Louis Pauwels - L'homme éternel
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De ces cartes, on ne possède que des morceaux, au total l'Atlantique et ses rivages américains, européens, africains, arctiques et antarctiques. Elles sont sur parchemin en couleur, enluminées et enrichies de nombreuses illustrations ; portraits des souverains du Portugal, du Maroc et de Guinée, en Afrique un éléphant et une autruche, en Amérique du Sud des lamas et des pumas, dans l'Océan et le long des côtes des bateaux, – dans les îles des oiseaux. Les légendes des illustrations sont en turc. Les montagnes sont indiquées par leur profil et les rivières par des lignes épaisses. Les couleurs sont utilisées de façon conventionnelle : les endroits rocheux sont marqués en noir, les eaux sablonneuses et peu profondes avec des points rouges et les écueils non visibles à la surface de la mer par des croix.
Voilà donc ces vénérables parchemins retrouvés en 1929. Les Turcs s'y penchèrent avec précaution et dévotion pensant avec nostalgie à l'époque faste de l'Empire ottoman, ne songeant nullement à étudier plus profondément la question. Des reproductions furent acquises dans le monde par diverses bibliothèques. En 1953, un officier de la marine turque envoya une copie à l'ingénieur en chef du Bureau hydrographique de l'US Navy, lequel alerta un spécialiste en cartes anciennes qu'il connaissait : Arlington H. Mallery.
Et c'est alors que commença véritablement l'« affaire » des cartes de Pirî Reis.
Qui est Arlington H. Mallery ? Ingénieur de formation, il s'était toujours intéressé à la mer et avait servi pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Transports de troupes. Lors de sa retraite – il était capitaine –, il consacra ses loisirs à un sujet qui lui tenait à cœur : l'Europe avait découvert l'Amérique avant Christophe Colomb. De patientes recherches linguistiques (pour montrer les emprunts faits par la langue iroquoise à l'ancien norvégien), l'étude exhaustive des sagas scandinaves, des enquêtes archéologiques patiemment menées, le déchiffrage des anciens « portulans » le conduisirent à reconstituer l'épopée viking en Islande, au Groenland, à Terre-Neuve et sur le littoral canadien. Il rendit compte de ses découvertes dans un livre paru en 1951, Lost America , qui, préfacé par Matthew W. Stirling, directeur du bureau d'Ethnologie américaine de la Smithsonian Institution, eut un retentissement considérable. Le capitaine Mallery y défendait la thèse, pièces à l'appui, qu'il avait existé une civilisation du fer en Amérique non seulement avant la conquête européenne, mais peut-être même avant le peuple indien.
Ce n'était pourtant que le début d'une aventure destinée à devenir combien plus exaltante. Quand lui parvinrent les cartes de Pirî Reis, son expérience était déjà considérable en la matière, et, dès le premier coup d'œil sur les documents, il comprit que cette découverte était sans commune mesure avec les précédentes. Arlington H. Mallery eut l'intuition immédiate que ces cartes recelaient un mystère fascinant.
Mais il ne se lança pas à l'aveuglette. Ses travaux antérieurs l'avaient habitué à toujours contacter les autorités techniques les plus indiscutables. Et c'est ce qu'il fit, travaillant avec des cartographes renommés (principalement Mr. I. Walters) ; des scientifiques et des techniciens polaires (dont le R.P. Linehan).
Le premier problème qui se posa fut le déchiffrement même des cartes, c'est-à-dire du système de projection employé – qui paraît étrange au premier examen, c'est du moins l'impression d'un profane. Mais les spécialistes, grâce aux ressources de la trigonométrie moderne, ont pu les décrypter : un explorateur suédois, Nordenskjöld, avait mis dix-huit ans à établir la « traduction » des portulans en langage cartographique moderne. Son travail a servi de base d'abord à Mallery, puis à Charles Hapgood et à ses élèves. Ceux-ci ont effectué des vérifications si précises qu'ils ont pu définir que les cartes de Pirî Reis provenaient d'origines différentes et reconstituer au moins théoriquement le puzzle original. C'est ce travail, constamment vérifié par des mathématiciens, qui prouverait le mieux jusqu'à présent que les cartes de Pirî Reis constituent un problème réel et que les intuitions des premières personnes qui les découvrirent, et notamment Mallery, étaient justes. Les preuves apportées par leur ancienneté sont nombreuses. À signaler par exemple : le lama dessiné sur ces cartes n'était pas connu des Européens de l'époque. Quant aux longitudes, exactement indiquées, même Christophe Colomb ne savait pas les calculer. La première chose à faire, pour comprendre en quoi elles sont exceptionnelles, c'est de les comparer aux autres cartes de l'époque : la différence saute aux yeux immédiatement, même pour ceux qui n'ont pas pâli durant dix-huit ans sur des portulans. Citons-en quelques-unes : la carte de Jean Severs, publiée à Leyde en 1514, exacte pour l'Europe et l'Afrique (à noter en particulier que l'Amérique centrale et l'Amérique du Nord sont confondues). La carte attribuée à Lopa Hamen et publiée en 1519 n'est pas meilleure : les dimensions de l'Amérique sont disproportionnées par rapport à l'Afrique, la distance entre l'Afrique et l'Amérique est largement sous-estimée, la configuration générale du Nouveau Monde est presque méconnaissable.
Une autre carte, dessinée par un Portugais dont on ignore le nom, parut en 1520. L'Amérique s'arrête brusquement au sud du Brésil. Il faut préciser que c'est cette année-là que Magellan entreprit sa circumnavigation autour de l'Amérique et que les résultats de cette exploration n'étaient donc pas encore connus.
Mieux encore : une carte d'Amérique, publiée dans la cosmographie de Sebastian Munster en 1550 – donc presque quarante ans après Pirî Reis – est loin d'être satisfaisante, bien que le Nouveau Monde ait enfin son identité de continent. Nous voilà donc en face de faits précis : les affirmations du Bahriye sont corroborées par les cartes de Pirî Reis. Celui-ci avait incontestablement sur l'Amérique des informations valables, étrangères à celles fournies par Christophe Colomb et précédant celui-ci. Mais précédant de combien ; Toute la question est là.
Il faut maintenant examiner l'interprétation moderne de ces cartes. Nous avons deux thèses en présence : l'américaine et la russe.
Suivons d'abord Mallery, qui eut le mérite de découvrir le mystère, et Hapgood la volonté de le résoudre.
La portion de la carte comprise entre Terre-Neuve et le sud du Brésil, en dehors de son exactitude stupéfiante pour l'époque, ne pose pas de problème de déchiffrement. En ce qui concerne le nord et le sud de la carte, une fois les indications « traduites » en langage cartographique moderne, Mallery se convainquit, d'une part que Pirî Reis avait dessiné les rivages de l'Antarctique, d'autre part que le Groenland et le continent antarctique étaient révélés comme ils se présentaient avant la glaciation des pôles !
Cette hypothèse, à première vue extravagante, ne peut être avancée – avant même d'être discutée, ce que nous ferons tout à l'heure – que si l'on est en mesure de définir plus ou moins précisément la configuration des socles terrestres de l'Arctique et de l'Antarctique sous la couche de glace qui les recouvre actuellement.
Ce n'est que très récemment que l'on a acquis des notions à ce sujet. Des techniques modernes (gravimétrie, sondages sismiques, etc.), d'abord mises au point et expérimentées au Groenland par les expéditions polaires françaises, puis dans l'Antarctique, ont donné lieu à des résultats spectaculaires.
On a d'abord pu mesurer l'épaisseur de la couche de glace : au Groenland, l'épaisseur maximale est de trois mille trois cents mètres ; dans l'Antarctique elle atteint quatre mille cinq cents mètres. Puis on a pu dresser une carte du relief groenlandais avec les altitudes, tel qu'il existe sous cette énorme couche de glace. Un travail similaire fut effectué dans certaines parties de l'Antarctique.
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