Pierre de Beaumarchais - Le Barbier de Séville

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Le comte Almaviva est éperdument amoureux de Rosine, future femme d'un vieux docteur, Bartholo. Le comte suit les futurs époux jusqu'à Séville où il retrouve son ancien valet Figaro. Celui-ci est désormais barbier dans la maison du docteur. Les deux compères vont tenter d'unir le comte à la belle Rosine malgrès toutes les précautions prises par Bartholo… Le docteur tente par tout les moyens d'empêcher d'autres hommes d'approcher sa future épouse. Mais toutes ces précautions seront bien inutiles puisque le comte s'unira tout de même à Rosine.

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BAZILE. il loge à la grande place, et sort tous les jours déguisé.

BARTHOLO. il n'en faut point douter, cela me regarde. Et que faire?

BAZILE. Si c'était un particulier, on viendrait à bout de l'écarter.

BARTHOLO. Oui, en s'embusquant le soir, armé, cuirassé…

BAZILE. Bone Deus! se compromettre! Susciter une méchante affaire, à la bonne heure; et pendant la fermentation, calomnier à dire d'experts; concedo.

BARTHOLO. Singulier moyen de se défaire d'un homme!

BAZILE. La calomnie, Monsieur! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien: et nous avons ici des gens d'une adresse!… D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné.

Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait?

BARTHOLO. Mais quel radotage me faites-vous donc là, Bazile? Et quel rapport ce piano-crescendo peut-il avoir à ma situation?

BAZILE. Comment, quel rapport? Ce qu'on fait partout pour écarter son ennemi, il faut le faire ici pour empêcher le vôtre d'approcher.

BARTHOLO. D'approcher? Je prétends bien épouser Rosine avant qu'elle apprenne seulement que ce comte existe.

BAZILE. En ce cas, vous n'avez pas un instant à perdre.

BARTHOLO. Et à qui tient-il, Bazile? Je vous ai chargé de tous les détails de cette affaire.

BAZILE. Oui, mais vous avez lésiné sur les frais, et dans l'harmonie du bon ordre, un mariage inégal, un jugement inique, un passe-droit évident, sont des dissonances qu'on doit toujours préparer et sauver par l'accord parfait de l'or.

BARTHOLO, lui donnant de l'argent. il faut en passer par où vous voulez; mais finissons.

BAZILE. Cela s'appelle parler. Demain, tout sera terminé:

c'est à vous d'empêcher que personne, aujourd'hui, ne puisse instruire la pupille.

BARTHOLO. Fiez-vous-en à moi. Viendrez-vous ce soir, Bazile?

BAZILE. N'y comptez pas. Votre mariage seul m'occupera toute la journée; n'y comptez pas.

BARTHOLO l'accompagne. Serviteur.

BAZILE. Restez, docteur, restez donc.

BARTHOLO. Non pas. Je veux fermer sur vous la porte de la rue.

Scène IX

FIGARO, seul, sortant du cabinet

Oh! la bonne précaution! Ferme, ferme la porte de la rue; et moi je vais la rouvrir au comte en sortant. C'est un grand maraud que ce Bazile! heureusement il est encore plus sot. Il faut un état, une famille, un nom, un rang, de la consistance enfin, pour faire sensation dans le monde en calomniant. Mais un Bazile! il médirait, qu'on ne le croirait pas.

Scène X

ROSINE, accourant; FIGARO

ROSINE. Quoi! vous êtes encore là, monsieur Figaro?

FIGARO. Très heureusement pour vous, Mademoiselle. Votre tuteur et votre maître à chanter, se croyant seuls ici, viennent de parler à coeur ouvert…

ROSINE. Et vous les avez écoutés, monsieur Figaro? Mais savez-vous que c'est fort mal!

FIGARO. D'écouter? C'est pourtant tout ce qu'il y a de mieux pour bien entendre. Apprenez que votre tuteur se dispose à vous épouser demain.

ROSINE. Ah! grands dieux!

FIGARO. Ne craignez rien; nous lui donnerons tant d'ouvrage, qu'il n'aura pas le temps de songer à celui-là.

ROSINE. Le voici qui revient: sortez donc par le petit escalier.

Vous me faites mourir de frayeur.

Figaro s'enfuit.

Scène XI

BARTHOLO, ROSINE

ROSINE. Vous étiez ici avec quelqu'un, Monsieur?

BARTHOLO. Don Bazile que j'ai reconduit, et pour cause. Vous eussiez mieux aimé que c'eût été monsieur Figaro?

ROSINE. Cela m'est fort égal, je vous assure.

BARTHOLO. Je voudrais bien savoir ce que ce barbier avait de si pressé à vous dire?

ROSINE. Faut-il parler sérieusement? il m'a rendu compte de l'état de Marceline, qui même n'est pas trop bien, à ce qu'il dit.

BARTHOLO. Vous rendre compte! Je vais parier qu'il était chargé de vous remettre quelque lettre.

ROSINE. Et de qui, s'il vous plaît?

BARTHOLO. Oh! de qui! De quelqu'un que les femmes ne nomment jamais. Que sais-je, moi? Peut-être la réponse au papier de la fenêtre.

ROSINE, à part. il n'en a pas manqué une seule. (Haut.) Vous mériteriez bien que cela fût.

BARTHOLO regarde les mains de Rosine. Cela est. Vous avez écrit.

ROSINE, avec embarras. Il serait assez plaisant que vous eussiez le projet de m'en faire convenir.

BARTHOLO, lui prenant la main droite. Moi! point du tout; mais votre doigt encore taché d'encre! Hein? rusée signora!

ROSINE, à part. Maudit homme!

BARTHOLO, lui tenant toujours la main. Une femme se croit bien en sûreté, parce qu'elle est seule.

ROSINE. Ah! sans doute… La belle preuve!… Finissez donc, Monsieur, vous me tordez le bras. Je me suis brûlée en chiffonnant autour de cette bougie; et l'on m'a toujours dit qu'il fallait aussitôt tremper dans l'encre: c'est ce que j'ai fait.

BARTHOLO. C'est ce que vous avez fait? Voyons donc si un second témoin confirmera la déposition du premier. C'est ce cahier de papier où je suis certain qu'il y avait six feuilles; car je les compte tous les matins, aujourd'hui encore.

ROSINE, à part. Oh! imbécile!…

BARTHOLO, comptant. Trois, quatre, cinq…

ROSINE. La sixième…

BARTHOLO. Je vois bien qu'elle n'y est pas, la sixième.

ROSINE, baissant les yeux. La sixième? Je l'ai employée à faire un cornet pour des bonbons que j'ai envoyés à la petite Figaro.

BARTHOLO. A la petite Figaro? Et la plume qui était toute neuve, comment est-elle devenue noire? Est-ce en écrivant l'adresse de la petite Figaro?

ROSINE, à part. Cet homme a un instinct de jalousie!…

(Haut.) Elle m'a servi à retracer une fleur effacée sur la veste que je vous brode au tambour.

BARTHOLO. Que cela est édifiant! Pour qu'on vous crût, mon enfant, il faudrait ne pas rougir en déguisant coup sur coup la vérité; mais c'est ce que vous ne savez pas encore.

ROSINE. Eh! qui ne rougirait pas, Monsieur, de voir tirer des conséquences aussi malignes des choses le plus innocemment faites?

BARTHOLO. Certes, j'ai tort. Se brûler le doigt, le tremper dans l'encre, faire des cornets aux bonbons pour la petite Figaro, et dessiner ma veste au tambour! quoi de plus innocent?

Mais que de mensonges entassés pour cacher un seul fait!…

Je suis seule, on ne me voit point; je pourrai mentir à mon aise. Mais le bout du doigt reste noir, la plume est tachée, le papier manque! On ne saurait penser à tout. Bien certainement, signora, quand j'irai par la ville, un bon double tour me répondra de vous.

Scène XII

LE COMTE, BARTHOLO, ROSINE

LE COMTE, en uniforme de cavalier, ayant l'air d'être entre deux vins, et chantant: “ Réveillons-la, etc. ” BARTHOLO. Mais que nous veut cet homme? Un soldat! Rentrez chez vous, signora.

LE COMTE chante “ Réveillons-la ”, et s'avance vers Rosine. Qui de vous deux, Mesdames, se nomme le docteur Balordo?

(A Rosine, bas.) Je suis Lindor.

BARTHOLO. Bartholo!

ROSINE, à part. il parle de Lindor.

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