Louis Pauwels - L'homme éternel

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Cette thèse ne repose sur rien de définitivement acquis. Elle jalonne seulement, par vague estimation, des incertitudes. La seule certitude est que « plus on cherche, plus on trouve ». Un homo habilis de plusieurs millions d'années. Un homo sapiens de cent mille ans, et quelques suppositions tous les six mois remises en cause, flottant sur cet océan du temps. Mais si des hominiens vivaient voici plus de huit millions d'années, la théorie classique de l'évolution a fait faillite. Et s'il y a des hommes pensants depuis cent mille ans, on est raisonnablement en droit de se demander s'il est possible d'accepter tranquillement l'idée qu'ils n'ont acquis des lumières et des pouvoirs que depuis deux siècles, qu'il y a un unique moment privilégié de cette longue aventure, compris dans la dernière cinq-centième partie du temps humain, lui-même surgi d'une nuit obscure de huit millions d'années.

Et si, comme l'estime Leakey, l' homo sapiens apparaît avec la magie, c'est-à-dire la tentative de contrôler le monde visible par les forces invisibles, nous pouvons considérer nos deux siècles de technologie comme une des formes prises par la longue quête magique, parmi des quantités de formes qui se sont développées, avec des succès et des échecs, au cours des temps immémoriaux. Cette façon de voir est, à tout prendre, moins fantasque que la façon convenue qui suppose deux siècles de révélation sur cent mille ans de demi-sommeil, et, somme toute, un extraordinaire racisme temporel.

Curieusement, nous combinons avec satisfaction l'idée que le dernier cinq-centième du temps humain nous fait les seigneurs de toute l'humanité pensante, et l'idée évolutionniste qui lie notre ascension à l'obscur processus général du vivant qui faisait sortir le groin de sa vase, aux aveugles chimies qui, ajoutant deux petits ballons à sa mince cervelle, donnaient naissance aux hémisphères cérébraux. Il serait peut-être utile pour l'esprit, tout au moins à titre d'exercice, d'envisager des attitudes inverses : de nous situer moins exceptionnellement dans l'histoire humaine, et plus exceptionnellement dans l'histoire du vivant. Acceptons d'envisager l'idée que l'homme pourrait être une forme stable, se manifestant à plusieurs reprises, avec des réussites et des catastrophes. Ce non-racisme temporel et le sentiment que l'humanité pourrait être, sur la Terre et dans l'univers, une forme d'émergence stable, un point d'aboutissement des énergies, l'entêtement éternel de l'Être à se manifester, auraient une chance d'influencer la civilisation, la société, la morale. Que l'homme le plus humble soit un objet sans prix. Que la totalité des temps humains soit à considérer avec la plus grande disponibilité au respect, à l'admiration, à l'étonnement. Quand on cherche dans le stock des doctrines non reçues, on en trouve une qui convient assez bien : l'humanisme.

II. LA DÉRIVE DES CONTINENTS

Un regard d'enfant sur la carte du monde. – C'est un puzzle. – L'idée de Wegener. – On lui donne raison trente ans après. – Petit exposé sur le paléomagnétisme. – Einstein préface Hapgood. – Comment les continents glisseraient. – Une théorie nouvelle : le fond des océans bouge. – Un mot sur l'Atlantide. – Que fut l'Antarctique ? – Un songe de Hapgood. – Partons en traîneau avec Paul-Émile Victor dans les couloirs du temps.

On a relevé des traces de matière organique sur deux fragments de Lune ramenés par les premiers explorateurs. Sont-elles originelles ? Ont-elles été apportées par les cosmonautes, en dépit des précautions ? Nous ne savons pas encore grand-chose de la composition de notre satellite. Pourquoi l'atmosphère de Mars ne contiendrait-elle pas d'azote, si l'on y croit déceler de l'ammoniac ? Questions pendantes. Maigres et fragmentaires informations. Mais savons-nous tout de la Terre que nous habitons ? Il s'en faut. Ses profondeurs nous demeurent en grande part ignorées. Son histoire nous reste énigmatique.

Voyez une carte du monde. Est-ce un puzzle dont les morceaux ont été séparés ? La côte est des Amériques semble s'être dessoudée de la côte ouest de l'Europe et de l'Afrique. Écartée peu à peu jusqu'à faire d'un détroit cet Atlantique de quatre mille huit cents kilomètres de large ?

Et l'océan Indien ? L'Afrique du Sud, Madagascar, l'Antarctique et l'Australie, morceaux d'un puzzle aussi, dérivant ? Depuis longtemps, des géologues ont été frappés par les similitudes de formations rocheuses trouvées en Afrique du Sud, dans le Dekkan, à Madagascar, au Brésil, et certains ont émis l'hypothèse d'un continent primitif, le Gondwana. Les premières études de la géologie antarctique les invitèrent à attribuer une partie du continent austral au Gondwana. En décembre 1969, on découvrait dans l'Antarctique (monts Alexandra) le crâne d'un lystrosaurus . C'est un reptile qui aurait vécu au début du secondaire, il y a deux cent trente millions d'années. Des fossiles analogues avaient été trouvés en Afrique du Sud et en Australie. Enfin, il y a des similitudes évidentes entre les flores fossiles de l'Antarctique, de l'Afrique du Sud, de l'Australie et de l'Amérique du Sud. Et le charbon d'Antarctique révèle des fossiles de grands arbres, qui évoquent un climat équatorial.

En 1914, un Allemand, le géophysicien et météorologue Alfred Wegener, avait avancé une hypothèse globale. Selon sa théorie, toutes les terres, à l'origine, formaient un seul bloc. Puis les dislocations se seraient produites, à des époques diverses, et chaque continent serait parti à la dérive. Wegener mourut en 1930, dans une expédition au Groenland. Sa thèse tomba dans le discrédit.

« Moi-même, j'ai commencé mes recherches dans l'intention de démontrer que la théorie de Wegener était absurde », déclarait en 1969 Patrick M. Hurley, professeur de géologie au M.I.T. Mais, devant l'accumulation des faits découverts récemment, il reconnaît que le savant allemand avait raison pour l'essentiel : les continents se déplacent.

En effet, depuis 1950, une nouvelle série d'éléments devait redonner du poids à l'idée de la mobilité de l'écorce terrestre et de la dérive des continents.

Voyons cela. Avec des excuses pour la technicité de ce court exposé.

Le paléomagnétisme est l'étude de la direction et de l'intensité du magnétisme des roches. L'importance de cette magnétisation vient de ce qu'elle est orientée dans la direction du champ magnétique terrestre à l'époque du refroidissement. Dans la roche sédimentaire se trouve donc contenue l'indication de l'orientation du champ magnétique de la terre à une période donnée.

En poursuivant en Europe des études sur des formations rocheuses de plus en plus vieilles, on découvrit que plus les roches sont anciennes, plus elles donnent des positions du pôle paléomagnétique éloignées de celle du pôle géographique actuel. Des roches d'il y a quatre cents millions d'années donnent un pôle situé sur l'Équateur. Donc, ou les pôles, ou les continents, se sont déplacés.

L'étude des roches d'une même époque sur des continents différents devrait donner la même position pour le pôle. Le résultat des expériences fut différent : au lieu de coïncider, les pôles paléo-magnétiques de l'Amérique du Nord tombent systématiquement à l'ouest de ceux de l'Europe. Cela s'expliquerait seulement si l'Amérique du Nord s'était déplacée vers l'ouest par rapport à l'Europe. Ce qui nous ramène à la théorie de la dérive des continents.

De même, les pôles anciens des continents austraux ne coïncident pas avec ceux des pôles de l'hémisphère Nord. Avec une différence cependant : d'autres éléments permettent de penser que les terres de l'hémisphère Sud se sont plus écartées que celles de l'hémisphère boréal.

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