Pierre de Beaumarchais - Le Barbier de Séville

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Le comte Almaviva est éperdument amoureux de Rosine, future femme d'un vieux docteur, Bartholo. Le comte suit les futurs époux jusqu'à Séville où il retrouve son ancien valet Figaro. Celui-ci est désormais barbier dans la maison du docteur. Les deux compères vont tenter d'unir le comte à la belle Rosine malgrès toutes les précautions prises par Bartholo… Le docteur tente par tout les moyens d'empêcher d'autres hommes d'approcher sa future épouse. Mais toutes ces précautions seront bien inutiles puisque le comte s'unira tout de même à Rosine.

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FIGARO. Aussi mon parent vous estime-t-il infiniment.

ROSINE. Mais s'il allait faire quelque imprudence, monsieur Figaro, il nous perdrait.

FIGARO, à part. il nous perdrait! (Haut.) Si vous le lui défendiez expressément par une petite lettre… Une lettre a bien du pouvoir.

ROSINE lui donne la lettre qu'elle vient d'écrire. Je n'ai pas le temps de recommencer celle-ci; mais en la lui donnant, dites-lui… dites-lui bien…

Elle écoute.

FIGARO. Personne, Madame.

ROSINE. Que c'est par pure amitié, tout ce que je fais.

FIGARO. Cela parle de soi. Tudieu! l'amour a bien une autre allure!

ROSINE. Que par pure amitié, entendez-vous? Je crains seulement que, rebuté par les difficultés…

FIGARO. Oui, quelque feu follet. Souvenez-vous, Madame, que le vent qui éteint une lumière allume un brasier, et que nous sommes ce brasier-là. D'en parler seulement, il exhale un tel feu qu'il m'a presque enfiévré de sa passion, moi qui n'y ai que voir!

ROSINE. Dieux! j'entends mon tuteur. S'il vous trouvait ici…

Passez par le cabinet du clavecin, et descendez le plus doucement que vous pourrez.

FIGARO. Soyez tranquille. (A part, montrant la lettre.) Voici qui vaut mieux que toutes mes observations.

Il entre dans le cabinet.

Scène III

ROSINE, seule

Je meurs d'inquiétude jusqu'à ce qu'il soit dehors… Que je l'aime, ce bon Figaro! c'est un bien honnête homme, un bon parent! Ah! voilà mon tyran; reprenons mon ouvrage.

Elle souffle la bougie, s'assied, et prend une broderie au tambour.

Scène IV

BARTHOLO, ROSINE

BARTHOLO, en colère. Ah! malédiction! l'enragé, le scélérat corsaire de Figaro! Là, peut-on sortir un moment de chez soi sans être sûr en rentrant…?

ROSINE. Oui vous met donc si fort en colère, Monsieur?

BARTHOLO. Ce damné barbier qui vient d'écloper toute ma maison en un tour de main: il donne un narcotique à L'Éveillé, un sternutatoire à La Jeunesse; il saigne au pied Marceline; il n'y a pas jusqu'à ma mule… Sur les yeux d'une pauvre bête aveugle, un cataplasme! Parce qu'il me doit cent écus; il se presse de faire des mémoires. Ah! qu'il les apporte!… Et personne à l'antichambre! On arrive à cet appartement comme à la place d'armes.

ROSINE. Et qui peut y pénétrer que vous, Monsieur?

BARTHOLO. J'aime mieux craindre sans sujet que de m'exposer sans précaution. Tout est plein de gens entreprenants, d'audacieux… N'a-t-on pas, ce matin encore, ramassé lestement votre chanson pendant que j'allais la chercher? Oh! je…

ROSINE. C'est bien mettre à plaisir de l'importance à tout!

Le vent peut avoir éloigné ce papier, le premier venu, que sais-je?

BARTHOLO. Le vent, le premier venu!… il n'y a point de vent, Madame, point de premier venu dans le monde! et c'est toujours quelqu'un posté là exprès qui ramasse les papiers qu'une femme a l'air de laisser tomber par mégarde.

ROSINE. A l'air, Monsieur?

BARTHOLO. Oui, Madame, a l'air.

ROSINE, à part. Oh! le méchant vieillard!

BARTHOLO. Mais tout cela n'arrivera plus; car je vais faire sceller cette grille.

ROSINE. Faites mieux; murez les fenêtres tout d'un coup: d'une prison à un cachot, la différence est si peu de chose!

BARTHOLO. Pour celles qui donnent sur la rue, ce ne serait peut-être pas si mal… Ce barbier n'est pas entré chez vous, au moins?

ROSINE. Vous donne-t-il aussi de l'inquiétude?

BARTHOLO. Tout comme un autre.

ROSINE. Que vos répliques sont honnêtes!

BARTHOLO. Ah! fiez-vous à tout le monde, et vous aurez bientôt à la maison une bonne femme pour vous tromper, de bons amis pour vous la souffler, et de bons valets pour les y aider.

ROSINE. Quoi! vous n'accordez pas même qu'on ait des principes contre la séduction de monsieur Figaro?

BARTHOLO. Oui diable entend quelque chose à la bizarrerie des femmes, et combien j'en ai vu de ces vertus à principes…!

ROSINE, en colère. Mais, Monsieur, s'il suffit d'être homme pour nous plaire, pourquoi donc me déplaisez-vous si fort?

BARTHOLO, stupéfait. Pourquoi?… pourquoi?… Vous ne répondez pas à ma question sur ce barbier.

ROSINE, outrée. Eh bien oui, cet homme est entré chez moi; je l'ai vu, je lui ai parlé. Je ne vous cache pas même que je l'ai trouvé fort aimable: et puissiez-vous en mourir de dépit!

Elle sort.

Scène V

BARTHOLO, seul

Oh! les juifs, les chiens de valets! La Jeunesse! L'Éveillé! L'Eveillé maudit!

Scène VI

BARTHOLO, L'ÉVEILLÉ

L'ÉVEILLÉ arrive en bâillant, tout endormi. Aah, aah, ah, ah…

BARTHOLO. Où étais-tu, peste d'étourdi, quand ce barbier est entré ici?

L'ÉVEILLÉ. Monsieur, j'étais… ah, aah, ah…

BARTHOLO. A machiner quelque espièglerie, sans doute? Et tu ne l'as pas vu?

L'ÉVEILLÉ. Sûrement je l'ai vu, puisqu'il m'a trouvé tout malade, à ce qu'il dit; et faut bien que ça soit vrai, car j'ai commencé à me douloir dans tous les membres, rien qu'en l'en-entendant par!… Ah, ah, aah…

BARTHOLO le contrefait. Rien qu'en l'en-entendant!… Où donc est ce vaurien de La Jeunesse? Droguer ce petit garçon sans mon ordonnance! Il y a quelque friponnerie là-dessous.

Scène VII

LES ACTEURS PRÉCÉDENTS, LA JEUNESSE

La Jeunesse arrive en vieillard avec une canne en béquille;

il éternue plusieurs fois.

L'ÉVEILLÉ, toujours bâillant. La Jeunesse?

BARTHOLO. Tu éternueras dimanche.

LA JEUNESSE. Voilà plus de cinquante… cinquante fois… dans un moment! (Il éternue.) Je suis brisé.

BARTHOLO. Comment! Je vous demande à tous deux s'il est entré quelqu'un chez Rosine, et vous ne me dites pas que ce barbier…

L'ÉVEILLÉ, continuant de bâiller. Est-ce que c'est quelqu'un donc, monsieur Figaro? Aah, ah…

BARTHOLO. Je parie que le rusé s'entend avec lui.

L'ÉVEILLÉ, pleurant comme un sot. Moi… Je m'entends!…

LA JEUNESSE, éternuant. Eh mais, Monsieur, y a-t-il… y a-t-il de la justice?…

BARTHOLO. De la justice! C'est bon entre vous autres misérables, la justice! Je suis votre maître, moi, pour avoir toujours raison.

LA JEUNESSE, éternuant. Mais, pardi, quand une chose est vraie…

BARTHOLO. Quand une chose est vraie! Si je ne veux pas qu'elle soit vraie, je prétends bien qu'elle ne soit pas vraie.

Il n'y aurait qu'à permettre à tous ces faquins-là d'avoir raison, vous verriez bientôt ce que deviendrait l'autorité.

LA JEUNESSE, éternuant. J'aime autant recevoir mon congé.

Un service terrible, et toujours un train d'enfer!

L'ÉVEILLÉ, pleurant. Un pauvre homme de bien est traité comme un misérable.

BARTHOLO. Sors donc, pauvre homme de bien! (Il les contrefait.) Et t'chi et t'cha; l'un m'éternue au nez, l'autre m'y bâille.

LA JEUNESSE. Ah, Monsieur, je vous jure que, sans Mademoiselle, il n'y aurait… il n'y aurait pas moyen de rester dans la maison.

Il sort en éternuant.

BARTHOLO. Dans quel état ce Figaro les a mis tous! Je vois ce que c'est: le maraud voudrait me payer mes cent écus sans bourse délier…

Scène VIII

BARTHOLO, DON BAZILE; FIGARO,

caché dans le cabinet, paraît de temps en temps, et les écoute.

BARTHOLO continue. Ah! don Bazile, vous veniez donner à Rosine sa leçon de musique?

BAZILE. C'est ce qui presse le moins.

BARTHOLO. J'ai passé chez vous sans vous trouver.

BAZILE. J'étais sorti pour vos affaires. Apprenez une nouvelle assez fâcheuse.

BARTHOLO. Pour vous?

BAZILE. Non, pour vous. Le comte Almaviva est en cette ville.

BARTHOLO. Parlez bas. Celui qui faisait chercher Rosine dans tout Madrid?

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