Louis Pauwels - L'homme éternel
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En outre, les continents se déplaçant en même temps que le fond de l'océan, il semble inévitable que deux ou plusieurs masses continentales doivent finalement entrer en collision.
La ride médio-océanique est au contact d'une masse continentale en deux points : le golfe de Californie et la mer Rouge. Dans les deux cas cela entraîne une grande activité tectonique. La mer Rouge s'est formée à la suite de la séparation de la péninsule d'Arabie et du continent africain. Il semble que la Californie soit en train de se détacher le long de la fissure de San Andrea, à la vitesse de cinq centimètres par an. Si le mouvement actuel se poursuit, dans quelques millions d'années la Californie sera devenue une île.
On ne connaît pas actuellement la nature précise des mouvements du manteau. Il faut attendre le résultat des études poursuivies. Quoi qu'il en soit, la manifestation de ces forces affecte profondément la race humaine, et leur compréhension ouvre des hypothèses nouvelles et fantastiques sur le passé et l'avenir.
L'explication de Hess et de Diez, par expansion des fonds sous-marins, semble préférable à la thèse de Hapgood, qui suppose l'existence d'une couche visqueuse sur laquelle voguerait la croûte terrestre. La température de la limite entre le centre et le manteau est, nous l'avons signalé, de 4 000 0C. On ne voit pas comment cette température pourrait provoquer la formation d'une viscosité permettant le glissement rapide des continents. Cependant, nous ignorons beaucoup de choses sur les propriétés de la matière aux hautes températures combinées avec des pressions considérables.
Pour Hapgood, si l'on trouve des fossiles tropicaux dans l'Antarctique, c'est qu'il fut une époque où ce continent se trouvait à l'Équateur, puis a dérivé. Voici dix à quinze mille ans, l'Antarctique se trouvait à quatre mille kilomètres environ plus au nord. Le climat était tempéré. C'est alors que, pour des causes inconnues, un âge glaciaire commença. La glace s'accumula d'abord aux pôles, fondant et atteignant les zones tempérées. Sous l'effet des forces centrifuges produites par les deux centres de gravité des calottes polaires, la croûte terrestre commença de glisser, la baie d'Hudson et le Québec se déplacèrent en quatre mille kilomètres vers le sud, la Sibérie vers le nord, l'Antarctique vers le sud. En quelques milliers d'années, l'Antarctique atteignit le pôle Sud et le climat actuel s'y établit. C'est ce chiffre de dix à quinze mille ans seulement que la plupart des géologues se refusent à admettre. Cependant, la fonte des glaces en Amérique fut soudaine, à l'échelle géologique (quelques milliers d'années au plus) ; ainsi que la glaciation en Sibérie.
Quoi qu'il en soit, la géologie moderne rend plausible l'hypothèse initiale de Wegener ; la dérive des continents semble une réalité, même si son mécanisme demeure incertain, qu'il s'agisse du glissement des terres sur une couche visqueuse ou d'un élargissement du fond des océans. Et, si l'on admet la possibilité de grandes civilisations disparues sans laisser de traces, c'est sans doute plutôt du côté de ces phénomènes géologiques qu'il faudrait aller nourrir notre rêverie, que du côté des continents engloutis, Mu ou Atlantide, chers aux théosophes.
Un mot, en passant, sur l'Atlantide. Nous nous rangeons volontiers, quant à nous, à la thèse russe selon laquelle l'Atlantide n'aurait pas été un continent, mais l'île de Thêra, colonie crétoise en Méditerranée, que l'explosion du volcan Santorin, vers l'an 3 000 avant J.-C., aurait détruite.
Mais revenons à Hapgood. On est amené à supposer avec lui qu'une civilisation existait en Antarctique ou que d'autres civilisations eurent connaissance de ce continent avant la glaciation qui devait entraîner son relativement brusque déplacement. Peut-être des vestiges dorment-ils sous les glaces. Et l'on peut se demander si ne reposent pas, pour les mêmes raisons, à l'extrême Nord, d'autres traces de civilisations enfouies sous les glaces du Groenland, lequel correspondrait peut-être aux légendes de Thulé, d'Hyperborée et de Numinor.
Et quelle fut la vie des hommes sur un continent dérivant, se disloquant ? La latitude changeait avec les siècles. Les tremblements de terre étaient ininterrompus, le climat se modifiait, les perturbations météorologiques devaient être effrayantes. Ne faudrait-il pas, à la lumière de telles hypothèses, réexaminer les légendes et traditions nordiques ? « Il y a quelque chose d'irrésistiblement romantique, écrit Hapgood, dans le thème des civilisations disparues, des cités évanouies, des découvertes oubliées. C'est comme si l'esprit de l'homme se transportait le long des couloirs du temps. Il semble que, quelque part, au détour d'un de ces couloirs, de larges perspectives vont brusquement apparaître : des merveilleuses cités qui furent un jour florissantes et s'éteignirent, sur cette terre et dans nos mémoires. Et, dans le vague pressentiment d'un éternel retour des choses, songeant au sort de notre propre monde présent, notre âme entend Shakespeare : “Un jour, de même que l'édifice sans base de cette vision, les tours coiffées de nuées, les magnifiques palais, les temples solennels, ce globe immense lui-même et tout ce qu'il contient, se dissoudront sans laisser traîner plus de brumes à l'horizon que la fête immatérielle qui vient de s'évanouir” … »
C'est qu'une étonnante découverte devait, aux yeux de Hapgood, confirmer sa thèse sur l'Antarctique. Il s'agit de la célèbre affaire des cartes de Pirî Reis.
Cette affaire, signalée pour la première fois en France par Paul-Émile Victor, chef des expéditions polaires françaises, fut évoquée par nous dans Le Matin des magiciens . Une littérature abondante a suivi, dont une bonne partie est douteuse. L'ouvrage de Hapgood lui-même : Maps of the Ancient Sea-Kings , et le forum de l'université de Georgetown, Washington : New and Old Discoveries in Antarctica , qui s'est tenu en août 1956, d'autres travaux encore, ont, sinon résolu, du moins authentifié et approfondi l'énigme posée par ces cartes. En juillet 1966, nous avions demandé à Paul-Émile Victor de faire pour nous le point de sa pensée et de ses informations sur le mystère de Pirî Reis. L'article qu'il nous remit alors n'ayant pas encore été dépassé par les recherches actuelles, il nous semble utile de le reproduire. « Nous n'hésitons pas dans l'article que voici, écrivait Paul-Émile Victor, à suivre la voie des hypothèses audacieuses. Mais nous insistons sur le fait qu'il ne s'agit de rien d'autre. Les vrais scientifiques sont des poètes et des imaginatifs. Sans eux, la science n'existerait pas. Les autres sont des comptables et des épiciers : ils ne découvrent pas. Et d'ailleurs, que la vie serait ennuyeuse sans l'imagination ! »
Si vous le voulez bien, prenez le traîneau de Victor pour aller faire un tour dans les « couloirs du temps ».
III. HISTOIRE DES CARTES IMPOSSIBLES
Ce chapitre est un article de Paul-Émile Victor. – Deux cartes du monde au musée Topkapi. – Curieux récit de Pirî Reis sur Christophe Colomb. – La surprise d'Arlington Mallery. – Des cartes d'avant la glaciation ! – S'attendre en histoire à des surprises aussi grandes qu'en physique nucléaire. – L'interprétation russe. – L'hypothèse phénicienne. – Des cartographes il y a dix mille ans ? – Des cartes faites du ciel ? – Un rameau inconnu de la race humaine ? – La grande découverte du siècle reste à faire.
Les cartes de Pirî Reis ont une réalité historique parfaitement datée et contrôlable, qui commence en 1513, et une réalité « préhistorique » au sens technique du terme, c'est-à-dire uniquement conjecturelle et sans documents à l'appui, celle d'avant 1513.
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