Max Gallo - Napoléon. Le soleil d'Austerlitz

Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - Napoléon. Le soleil d'Austerlitz» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: История, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Napoléon. Le soleil d'Austerlitz: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le "Napoléon" de Max Gallo est à la fois une savante biographie historique et un palpitant roman d'aventures. Pouvait-il en être autrement alors que l'empereur lui-même s'exclamait "Quel roman que ma vie!"? Le récit captivant raconte en quatre tomes une destinée exceptionnelle: le lecteur est de toutes les batailles, de toutes les alcôves, de toutes les pensées de Napoléon. C'est d'abord "Le Chant du départ" (1769-1799) qui salue l'émergence de Bonaparte, le fils de la Révolution. Au lendemain du 18 Brumaire, "Le Soleil d'Austerlitz" (1799-1805) brille sur une fulgurante ascension couronnée par le sacre impérial et par le triomphe du militaire de génie. À son zénith, Bonaparte se heurte à une Europe coalisée dont il veut être le maître: c'est le temps de "L'Empereur des rois" (1806-1812). Plus dure en sera la chute qui aboutit à Waterloo. Mais la légende est en marche: battu et en exil, Napoléon reste "L'Immortel de Sainte-Hélène" (1812-1821).
Avec la plume enthousiaste de Max Gallo, l'Aigle déploie toute sa splendeur. (Loïs Klein).

Napoléon. Le soleil d'Austerlitz — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

À Rouen, tout à coup, il a enfourché son cheval et, suivi de quelques cavaliers d'escorte, il a chevauché jusqu'à cinq heures de l'après-midi. Il a besoin de ces courses. Il s'arrête sur les hauteurs qui dominent la Seine. Il respire. Il se sent libre, heureux.

Lorsqu'il descend de cheval, il est entouré par la foule. Il est le souverain. Dans le cabinet de travail qui est préparé à chaque étape, il dicte une lettre pour Cambacérès, afin que les journaux de Paris sachent. « J'ai fait ma route au milieu d'une population immense, obligé de m'arrêter à chaque pas, raconte-t-il. Dans tous les villages, à la porte des églises, les prêtres, le dais dehors, entourés d'une grande foule, chantaient des cantiques et jetaient de l'encens. »

Il pouvaient bien, ces eunuques politiques, comme a dit Fouché, critiquer le Concordat ! Et Fouché était l'un d'eux. Sait-il que l'archevêque de Tours vient de déclarer que le « Consulat est le gouvernement légitime, à la fois national et catholique, un gouvernement sans lequel nous n'aurions ni culte ni patrie » ?

Les curés normands le savent, qui m'accueillent et me bénissent .

Au Havre, la ville est illuminée. Napoléon s'avance au milieu de la foule, accompagné de Joséphine.

Ils sont comme un roi et une reine.

Le soir, dans la grande salle de la préfecture, il ouvre le bal.

À Dieppe, il voit s'avancer vers lui un homme vieux, dont le visage lui semble familier. C'est Domairon, l'un de ses professeurs de l'école militaire de Brienne.

Ces temps d'enfance et d'isolement ont donc existé ! Et à leur souvenir il se sent plus fort, invincible.

Il demande à l'un de ses aides de camp de prendre note de la situation de Domairon afin de l'aider si nécessaire.

Détenir le pouvoir, c'est gratifier qui l'on veut, comme on veut.

Il visite les hospices et les manufactures. Sur les routes qui traversent la campagne, les paysans arrêtent les voitures pour le saluer. Il descend, leur parle. Quand les voitures repartent, les paysans les accompagnent en criant : « Vive Napoléon Bonaparte ! Vive le Premier consul ! »

Qui peut le mettre en péril ?

Il écoute d'une oreille distraite Beugnot, le préfet de Seine-Inférieure, qui évoque les prétentions anglaises, le risque de guerre. Il se raidit, marche en prisant, l'air résolu, la voix dure.

- J'en doute encore, commence-t-il, mais si l'Angleterre m'attaque, elle ne sait pas à quoi elle s'expose, non, elle ne le sait pas...

Il s'immobilise, baisse la tête, les yeux mi-clos.

- Vous verrez ce que sera cette guerre, reprend-il. Je ferai tout pour l'éviter, mais si l'on m'y force, je renverserai tout ce que je trouverai devant moi. Je ferai une descente en Angleterre, j'irai à Londres et, si cette entreprise devait manquer, je bouleverserai le continent ; j'asservirai la Hollande, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, j'attaquerai l'Autriche et j'irai jusqu'à Vienne détruire toute espèce d'appui de cette odieuse puissance.

Il se remet à marcher vers la foule des invités qui se pressent, n'osant approcher.

- On verra ce que je peux faire et ce que je ferai. J'en frémis d'avance, mais on me connaîtra.

Il hausse la voix, semble s'adresser à tous et non plus seulement au préfet :

- Au surplus, je n'en continuerai pas moins à travailler à assurer la prospérité de la France ; à faire fleurir son commerce, son agriculture, son industrie.

Il s'arrête devant les invités.

- Et nous serons heureux, en dépit de nos rivaux ! s'exclame-t-il.

Il est heureux. Il a le sentiment que rien ne peut lui résister. Il ne connaît pas la fatigue. C'est comme si les applaudissements, les vivats, les témoignages d'admiration qui l'accompagnent lui donnaient une force renouvelée.

À six heures, presque chaque matin, il est à cheval. Il saute les fossés et les ruisseaux, les haies. L'escorte est distancée. Les chevaux s'écroulent d'épuisement. Il change de monture, repart, ou bien il reçoit les notables, et l'étonnement qu'il lit dans leurs yeux devant ses connaissances précises, son énergie, le stimule encore.

Parfois, il entrevoit, parmi la foule, le visage, la poitrine, le corps d'une femme, et il ressent alors une pointe d'amertume. Il fixe cette jeune femme. Il lit dans ses yeux l'acceptation, la soumission, l'invite même. Il voudrait pouvoir s'avancer, écarter la foule, et il est sûr qu'elle le suivrait.

Il ne supporte pas cette barrière invisible qui lui interdit d'agir comme il le désire.

Et lorsqu'il retrouve Joséphine, qui, souriante et gracieuse, se comporte en souveraine, il la rudoie.

Mais elle est l'épouse du Premier consul. Peu après son retour de Normandie à Paris, un soir de novembre, il accepte de se rendre au Théâtre-Français avec elle. Elle porte une tunique de mousseline rose, droite, qui laisse la poitrine et les bras nus, à l'antique. Elle n'est plus belle mais elle est encore gracieuse.

On donne Iphigénie en Aulide . Il aime la tragédie. Il aime aussi l'atmosphère des théâtres, ce frémissement de la salle quand il s'installe dans la loge, il devine le trouble des acteurs parce qu'il est là, spectateur particulier.

Voici que dans l'obscurité paraît Clytemnestre.

Ma fille il faut partir sans que rien nous retienne

Et sauver en fuyant, votre gloire et la mienne

C'est Mlle George, sculpturale, épaules larges, bras ronds, poitrine lourde, qui déclame d'une voix chaude. Elle se meut avec la vivacité de la jeunesse. Sa peau a la blancheur du marbre.

Il ne peut plus détacher ses yeux de ce corps, de ces mouvements de la tunique, qui laissent deviner des cuisses fortes. Il est pétrifié. Il veut cette femme.

Il rentre aux Tuileries dès la fin de la représentation, sans s'attarder comme il le fait quelquefois. Il convoque Constant. Que le valet de chambre sache qui elle est, qu'il la convoque pour demain soir à Saint-Cloud. Napoléon n'imagine même pas qu'elle refuse. Les actrices sont ainsi. Seulement elles ? Depuis qu'il est entouré de gloire et qu'il détient le pouvoir, il sait que les femmes, toutes les femmes, peuvent être conquises.

Lorsque Mlle George entre, le lendemain au début de la nuit, dans l'appartement privé de Saint-Cloud, Napoléon a appris qu'elle a été la maîtresse de Lucien, qu'elle reçoit l'argent et les hommages du prince Sapieha, un Polonais. Mais c'est ainsi. Le passé ne le concerne pas.

Il s'approche. Il faut toujours quelques passes d'armes avant une reddition. Et celle-ci doit être complète.

- Vous ne devez rien avoir que de moi, dit-il.

Il déchire un voile dont il devine qu'il avait été offert par le prince Sapieha. Il brise à coups de talon une bague et un médaillon.

- Que de moi, répète-t-il.

Il lui fourre dans la gorge un gros paquet de billets de banque.

Il rit. Elle doit revenir. Il trouve près d'elle un moment de paix. Il aime sa juvénilité. Il chantonne avec elle. Il s'endort sur sa poitrine. Est-il possible qu'elle n'ait que seize ans ? Elle en paraît dix de plus. Et lui, dix de moins, murmure-t-elle.

Il rit encore. Elle devient Georgina. Il la reçoit deux à trois fois par semaine à Saint-Cloud, où il réside de plus en plus souvent, et aux Tuileries.

Qu'importe la jalousie de Joséphine, qui parfois s'aventure dans l'escalier privé mais qui recule quand elle aperçoit Roustam qui monte la garde.

Il a aussi conquis le droit au plaisir d'être avec la femme qu'il veut.

Le temps des amours larmoyantes est passé.

Un soir, il dîne à Saint-Cloud avec Joséphine, Roederer et Cambacérès. Georgina doit le rejoindre au milieu de la nuit. Il fixe Joséphine.

- Plus je lis Voltaire, dit-il, plus je l'aime. Jusqu'à seize ans je me serais battu pour Rousseau contre tous les amis de Voltaire, aujourd'hui, c'est le contraire...

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz»

Обсуждение, отзывы о книге «Napoléon. Le soleil d'Austerlitz» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x