Louis Pauwels - L'homme éternel
Здесь есть возможность читать онлайн «Louis Pauwels - L'homme éternel» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: История, Публицистика, Эзотерика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:L'homme éternel
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
L'homme éternel: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'homme éternel»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
L'homme éternel — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'homme éternel», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Les directions de magnétisation à partir de pierres sédimentaires glaciaires en Afrique centrale donnent le pôle Sud en République sud-africaine. Des données analogues en Australie situent le pôle Sud pour cette période dans la partie méridionale de l'Australie. Si ces indications de la position du pôle Sud d'il y a trois cents millions d'années, fournies par l'Afrique et par l'Australie, sont exactes, l'Australie devrait alors être située un peu au nord et au large de la côte est de l'Afrique du Sud. Ceci corroborerait la théorie selon laquelle, il y a trois cents millions d'années, les terres ne formaient qu'une masse.
La thèse de Wegener fut reprise, avec éclat, par Charles H. Hapgood et soutenue par Albert Einstein, toujours ouvert aux idées nouvelles. Einstein préfaçait le travail de Hapgood en ces termes :
« Je reçois fréquemment des communications venant de personnes qui désirent me consulter au sujet de leurs idées inédites. Il va sans dire qu'il est rare que ces idées possèdent une valeur scientifique quelconque. Cependant, la toute première communication que j'ai reçue de M. Hapgood m'a électrisé. Son idée est originale, très simple et, si sa démonstration continue à recevoir des preuves, d'une grande importance pour tout ce qui se rapporte à l'histoire de la surface de la Terre.
« Un grand nombre de données expérimentales indiquent qu'à chaque point de la surface de la Terre où des études peuvent être entreprises avec des moyens suffisants, se produisent de nombreux changements de climat, apparemment soudains. D'après Hapgood, ceci est explicable : la croûte extérieure de la Terre, pratiquement rigide, subirait de temps en temps des déplacements considérables sur les couches intérieures visqueuses, plastiques et peut-être fluides. De tels déplacements peuvent avoir lieu sous l'effet de forces relativement faibles exercées sur la croûte, ces forces dérivant du moment de rotation de la Terre lequel, à son tour, va tendre à altérer l'axe de rotation.
« Dans une région polaire, la glace se dépose de façon continue, mais celle-ci n'est pas distribuée symétriquement autour du pôle. La rotation de la Terre agit sur ces masses de glace de façon non régulière et produit un mouvement d'action centrifuge qui est transmis à la croûte rigide de la Terre. Ce mouvement centrifuge, qui s'accroît constamment, aura, en atteignant une certaine force, déclenché un glissement de la croûte terrestre sur le reste du corps de la Terre, ce qui rapprochera les régions polaires de l'Équateur.
« Il n'y a pas de doute sur le fait que la croûte terrestre est suffisamment résistante pour ne pas s'effondrer sous le poids des glaces. La question est maintenant de savoir si cette croûte terrestre peut effectivement glisser sur les couches internes.
« L'auteur ne s'est pas borné à un simple exposé de cette idée. Il a présenté, d'une façon à la fois prudente et complète, un matériel extrêmement riche qui confirme sa théorie. Je pense que cette idée étonnante, et même passionnante, mérite l'attention sérieuse de quiconque s'occupe des problèmes de l'évolution de la Terre.
« Je voudrais ajouter, pour terminer, une observation qui m'est venue à l'esprit pendant que j'écrivais ces lignes : Si la croûte de la Terre peut se déplacer si facilement, cela suppose que les masses rigides de la surface terrestre doivent être distribuées de façon à ne pas donner naissance à une inertie centrifuge suffisamment importante pour provoquer le glissement. Je pense que cette déduction devrait être possible à vérifier au moins de manière approximative. En tout cas, ce mouvement centrifuge doit être plus faible que celui produit par les masses de glace déposées. »
La préface d'Einstein ramena l'attention sur l'idée de la mobilité des continents.
Hapgood admet l'existence, sous la croûte terrestre, d'une couche visqueuse sur laquelle les continents glisseraient, comme des icebergs sur l'eau. De fait, par des indices indirects, par la sismographie, on croit savoir que l'épaisseur de la Terre serait composée ainsi :
– une croûte externe de trente-cinq kilomètres de profondeur, s'amincissant à onze kilomètres sous les océans ;
– le « manteau », région allant de la base de la croûte à deux mille neuf cents kilomètres de fond, et comprenant une zone de cent kilomètres rigide (la lithosphère), une zone partiellement en fusion, de plusieurs centaines de kilomètres (l'asthénosphère), et une zone de rigidité considérable (la mésosphère) ;
– le centre, dont la température serait de 6 000 °C, la température de la limite noyau-manteau étant vraisemblablement de 4 000 °C. La chaleur de la lithosphère est constante, mais cependant plus élevée le long d'une bande étroite au fond des océans, que l'on a nommée la chaîne médio-océanique.
Autre caractère des fonds sous-marins : une ligne de fosses entourant la Terre, large de seize kilomètres et profonde de sept à huit mille mètres, siège d'une grande activité sismique.
Il s'agit là, dans l'ensemble, d'un modèle supposé. Nous ne disposons d'aucun moyen de voir la Terre en coupe et aucun forage réellement profond n'a encore pu être effectué. Notre connaissance de l'intérieur du globe est donc très imparfaite, en grande partie hypothétique. Si un système permet un jour de « radiographier » la Terre, nous saurons si Hapgood a raison.
Cependant, même si sa théorie devait être abandonnée, la thèse de la dérive des continents retrouva un regain de valeur dans l'explication fournie en 1963 par deux professeurs américains, Hess (de Princeton) et Diez (de l'Experimental Science Service Administration). Hess et Diez pensent qu'il existe des soulèvements dans le manteau de la Terre, sous la ride médio-océanique.
Une croûte neuve se formerait au sommet de cette lignée de crêtes, alors que l'ancienne écorce serait absorbée par les fosses marines. C'est ainsi que le fond de l'océan situé entre les chaînes et celui des fosses se déplaceraient progressivement.
Si l'on éprouve de la difficulté à se représenter ce mécanisme de l'expansion du fond des mers, on peut utiliser l'analogie suivante : il suffit d'imaginer deux bandes transporteuses placées bout à bout, mais réglées de façon à tourner dans des directions opposées. L'espace qui les sépare représente la ride médio-océanique et leurs extrémités opposées, le côté le plus voisin des fosses. On pose des blocs de pierre sur chaque bande transporteuse, du côté de la crête, pour simuler un bassin, et l'on met l'installation en marche.
L'idée de l'expansion des fonds sous-marins est relativement récente. Si l'on obtenait des indications dans ce domaine, cela constituerait l'un des éléments les plus solides de la longue chaîne de preuves qui tendent à montrer la mobilité de l'écorce terrestre.
Si une nouvelle croûte se crée au niveau des chaînes, il faut que l'écorce plus ancienne soit détruite, quelque part, afin que la Terre garde toujours la même superficie. Selon l'hypothèse de l'expansion des fonds sous-marins, cette croûte est détruite à l'emplacement des fosses océaniques.
Par la violence et la fréquence des tremblements de terre, le système des fosses est la zone du globe la plus active. Dans ces régions, les tremblements de terre sont courants et importants. En outre, les fosses sont le lieu des plus profonds séismes connus, se produisant à sept cents kilomètres. Les tremblements de terre associés au réseau des fosses s'étendent sur un plan formant un angle d'environ 300 avec celui du bassin océanique. Certains tremblements de terre ont lieu sous les fosses.
À l'heure actuelle, les preuves de l'expansion des fonds marins et de la mobilité de l'écorce terrestre ne manquent pas. De plus, des études sismiques permettent de saisir ce qui se passe de nos jours à la surface de la Terre.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «L'homme éternel»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'homme éternel» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «L'homme éternel» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.