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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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– Voulez-vous prendre un doigt de vin, prince?

– Non…

Ses lèvres continuèrent de remuer lentement, mais sans produire aucun son. Morand crut comprendre qu’il demandait un médecin.

– Nous en avons un qui demeure près d’ici, dit-il, un savant et un saint; je ne l’ai jamais vu, mais tout le monde sait le nom du Dr Abel Lenoir.

Ce nom produisit sur le malade un effet extraordinaire. Il se leva tout d’une pièce comme si une décharge d’électricité l’eût dressé sur son séant et son visage blême prit une expression si effrayante que Tilde se colla au mur en poussant un cri de terreur.

– Pardonnez-moi, balbutia Morand, je n’ai pas voulu…

– Ai-je un fils? prononça pour la troisième fois le mourant qui se laissa retomber sur son oreiller.

Au bout d’un instant, il demanda encore:

– Combien de minutes après neuf heures?

– Huit, répondit Morand.

– Avez-vous pris soin de tenir ouverte la porte qui est au bout du jardin?

– Oui, prince. J’ai obéi en cela comme en tout ce qu’ordonnait votre lettre.

– Huit minutes, dit tout bas le malade, et je lui avais écrit: «Je me meurs…»

Il s’interrompit et sembla tendre l’oreille.

– Écoutez! fit-il.

Le papa Morand écouta, mais il n’entendit rien.

– C’est que vous n’êtes pas pour mourir, dit M. de Clare avec son morne sourire. Allez, mais non pas dans la chambre voisine. Soyez au rez-de-chaussée; je ne veux pas qu’on entende ce qui sera dit ici.

– Cependant, objecta Morand, si vous aviez besoin…

Le gland d’un cordon de sonnette pendait au coin de la cheminée. M. de Clare montra qu’il pouvait l’atteindre en étendant le bras.

Morand sortit, et Tilde, délivrée, se précipita sur ses pas.

Dès que M. le duc fut seul, il recommença à prêter l’oreille, et bien qu’aucun bruit appréciable ne se fît, il éleva la voix pour dire:

– Entrez, madame!

Et tout aussitôt s’ouvrit la porte qui faisait face à celle par où Morand était sorti.

III Angèle

Une femme parut sur le seuil, et s’y arrêta pour jeter un regard dans le salon. Elle était grande et admirablement gracieuse dans sa taille dont une robe noire dessinait les contours. Un voile épais de dentelle noire retombait sur son visage, et pourtant je ne sais quel rayonnement de jeunesse et de beauté traversa l’atmosphère lugubre du salon.

Vénus ne se déguise pas, a dit le poète latin: incessu patuit dea; un mouvement la trahit, un geste la dévoile. Ainsi en est-il de tous les chefs-d’œuvre de Dieu. Cachez une rose et son parfum la dénoncera.

Mais dans le vers de Virgile, Vénus marche, et c’est à son allure divine qu’elle est reconnue: celle-ci, la femme arrêtée au seuil, ne bougeait pas; le charme étrange dont je viens de parler s’épandait de son immobilité même.

– Angèle! murmura le malade dont l’œil eut une lueur ardente, pendant que ses pauvres joues pâles reprenaient une nuance de vie, approchez-vous de moi. Je vous remercie d’être venue.

Elle traversa aussitôt la chambre d’un pas rapide, mais silencieux. La panthère, cette créature charmante et terrible, marche sur des coussinets de velours. Le malade tremblait comme l’enfant qui a désiré violemment et qui voit tout à coup surgir son souhait accompli.

Elle s’arrêta à deux pas du chevet de son mari (car cette femme était M mela princesse de Souzay, duchesse de Clare depuis la mort du général), à la place même où Morand était naguère.

Elle n’avait pas encore parlé, mais tout en elle disait la profonde émotion qui la poignait.

– Angèle! répéta le malade comme s’il eût éprouvé à prononcer ce nom une volupté mortelle qui l’exaltait et le brisait à la fois, approchez-vous.

Elle obéit.

– Donnez-moi votre main.

Elle obéit encore, mais quand le malade voulut porter cette main à ses lèvres, elle la retira, disant tout bas:

– Ne faites pas cela, monsieur le duc!

Il répondit, et son accent était plein de prières:

– Ne voyez-vous pas que je vais mourir?

L’étoffe de la robe et le voile eurent un frémissement.

– Je voudrais, dit-elle, de sa voix grave et harmonieuse comme un chant, prolonger votre vie au prix de la mienne!

Un sourire incrédule erra sur les lèvres de M. de Clare, qui murmura:

– Vous serez libre après ma mort. Elle baissa la tête et ne répliqua point.

– Que je vous voie encore une fois! dit-il. Aussitôt, elle leva son voile.

Ce fut comme un éblouissement dans cette chambre de deuil: un front de jeune fille, tout radieux de noble candeur sous la richesse d’une adorable chevelure blonde, de cette nuance qui brûle et rafraîchit la bouche dans le baiser; un regard de femme, doux et tranchant comme le fil de ces lames damasquinées où l’acier mat étincelle d’or, un nez droit, ailé délicatement, une bouche sérieuse où se devinaient les enchantements du sourire, un cou flexible aux lignes caressantes, et sur tout cela le charme éclatant, qui ne se définit pas, le charme de l’épanouissement accompli, mais tout jeune, prodiguant le trésor de ses premiers parfums.

Son âge? L’aîné de ses fils avait douze ans, mais il y a un miracle de jeunesse dans la parfaite beauté. Et celle-ci était «belle à la folie» comme avait dit M. le prince de Souzay, qui n’était pas encore duc de Clare, en la voyant pour la première fois.

Belle de toutes les beautés, régulière et piquante, pleine en même temps de tendresses et de fiertés, rieuse et digne, hautaine avec des souplesses imprévues; elle avait tout, jusqu’à la gentillesse qui semblait si fort au-dessous d’elle.

Quand elle releva son voile, deux larmes suspendues à ses longs cils roulèrent sur la pâleur veloutée de ses joues.

Le duc laissa échapper un gémissement. La joie douloureuse qu’il éprouva était trop forte pour lui. Il ferma ses paupières éblouies.

– Vous êtes plus belle que mes souvenirs de bonheur! dit-il, parlant pour lui-même avec la voix de l’extase. Je me suis reproché souvent de vous avoir aimée; qui donc aurait pu ne pas vous aimer?…

«Mais vous avez souffert, vous aussi, Angèle? s’interrompit-il en la contemplant de nouveau.

– Oui, dit-elle, je souffre, c’est vrai.

– Cela vous serait-il un soulagement si je vous pardonnais avant de mourir?

D’un mouvement rapide comme l’éclair elle se pencha et mit un baiser sur sa main. Il en eut un choc dont la violence l’épuisa, et il pleura à son tour, balbutiant:

– Si vous aviez eu confiance en moi, comme nous aurions été heureux!

Elle se redressa, son émotion n’existait plus.

– Jamais, prononça-t-elle froidement, je ne vous ai trompé, monsieur le duc. Si j’accepte votre pardon avec reconnaissance, c’est que j’ai été votre malheur, mais cela, en dehors de ma volonté et malgré moi.

Pour la seconde fois, le malade ferma les yeux. Au bout d’un instant, il demanda:

– Mon fils est-il vivant?

– Oui, dit-elle.

– Et le vôtre?

– Oui.

C’était le même mot, mais l’accent était si différent que M. de Clare retomba tout au fond de sa mortelle tristesse. Il dit:

– Je pourvoirai au sort de votre fils, madame.

– Je ne vous ai rien demandé, répondit-elle.

– C’est vrai, vous êtes fière pour lui. Celui-là, vous l’aimez, mais l’autre… Mon fils est condamné. Il n’a jamais eu de père, et il n’aura pas de mère, Angèle! Angèle! Je vous hais et je vous maudis!

Angèle ne pleurait plus, mais sa belle tête pensive s’inclinait.

– Prince, dit-elle, vous ne savez rien de moi. Votre fils est mon fils, Dieu m’est témoin que je veux remplir mes devoirs de mère. Je suis ici pour cela. Vous vous trompez en croyant me haïr, et vous n’avez pas le droit de me maudire.

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