Louis Pauwels - L'homme éternel
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Arlington Mallery avait donc des éléments géographiques modernes auxquels comparer les données des cartes de Pirî Reis. Ses conclusions personnelles, hautement affirmées au forum de l'université de Georgetown, furent formelles : le Groenland tel qu'il était dessiné par l'amiral turc correspondait aux lignes de relief trouvées par les expéditions polaires françaises (qui font état de deux étranglements médians coupant le Groenland). Quant au rivage qui prolonge si longuement celui de l'Amérique du Sud, ce n'était autre que celui de l'Antarctique : Arlington H. Mallery prit la peine de suivre la carte millimètre par millimètre et d'établir chaque fois la comparaison avec les données modernes. Il faut dire qu'il aboutit ainsi à des conclusions pour le moins surprenantes ; par exemple, les îles indiquées par Pirî Reis au large des côtes coïncident avec ce qui apparaît comme des pics montagneux subglaciaires découverts dans la Queen Maud Land par la Norwegian-Swedish-British Antarctic Expedition et dont le relevé fut publié dans le Geographic Journal de juin 1954.
Toujours pour la Queen Maud Land, Mallery, poursuivant ses comparaisons, eut connaissance, entre autres, d'une carte du rivage continental antarctique établie par Peterman en 1954. Les correspondances à son avis étaient parfaites, sauf à un endroit : Pirî Reis indiquait deux baies, Peterman, de la terre ferme. Mallery posa le problème au Service hydrographique. Il avait si bien su alerter les techniciens les plus compétents que les Américains entreprirent des sondages sismiques de vérification à cet endroit. Et c'est la carte de Pirî Reis qui avait raison ! Il n'y a donc pas à s'étonner que lors du Forum précédemment évoqué, l'hypothèse de l'ancienneté des cartes de Pirî Reis ait cessé d'être purement spéculative. « Les travaux effectués à ce jour, dit le R.P. Linehan, prouvent que ces cartes semblent remarquablement exactes. Et, ajoute-t-il par ailleurs, je pense que des recherches sismiques complémentaires, permettant de déterminer l'emplacement respectif de la glace et de la terre ferme, devront prouver que ces cartes sont même encore plus exactes que nous ne le croyons actuellement. »
Mais tout le monde est loin d'être d'accord là-dessus. Les Russes, dont on sait qu'ils participent avec de nombreuses nations occidentales à l'étude du continent antarctique, ont présenté d'autres thèses sur le sujet. En se livrant à leur propre travail de transposition, ils ont conclu que le tracé de Pirî Reis ne correspond pas à l'Antarctique mais à l'extrémité sud de la Patagonie et de la Terre de Feu. Cela n'en pose pas moins un problème, ces régions n'ayant commencé officiellement à être connues qu'à partir de 1520.
D'ailleurs, en Russie même, d'autres opinions ont été émises sur la question. Le professeur L.D. Dolgouchine, de l'institut géographique, a estimé que ces cartes pouvaient représenter l'Antarctique, mais que les informations dont elles font état n'ont pas été recueillies avant la glaciation que, pour sa part, il fait remonter à un million d'années (nous verrons tout à l'heure les thèses actuelles sur ce problème). Le professeur N.Y. Mepert, secrétaire de l'institut d'archéologie, a déclaré « Il faut s'attendre en histoire à des surprises aussi grandes qu'en physique nucléaire. C'est pourquoi il est nécessaire d'étudier ces cartes. »
Dans un sujet si peu conformiste, il faut en tout cas avancer avec circonspection. Le premier point établi, c'est que Pirî Reis possédait sur le continent américain des données antérieures à la « découverte » de Christophe Colomb. On pourrait supposer que ces données proviennent de l'épopée viking, maintenant bien connue et à peu près sortie des limbes médiévaux. Mais les Vikings, si téméraires qu'ils fussent, ne connaissaient qu'une petite partie de l'Amérique du Nord, dont ils ignoraient d'ailleurs qu'elle fût un continent. Une récente trouvaille a fait beaucoup parler d'elle : celle d'une carte découverte en Suisse et datant de 1440. On y voit au large de la Scandinavie, d'abord l'Islande, puis le Grœnland, enfin une île plus vaste, où on croit reconnaître les embouchures du Saint-Laurent et de l'Hudson transformées en baies profondes. La légende porte : Découvertes de Bjarni et de Leif . Précisons que d'après les sagas norvégiennes Bjarni Herjolfson passe pour avoir navigué jusque sur les rivages américains en 986 et Leif Ericsson en 1002.
Les Vikings ne suffisent donc pas à expliquer les cartes de Pirî Reis. Car celles-ci sont corroborées par d'autres faits. Il existe par exemple une autre carte du monde, connue sous le nom de carte de Gloreanus et qui figure à la Bibliothèque de Bonn. Jusqu'à preuve du contraire, elle est datée de 1510. Elle serait donc antérieure à celles de Pirî Reis. Cette carte donne non seulement la configuration exacte de toute la côte atlantique de l'Amérique, du Canada à la Terre de Feu, ce qui est déjà extraordinaire, mais aussi de toute la côte Pacifique, également du nord au sud.
Les données de l'histoire officielle ne permettent guère de résoudre le mystère que pose l'existence de ces cartes. Il faut donc maintenant remonter hardiment la chronologie. Arrêtons-nous d'abord à l'interprétation russe : Pirî Reis aurait dessiné non pas l'Antarctique, mais la Patagonie et la Terre de Feu. On ne les connaissait pas au moment qui nous intéresse. Les Vikings non plus. Le seul peuple navigateur à qui l'on puisse prêter ces connaissances est celui des Phéniciens. Il est établi historiquement qu'ils cabotaient sur toute la côte occidentale européenne. Ont-ils fait plus ? Ont-ils osé affronter l'immensité de l'océan ? Pour le moins, la question reste posée. Il est certain qu'une tradition s'est perpétuée à travers l'Antiquité et le Moyen Âge concernant l'existence d'un continent plus ou moins mythique au-delà de l'océan. Nous avons évoqué le fameux livre prétendument daté d'Alexandre le Grand et dont la lecture lança Christophe Colomb dans sa grande aventure. Des compilateurs grecs parlent d'un continent appelé « Antichtonê » (c'est-à-dire « la terre des antipodes ») ; Saint Isidore de Séville, qui vécut de 560 à 636, passe pour avoir déclaré : « Il y a un autre continent en plus des trois que nous connaissons. Il est au-delà de l'océan et là-bas le soleil est plus chaud que dans nos contrées. » Il y a aussi l'épopée encore bien mal connue des moines bretons partis évangéliser les peuples de ce fameux continent dont ils avaient entendu parler – croisade dramatique et éminemment meurtrière. On sait qu'ils partirent des côtes de Bretagne. L'un de ces bateaux parvint-il jamais en Amérique ?
Il y a des arguments solides en faveur de l'hypothèse phénicienne et notamment le fait que l'on découvre en Amérique du Sud, et même du Nord, des vestiges à caractéristiques méditerranéennes : la dernière en date a été faite par un Hollandais, le professeur Stolks. Ces découvertes sont en général très controversées. L'idée que les Phéniciens aient été capables de traversées océaniques n'a rien de fantastique en soi. Leur marine, tant marchande que de guerre, leur eût permis cet exploit. Ce qui est plus difficile à imaginer, c'est la raison pour laquelle ils auraient gardé le secret sur leurs découvertes. Mais la puissance de leur très petit pays était uniquement basée sur leur marine et la connaissance secrète de lieux d'approvisionnements eût constitué un atout intéressant. Puis le secret se serait plus ou moins perdu au fil de l'Histoire. On peut penser à ce propos aux Vikings : quelques siècles après leurs expéditions maritimes, il a bien fallu « redécouvrir » le Groenland, Terre-Neuve et le Canada. De tels secrets corporatifs sont faciles à garder et encore plus à perdre.
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