Louis Pauwels - L'homme éternel
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Abordons maintenant l'hypothèse Mallery : héritier d'une longue lignée de traditions secrètes, Pirî Reis aurait eu connaissance de données géographiques datant d'avant la glaciation en ce qui concerne le Groenland et l'Antarctique. Une première question se pose : de quand date cette glaciation ? L'Année géophysique internationale a donné, entre autres, une vive impulsion à ces recherches. En 1957, les travaux convergents du Dr J.L. Hough, de l'université de l'Illinois, par sondage, et du Dr W.D. Hurry des laboratoires de géophysique de l'institut Carnegie, à Washington, par la méthode du radiocarbone, commencèrent à délimiter le problème : la période de glaciation actuelle des pôles a commencé depuis six mille ou quinze mille ans. La marge d'incertitude a été largement réduite depuis. Les spécialistes (et notamment Claude Lorius, chef glaciologue des expéditions polaires françaises) fixent le début de la période glaciaire de neuf à dix mille ans. Ils s'accordent en outre sur le fait qu'une période de déglaciation vient de commencer. Il semble donc possible qu'il y a dix millénaires environ le Groenland et l'Antarctique avaient la configuration qu'on leur voit sur les cartes de Pirî Reis. Leur relief s'élevait librement, une partie des terres actuellement sous la glace ou immergées était encore visible.
On pourrait conclure, semble-t-il, que les connaissances ayant servi à l'établissement de ces cartes datent d'il y a dix mille ans.
La conclusion est inévitable après tout ce que nous venons de dire, mais elle contredit toutes les théories classiques actuelles sur l'histoire de la civilisation et doit être prise avec une très grande prudence. Que disent les manuels de préhistoire ? Il y a dix mille ans régnait (si l'on peut dire) l'homme de Cro-Magnon, auquel on attribue les peintures de Lascaux, mais qui ne connaissait ni le travail des métaux, ni la culture de la terre, ni la domestication des animaux.
Or, des cartes de Pirî Reis, leur plus intime spécialiste, Arlington H. Mallery, dit : « À l'époque où la carte a été faite, il ne fallait pas seulement qu'il y ait des explorateurs, mais aussi des techniciens en hydrographie particulièrement compétents et organisés, car on ne peut pas dessiner la carte de continents ou de territoires aussi grands que l'Antarctique, que le Groenland ou que l'Amérique, comme apparemment elle a été faite il y a quelques millénaires, si l'on est un simple individu ou même un petit groupe d'explorateurs. Il y faut des techniciens expérimentés familiers de l'astronomie, aussi bien que des méthodes nécessaires de levée des cartes. »
Arlington Mallery va même plus loin. Il dit : « Nous ne comprenons pas comment ces cartes ont pu être dressées sans le secours de l'aviation. En outre, les longitudes sont absolument exactes – ce que nous ne savons faire nous-mêmes que depuis à peine deux siècles. »
Il faudrait donc procéder à une « révision déchirante » de nos concepts concernant l'histoire de l'humanité. Quelles conjectures peut-on faire sur une civilisation développée qui aurait donc existé il y a quelque dix millénaires ?
Pour sa part, Arlington H. Mallery, spécialiste de l'Amérique précolombienne, ayant à son actif dans ce domaine de remarquables découvertes, était à la recherche d'une grande civilisation disparue qui aurait existé sur le continent américain. Il a pu présenter un dossier dont quelques pièces sont troublantes, et notamment des hauts fourneaux à traiter le fer, sur la datation desquels les spécialistes sont très divisés, et des pierres portant des inscriptions. Cette découverte fut faite en Pennsylvanie à l'est d'Harrisburg, chez les frères Strong. Les spécialistes que Mallery interrogea, Sir W.M. Petrie, Sir Arthur J. Evans, J.L. Myres, trouvèrent à ces inscriptions des ressemblances, soit phéniciennes, soit crétoises. Quoi qu'il en soit, ces inscriptions paraissent représenter un état antérieur aux premières écritures méditerranéennes, en ce sens que l'alphabétisation est déjà commencée, mais que cette écriture qui n'est plus réellement syllabique, comporte encore cent soixante-dix signes. Actuellement, elle n'est pas encore déchiffrée.
Arlington H. Mallery pense qu'elle est l'écriture d'une ancienne civilisation américaine, antérieure bien entendu aux civilisations précolombiennes connues (inca, maya ou aztèque). On peut supposer que celles-ci en auraient conservé des vestiges : on expliquerait ainsi la mystérieuse et indatable forteresse de Tiahuanaco ; certaines particularités de l'astronomie maya qui paraît rendre compte d'un état du ciel antérieur de nombreux millénaires à celui que nous connaissons ; les légendes étranges faisant état d'anciens civilisateurs, etc.
Mais en admettant qu'une telle civilisation ait existé il y a dix mille ans sur le continent américain, encore conviendrait-il d'expliquer comment ses connaissances géographiques auraient pu parvenir à l'Europe.
Puisque maintenant le mur de la raison a été franchi, on peut laisser libre cours à l'imagination : et si cette civilisation avancée avait existé alors non pas seulement en Amérique, mais sur toute la Terre ?
Cette civilisation était-elle d'origine extraterrestre ? En ce qui concerne les cartes de Pirî Reis, on ne voit pas heureusement comment faire intervenir des Vénusiens ou tous autres extraterrestres : car pourquoi diable auraient-ils eu besoin, équipés, on peut le supposer, des fusées les plus perfectionnées, de dresser la carte détaillée non des continents, ce qui pourrait s'expliquer, mais des rivages et des côtes ? Cela n'exclut pas que, par ailleurs, on puisse se pencher sur ce problème ; mais les cartes de Pirî Reis sont exclusivement affaire de marins terrestres.
Alors ? Habitants de l'Atlantide ou de Gondwana ? Mais la dérive des continents a une histoire qui remonte au-delà de dix millénaires et à l'époque qui nous intéresse, ces continents, s'ils ont existé, avaient disparu depuis bien longtemps ou s'étaient morcelés.
On pourrait donc supposer qu'un rameau de la race humaine, coexistant avec d'autres moins évolués, était parvenu, il y a huit à dix mille ans, à un degré de civilisation considérable et qu'il avait une connaissance développée de sa planète ; et que tout cela fut détruit du jour au lendemain à la suite d'un cataclysme. Pour sa part, dans ses conclusions, Charles H. Hapgood est formel. On a commencé, il y a un siècle seulement, à reculer les limites de l'Histoire et à retrouver les vestiges matériels de civilisations jusque-là considérées comme mythiques (Troie, la Crète) ou même inconnues (Sumer, les Hittites, la vallée de l'Indus). Le professeur américain déclare qu'il faut continuer ces recherches et que celles-ci devraient obligatoirement conduire à la découverte de cette civilisation avancée datant de dix mille ans. Nous lui laissons naturellement la responsabilité de ces affirmations, étayées, rappelons-le une fois de plus, par une expérimentation scientifique serrée. La grande découverte archéologique du siècle est à faire…
Paul-Émile Victor.
IV. LES CICATRICES DE LA TERRE
La fatale erreur. – Ainsi pourrions-nous finir… – Le cratère Barringer. – Les météorites géantes. – Des régions d'au-delà le système solaire. – Une idée sur les déluges. – Une idée sur les âges glaciaires. – Les mines célestes de Sudbury. Une protection ? – Les météorites secondaires et l'ensemencement possible de la vie. – L'idée d'une cosmo-histoire. – Ceux qui découvrirent un ciel étoilé. – Causalité externe ? – Les chants mystérieux de l'Opéra terrestre.
Russes, Américains, Chinois, Anglais, Français, tous crurent à la même seconde que l'on avait déclenché une massive attaque atomique. Tous déverrouillèrent à la même seconde les systèmes de riposte, et la Terre s'embrasa. Or, la cause ne fut pas la méchanceté d'une nation, mais l'aveugle « ni bien ni mal » du ciel. La vérité est qu'une météorite géante s'était abattue. Ainsi pourrions-nous finir, déracinés par en haut… C'est un futur envisageable.
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