Max Gallo - Napoléon. Le chant du départ

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Napoléon. Le chant du départ: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman commence au printemps 1779, lorsqu'un enfant de dix ans à l'accent étranger, maigre et mal peigné, entre à l'école militaire de Brienne. Quinze ans plus tard, cet enfant entre dans la légende. Bonaparte est nommé général en chef des armées d'Italie par le Directoire. La suite, c'est Vendémiaire, Lodi, Arcole, la campagne d'Egypte. Cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la France, l'Europe et le monde. Son destin impérial est tracé. Jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion.

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- Moi.

Tournai indiquera donc sur la copie : « Aux frais de l'auteur. »

Napoléon approuve. Il faut savoir miser. Il veut les épreuves dès la fin de l'après-midi de ce 29 juillet 1793. Il les expédiera lui-même aux représentants en mission auprès de l'armée de Carteaux, Saliceti et Gasparin.

Quelques jours plus tard, on frappe à la porte de l'hôtel où loge Napoléon.

Il ouvre. Un soldat lui tend un paquet contenant une dizaine de brochures intitulées simplement Le Souper de Beaucaire , éditées par l'imprimeur de l'armée Marc Aurel.

Le soldat précise que les troupes distribuent cette brochure au cours de leur marche.

Napoléon sait qu'il a remporté une victoire. Il n'est plus ce simple capitaine d'artillerie chargé de convoyer des barils de poudre et du matériel jusqu'à Nice.

Il a joué sur le terrain politique, puisque la politique, il l'a découvert en Corse, est le grand ressort qui décide en ce moment du destin des hommes.

Et qui veut avancer doit prendre parti.

Il a choisi contre les factions, pour « le centre d'unité qu'est la Convention ».

Ce n'est pas une question d'idées, mais le fruit d'une conviction, forgée aussi bien au spectacle tragique du 10 août 1792 à Paris que de l'expérience acquise à Ajaccio. Le pouvoir doit être un . La Convention est ce pouvoir. C'est elle qui conduit la guerre.

Je suis avec ce pouvoir .

Au début du mois de septembre 1793, Napoléon a enfin rassemblé les munitions et le matériel. Il multiplie les démarches auprès des administrateurs du Vaucluse pour obtenir les cinq voitures nécessaires au transport. L'armée d'Italie, dit-il, a besoin de poudre pour combattre « le tyran de Turin ».

On le fait encore attendre. L'armée de Carteaux, qui a libéré Marseille le 25 août, vit des réquisitions, car Toulon, où se sont réfugiés les royalistes et les fédéralistes marseillais, a livré sa rade aux navires anglais et espagnols.

Napoléon s'impatiente. Son frère Joseph a été nommé par Saliceti commissaire aux Guerres auprès de l'armée de Carteaux. Lucien a obtenu un poste de garde-magasin des armées à Saint-Maximin. Ils peuvent l'aider à trouver les véhicules qui lui font défaut.

Le 16 septembre, il se rend au quartier général de l'armée Carteaux, installé au Beausset.

Les officiers ont occupé plusieurs des maisons du bourg. Napoléon va de l'une à l'autre. On l'appelle. C'est Saliceti, accompagné de Gasparin, comme lui représentant en mission.

- Le Souper de Beaucaire ..., commence Saliceti.

Puis il s'interrompt, prend Gasparin à part. Ils échangent quelques phrases. Saliceti se tourne vers Napoléon.

- Le capitaine Dommartin, qui commandait l'une des compagnies d'artillerie, a été blessé à l'épaule et évacué à Marseille. Nous avons besoin d'un officier instruit.

Gasparin intervient. Il faut à tout prix chasser les Anglais de Toulon, explique-t-il.

- Autrefois, dit Napoléon, quand j'attendais le bateau de la Corse, j'ai étudié les fortifications de la ville. Je n'ai rien oublié.

Sur un coin de table, Saliceti rédige l'ordre de mission qui rattache le capitaine d'artillerie Napoléon Bonaparte à l'armée Carteaux, au siège de Toulon.

Puis il inscrit la date, 16 septembre 1793.

Enfin je vais montrer, pour la première fois sur ce sol de France, qui je suis .

15.

La nuit tombe. Napoléon se tient les bras croisés sur le seuil de la maison qui va lui servir de cantonnement. Il regarde autour de lui ces soldats qui, nonchalants, vaquent à leurs occupations. Certains, sans armes, reviennent des vergers voisins. Ils portent des paniers de fruits. Il se tiennent par l'épaule. Ils ont les lèvres couvertes du suc des figues et du jus du raisin noir. D'autres, plus loin, font des feux de bivouac, jetant dans les flammes les portes et les fenêtres des bastides qu'ils ont pillées. Un groupe d'hommes dépenaillés, eux aussi sans armes, s'installe pour la nuit, enfonçant de la paille dans des tonneaux avant de s'y glisser.

Ça, une armée !

Napoléon voudrait prendre chacun de ces soldats par les revers de leur veste, les secouer, leur crier que ce n'est pas ainsi qu'on fait la guerre ! Il a la certitude de savoir comment il faut la conduire. Cela ne fait que quelques heures que Saliceti et Gasparin l'ont désigné au commandement de l'artillerie, mais peu importe, il sait. En lui, il n'y a pas un seul doute. Il sait. Et il faut qu'il sache, car c'est ici qu'il doit réussir.

Dans la maison qui se trouve en face, il entend des rires. Il distingue derrière les vitres les grands chandeliers posés sur la table. C'est là que loge le général Carteaux en compagnie de sa femme. Le général reçoit ses officiers à dîner.

Napoléon l'a vu dans la journée.

« Je suis un général sans-culotte », a dit Carteaux en regardant autour de lui avec assurance. Il a caressé sa large moustache noire, rejeté sa tête en arrière. Il a fière allure, avec sa redingote bleue, dorée sur toutes les coutures. En toisant Napoléon avec un mépris mêlé de suspicion, il a évoqué le capitaine Dommartin. « C'est une grande perte pour moi, a-t-il dit, que d'être privé de ses talents. »

Puis il a ajouté qu'il emportera tous les forts de Toulon tenus par ces Anglais, ces Espagnols, ces Napolitains, ces Siciliens, ces aristocrates, à l'arme blanche.

Napoléon l'a écouté en silence. Ce général est un ignorant. Et il a décliné son invitation à dîner.

Il a autre chose à faire : la guerre. Sa guerre.

Il ne va ni dîner, ni dormir.

Jusqu'à ce que Toulon soit tombé, rien d'autre ne compte que la guerre, rien.

Il interpelle un soldat qui ne sait pas où se trouve le parc d'artillerie. Napoléon découvre enfin les six canons qui le composent. Le sergent qui en est responsable ne dispose ni de munitions ni d'outils.

Ça, une artillerie !

Napoléon s'éloigne. Il faudra donc jouer avec ces cartes-là, une armée indisciplinée, une artillerie inexistante, un général incapable et soupçonneux, fier seulement d'avoir, le 10 août 1792, entraîné ses camarades gendarmes à rejoindre le peuple. La populace, murmure Napoléon.

Un général qui, depuis des années, se contente de peindre de petits tableaux !

Et c'est dans cette partie-là qu'on joue sa vie !

Mais c'est ainsi.

Il tombe une pluie fine que pousse un vent froid. Napoléon gravit le chemin qui conduit à l'un des sommets d'où l'on peut apercevoir la rade et les forts de Toulon. Il attend l'aube. Cette première nuit est celle de ses résolutions.

Quand le soleil se lève enfin, déchirant les derniers nuages bas, Napoléon est trempé jusqu'aux os. Alors il voit tous les forts qui dominent la rade et qu'occupent les Anglais et leurs alliés. Il distingue le fort La Malgue, la grosse tour et les forts de Balaguier et de Malbousquet, d'autres encore.

Et son regard s'arrête sur ce fort qui est planté dans sa mémoire. Ce fort de l'Éguillette commande l'étroit passage reliant la grande rade à la petite.

C'est la clé.

Napoléon est sûr de lui. C'est comme si plus rien n'existait en lui que cette certitude. Il faut conquérir ce fort, tout organiser en fonction de cette conquête. Les navires ennemis, sous le feu des canons de l'Éguillette, seront contraints de quitter les rades, et Toulon tombera.

Dans le soleil devenu chaud, Napoléon descend de la colline.

Le but est fixé, le calme s'est installé en lui. Il suffit maintenant de plier les hommes et les choses à ce but, de renverser tous les obstacles qui s'opposent à ce dessein. Il suffit d'écarter tous ceux qui ne le comprennent pas.

Il rencontre Saliceti et Gasparin, qui viennent à peine de se réveiller. Il marche à grands pas dans la pièce.

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