Pierre de Beaumarchais - Le Mariage De Figaro

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Figaro est le valet du comte Almaviva, un grand d'Espagne, qui reconnaît les mérites de son serviteur. Celui-ci parvient à lui tenir tête grâce à son intelligence et sa gaieté. Mais Figaro va épouser sa chère Suzanne. Et son maître aimerait bien la lui voler. Marcelline, elle, aimerait épouser Figaro. La Comtesse voudrait récupérer son époux qui la néglige. Chérubin, de son côté, aime un peu tout le monde : la Comtesse, Suzanne, Fanchette… Manigances, mensonges, tromperies vont s'entremêler à plaisir !

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Il se retire près de la première coulisse à sa droite.

Scène 4

FIGARO, LA COMTESSE, avec les habits de Suzon, SUZANNE, avec ceux de la Comtesse, MARCELINE

SUZANNE, bas à la Comtesse. Oui, Marceline m'a dit que Figaro y serait.

MARCELINE. Il y est aussi; baisse la voix.

SUZANNE. Ainsi l'un nous écoute, et l'autre va venir me chercher. Commençons.

MARCELINE. Pour n'en pas perdre un mot, je vais me cacher dans le pavillon.

Elle entre dans le pavillon où est entrée Fanchette.

Scène 5

FIGARO, LA COMTESSE, SUZANNE

SUZANNE, haut. Madame tremble! est-ce qu'elle aurait froid?

LA COMTESSE, haut. La soirée est humide, je vais me retirer.

SUZANNE, haut. Si Madame n'avait pas besoin de moi, je prendrais l'air un moment sous ces arbres.

LA COMTESSE, haut. C'est le serein que tu prendras.

SUZANNE, haut. J'y suis toute faîte.

FIGARO, à part. Ah oui, le serein!

Suzanne se retire près de la coulisse, du côté opposé à Figaro.

Scène 6

FIGARO, CHÉRUBIN, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE

(Figaro et Suzanne retirés de chaque côté sur le devant.)

CHÉRUBIN, en habit d'officier, arrive en chantant gaiement la reprise de l'air de la romance. La, la, la, etc.

J'avais une.marraine,

Que toujours adorai.

LA COMTESSE, à part. Le petit page!

CHÉRUBIN s'arrête. On se promène ici; gagnons vite mon asile, où la petite Fanchette… C'est une femme!

LA COMTESSE écoute. Ah, grands dieux!

CHÉRUBIN se baisse en regardant de loin. Me trompé-je? à cette coiffure en plumes qui se dessine au loin dans le crépuscule, il me semble que c'est Suzon.

LA COMTESSE, à part. Si le Comte arrivait!…

Le Comte paraît dans le fond.

CHÉRUBIN s'approche et prend la main de la Comtesse qui se défend. Oui, c'est la charmante fille qu'on nomme Suzanne. Eh! pourrais-je m'y méprendre à la douceur de cette main, à ce petit tremblement qui l'a saisie; surtout au battement de mon coeur!. Il veut y appuyer le dos de la main de la Comtesse;

elle la retire.

LA COMTESSE, bas. Allez-vous-en!

CHÉRUBIN. Si la compassion t'avait conduite, exprès dans cet endroit du parc, où je suis caché depuis tantôt?…

LA COMTESSE… Figaro va venir.

LE COMTE, s'avançant, dit à part. N'est-ce pas Suzanne que j'aperçois?

CHÉRUBIN, à la Comtesse. Je ne crains point du tout Figaro, car ce n'est pas lui que tu attends.

LA COMTESSE. Qui donc?

LE COMTE, à part. Elle est avec quelqu'un.

CHÉRUBIN. C'est Monseigneur, friponne, qui t'a demandé ce rendez-vous ce matin, quand j'étais derrière le fauteuil.

LE COMTE, à part, avec fureur. C'est encore le page infernal!

FIGARO, à part. On dit qu'il ne faut pas écouter!

SUZANNE, à part. Petit bavard!

LA COMTESSE, au page. Obligez-moi de vous retirer.

CHÉRUBIN. Ce ne sera pas au moins sans avoir reçu le prix de mon obéissance.

LA COMTESSE, effrayée. Vous prétendez?…

CHÉRUBIN, avec feu. D'abord vingt baisers pour ton compte, et puis cent pour ta belle maîtresse.

LA COMTESSE. Vous oseriez?…

CHÉRUBIN. Oh! que oui, j'oserai. Tu prends sa place auprès de Monseigneur; moi celle du Comte auprès de toi: le plus attrapé, c'est Figaro.

FIGARO, à part. Ce brigandeau!

SUZANNE, à part. Hardi comme un page.

Chérubin veut embrasser la Comtesse; le Comte se met entre deux et reçoit le baiser.

LA COMTESSE, se retirant. Ah! ciel!

FIGARO, à part, entendant le baiser. J'épousais une jolie mignonne!

Il écoute.

CHÉRUBIN, tâtant les habits du Comte. (A part.) C'est Monseigneur! il s'enfuit dans le pavillon où sont entrées Fanchette et Marceline.

Scène 7

FIGARO, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE

FIGARO s'approche. Je vais…

LE COMTE, croyant parler au page. Puisque vous ne redoublez pas le baiser…

Il croit lui donner un soufflet.

FIGARO, qui est à portée, le reçoit. Ah!

LE COMTE…Voilà toujours le premier payé.

FIGARO, s'éloigne en se frottant la joue, à part. Tout n'est pas gain non plus, en écoutant.

SUZANNE, riant tout haut, de l'autre côté. Ah! ah! ah! ah!

LE COMTE, à la Comtesse, qu'il prend pour Suzanne.

Entend-on quelque chose à ce page? Il reçoit le plus rude soufflet, et s'enfuit en éclatant de rire.

FIGARO, à part. S'il s'affligeait de celui-ci!…

LE COMTE. Comment! je ne pourrai faire un pas… (A la Comtesse.) Mais laissons cette bizzarerie; elle empoisonnerait le plaisir que j'ai de te trouver dans cette salle.

LA COMTESSE, imitant le parler de Suzanne. L'espériez-vous?

LE COMTE. Après ton ingénieux billet! (Il lui prend la main.) Tu trembles?

LA COMTESSE. J'ai eu peur.

LE COMTE. Ce n'est pas pour te priver du baiser que je l'ai pris. Il la baise au front.

LA COMTESSE. Des libertés!

FIGARO, à part. Coquine!

SUZANNE, à part. Charmante!

LE COMTE prend la main de sa femme. Mais quelle peau fine et douce, et qu'il s'en faut que la Comtesse ait la main aussi belle!

LA COMTESSE, à part. Oh! la prévention!

LE COMTE. A-t-elle ce bras ferme et rondelet! ces jolis doigts pleins de grâce et d'espièglerie?

LA COMTESSE, de la voix de Suzanne. Ainsi l'amour…

LE COMTE. L'amour… n'est que le roman du coeur: c'est le plaisir qui en est l'histoire; il m'amène à tes genoux.

LA COMTESSE. Vous ne l'aimez plus?

LE COMTE. Je l'aime beaucoup; mais trois ans d'union rendent l'hymen si respectable!

LA COMTESSE. Que vouliez-vous en elle?

LE COMTE, la caressant. Ce que je trouve en toi, ma beauté…

LA COMTESSE. Mais dites donc.

LE COMTE… Je ne sais: moins d'uniformité peut-être, plus de piquant dans les manières, un je ne sais quoi qui fait le charme; quelquefois un refus, que sais-je? Nos femmes croient tout accomplir en nous aimant; cela dit une fois, elles nous aiment, nous aiment (quand elles nous aiment) et sont si complaisantes et si constamment obligeantes, et toujours, et sans relâche, qu'on est tout surpris, un beau soir, de trouver la satiété où l'on recherchait le bonheur.

LA COMTESSE, à part. Ah! quelle leçon!

LE COMTE. En vérité, Suzon, j'ai pensé mille fois que si nous poursuivons ailleurs ce plaisir qui nous fuit chez elles, c'est qu'elles n'étudient pas assez l'art de soutenir notre goût, de se renouveler à l'amour, de ranimer, pour ainsi dire, le charme de leur possession par celui de la variété.

LA COMTESSE, piquée. Donc elles doivent tout?…

LE COMTE, riant. Et l'homme rien? Changerons-nous la marche de la nature? Notre tâche, à nous, fut de les obtenir; la leur…

LA COMTESSE. La leur?…

LE COMTE. Est de nous retenir: on l'oublie trop.

LA COMTESSE. Ce ne sera pas moi.

LE COMTE. Ni moi.

FIGARO, à part. Ni moi.

SUZANNE, à part. Ni moi.

LE COMTE prend la main de sa femme. Il y a de l'écho ici, parlons plus bas. Tu n'as nul besoin d'y songer, toi que l'amour a faite et si vive et si jolie! Avec un grain de caprice, tu seras la plus agaçante maîtresse! (Il la baise au front.) Ma Suzanne, un Castillan n'a que sa parole. Voici tout l'or du monde promis pour le rachat du droit que je n'ai plus sur le délicieux moment que tu m'accordes. Mais comme la grâce que tu daignes y mettre est sans prix, j'y joindrai ce brillant, que tu porteras pour l'amour de moi.

LA COMTESSE, une révérence. Suzanne accepte tout.

FIGARO, à part. On n'est pas plus coquine que cela.

SUZANNE, à part. Voilà du bon bien qui nous arrive.

LE COMTE, à part. Elle est. intéressée; tant mieux!

LA COMTESSE regarde au fond. Je vois des flambeaux.

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