sortis de pension, où j’avais appris la mort de mon père et de ma mère; je venais d’atteindre ma dixième année; depuis lors, je n’ai pas connu d’autre famille que lui. Ce fut Abel qui me sauva de ses premières tentatives, et, sans le marquis, je serais la femme d’Abel…

– Et heureuse, interrompit le duc avec une ironique amertume.

– Peut-être… Le marquis détestait deux fois Abel, qui était pauvre et bon, et brave. Abel lui faisait peur, et on ne pouvait rien tirer de lui. Vous, il vous haïssait aussi, mais vous étiez riche, et sa cupidité vous choisit.

«Vous savez de quelle race nous sommes. Le marquis était entré dans le monde par la bonne porte, il avait une fortune honorable et un nom sans tache, il était apparenté noblement: vous vous faisiez honneur d’être notre cousin, monsieur le duc.

«À l’époque de notre mariage, rien ne restait de tout cela qu’une apparence à laquelle peu de gens se trompaient, et j’ai cru souvent que votre erreur à vous était volontaire. Le marquis était tombé très bas; il a descendu encore quelques degrés depuis ce temps-là et sa chute sera plus profonde encore. Ne me demandez pas quel vice l’a précipité, il les a tous et le crime ne l’arrêterait pas: dans la boue de cette âme, il y a du sang.

«Pour la réalisation de ses projets, et il en avait de plusieurs sortes, il avait dû me témoigner dès mon enfance une extrême bonté. J’avoue que j’avais été heureuse de quitter le couvent pour sa maison, je l’aimais bien, il me gâtait. Son indignation quand il découvrit le pauvre roman de ma jeunesse fit beaucoup d’impression sur moi. Il eut l’adresse d’éloigner Abel au moyen d’une fausse lettre de moi, où j’étais censée le congédier en lui reprochant d’avoir abusé de mon ignorance, et, profitant aussitôt de ce départ, il accusa son absence de trahison.

«Quand je vous vis pour la première fois, je me croyais abandonnée. Et je ne peux pas vous dire quelle reconnaissance je gardais à mon parrain, à mon tuteur, à l’homme enfin qui me tenait lieu de père, pour sa mansuétude et sa tendre indulgence. Cela me donna confiance en lui. Il me dit: «Ta réhabilitation est désormais l’affaire de ma vie. Si tu suis exactement mes conseils, ton passé est mort, je te mettrai à même de faire le bonheur d’un honnête homme, et ton fils sera heureux.»

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