Max Gallo - Napoléon. Le soleil d'Austerlitz

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Napoléon. Le soleil d'Austerlitz: краткое содержание, описание и аннотация

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Le "Napoléon" de Max Gallo est à la fois une savante biographie historique et un palpitant roman d'aventures. Pouvait-il en être autrement alors que l'empereur lui-même s'exclamait "Quel roman que ma vie!"? Le récit captivant raconte en quatre tomes une destinée exceptionnelle: le lecteur est de toutes les batailles, de toutes les alcôves, de toutes les pensées de Napoléon. C'est d'abord "Le Chant du départ" (1769-1799) qui salue l'émergence de Bonaparte, le fils de la Révolution. Au lendemain du 18 Brumaire, "Le Soleil d'Austerlitz" (1799-1805) brille sur une fulgurante ascension couronnée par le sacre impérial et par le triomphe du militaire de génie. À son zénith, Bonaparte se heurte à une Europe coalisée dont il veut être le maître: c'est le temps de "L'Empereur des rois" (1806-1812). Plus dure en sera la chute qui aboutit à Waterloo. Mais la légende est en marche: battu et en exil, Napoléon reste "L'Immortel de Sainte-Hélène" (1812-1821).
Avec la plume enthousiaste de Max Gallo, l'Aigle déploie toute sa splendeur. (Loïs Klein).

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Qu'est-ce qui les heurte ?

Que Napoléon ait écrit aux habitants de Saint-Domingue en les assurant que, « quelles que soient votre origine et votre couleur », ils sont « tous français, tous libres et tous égaux devant Dieu et devant la République » ?

Les Anglais ont-ils peur de la contagion de la liberté, ou bien plutôt de revoir le sucre et le café de Saint-Domingue briser leur monopole ?

À moins qu'ils n'estiment que, puisque Pauline Bonaparte accompagne en mars le général Leclerc, on envisage de constituer là-bas, en Amérique, un empire français ?

Napoléon s'immobilise au centre de son cabinet.

Il y pense, c'est vrai. Au centre se trouverait Saint-Domingue reconquise, pacifiée ; à l'est, la Martinique et la Guadeloupe ; au sud, la Guyane ; et, au nord, la Louisiane.

Il rêve quelques instants.

Il doit hâter le départ de l'expédition.

Quel champ immense devant lui !

Cet avenir l'appelle. Comment pourrait-il se retourner pour comptabiliser ce qui a été fait depuis deux années ?

Il lit encore quelques phrases de la proclamation : « Français, il y a deux ans, ce même jour vit se terminer vos dissensions civiles, s'anéantir toutes les factions ! »

Mais cela même n'est pas achevé !

Dans les trois Assemblées, une opposition cherche à se constituer.

Au Conseil d'État, au Corps législatif, au Sénat, on fronde, on critique la signature du Concordat !

Factions, pas mortes !

Combien de fois ne l'a-t-il pas dit : « Les grandes assemblées se réduisent à des coteries, et la coterie à la haine. »

Rien n'est fini, jamais.

Il s'assied à sa table, commence à parcourir les lettres que Bourrienne a classées. On le flatte. On le sollicite. On l'accable de propositions.

Il s'arrête un instant sur celle du Conseil général de la Seine, qui propose d'élever un arc de triomphe en l'honneur du Premier consul de la République. Tel est le sort de celui qui gouverne. On aboie à ses basques dans certaines assemblées, et on l'encense dans d'autres.

A-t-il jamais connu autre chose ? Il lui semble qu'il a toujours été le premier. Il a du mal à imaginer sa vie avant. Peut-être a-t-il toujours cru si fort qu'il accéderait au pouvoir suprême qu'il en oubliait le temps qu'il vivait.

Et maintenant, que fait-il d'autre, sinon penser au futur ?

Il commence à répondre au Conseil général.

« L'idée de dédier des monuments aux hommes qui se rendent utiles au peuple est honorable pour les nations, écrit-il.

« J'accepte l'offre du monument que vous voulez m'élever ; que la place reste désignée ; mais laissons au siècle à venir le soin de le construire s'il ratifie la bonne opinion que vous avez de moi.

« Je vous salue affectueusement. »

« L'homme supérieur est impassible : on le blâme, on le loue, il va toujours. »

Mais parfois il faut feindre la colère ou la laisser s'exprimer.

Quand les hommes que j'ai placés au sein des Assemblées ou que j'ai tolérés alors que j'eusse pu les proscrire, se dressent contre moi, je ne peux que dire : « Ce sont des chiens... »

Napoléon ne tient pas en place, il va d'un angle de son cabinet de travail à l'autre, jette un coup d'œil par la fenêtre, un instant distrait par le mouvement des factionnaires de la garde consulaire.

Pourquoi s'encombre-t-il de tribuns, de législateurs, de sénateurs, de conseillers d'État ?

« Jamais les Assemblées n'ont réuni prudence et énergie, sagesse et rigueur », murmure-t-il.

Il se tourne vers Stanislas de Girardin. Ce membre du Tribunat, ami de Joseph, lui est dévoué. Mais ses collègues créent depuis quelques semaines des incidents de procédure. Ils bavardent sans fin. Ils rejettent les articles du code civil, manière de faire comprendre qu'ils sont hostiles au Premier consul et à sa politique de réconciliation avec l'Église.

- Je rencontre ces chiens-là partout, reprend Napoléon, partout ils jettent des bâtons dans les roues. Ce n'est pas ainsi qu'on organise une grande nation. Le Tribunat est une barrière qui retarde l'exécution des plus salutaires intentions...

Il écoute à peine Girardin. Il hausse les épaules lorsque Girardin affirme qu'il ne s'agit en fait que d'une poignée d'opposants.

- Sans doute, mais ce sont toujours les chiens qui assiègent votre tribune. Ils s'entendent ; ils ont des chefs de file.

Et l'un d'eux est peut-être Sieyès.

On ne se méfie jamais assez de la rancune des hommes et de leur obstination à nuire, à tenter de reconquérir ce qu'ils ont perdu.

On vient à peine de célébrer le deuxième anniversaire du 18 Brumaire, et revoici déjà Sieyès.

Peut-il imaginer vaincre, maintenant, contre moi, alors qu'il a perdu il y a deux ans ?

Mais les hommes s'aveuglent sur leur force et leur position .

« Et les ambitieux secondaires n'ont jamais que des idées mesquines. »

Napoléon s'adresse maintenant à Cambacérès.

Chaque fois qu'il se trouve en face de cet homme, il pense à la manière dont Talleyrand le qualifie : Haec , féminin. Et il est vrai que ce consul poudré, parfumé, à la peau rose et aux gestes gracieux, à la démarche dansante, a quelque chose d'une femme. Il aime les jeunes gens, il s'en entoure. Soit. Mais il est bon juriste, fidèle. Il invente des solutions qui permettent de tourner les obstacles. Il a l'habileté, l'esprit de finesse et la rouerie qu'ont souvent ceux de son sexe. Il suggère de ne pas renouveler le mandat des membres des Assemblées du Tribunat et du Corps législatif qui sont des opposants. Et on utiliserait pour cela le Sénat, qui dresserait les listes des exclus.

- Ayons l'air de nous servir de la Constitution, dit Cambacérès. On peut faire le bien avec elle.

Napoléon fait la moue. Ce détour nécessaire lui déplaît. Il reste quelques minutes silencieux.

- Que la tête de Méduse ne se montre plus dans nos tribunes ni dans nos Assemblées, dit-il. Qu'on ôte les dissidents et qu'on y mette les hommes bien-pensants. La volonté de la nation est qu'on n'empêche point le gouvernement de faire le bien. Il ne faut plus d'opposition pendant vingt ans.

Il bougonne.

- Dix hommes qui parlent font plus de bruit que dix mille qui se taisent ; voilà le secret des aboyeurs de tribune. Le gouvernement souverain représente le peuple souverain, et il ne peut y avoir d'opposition contre le souverain.

Il s'approche de Cambacérès, le scrute. Toute opposition a besoin d'un chef de file. Le deuxième consul connaît bien Sieyès. Il saura lui faire passer le message. Car Sieyès peut être tenté de jouer les Grands Électeurs.

- La conduite de Sieyès, dans cette circonstance, commence Napoléon, prouve parfaitement qu'après avoir concouru à la destruction de toutes les constitutions depuis 1791 il veut encore essayer contre celle-ci.

Cambacérès est attentif, son visage lisse n'exprime aucune opinion.

- Il est bien extraordinaire, reprend Napoléon sur un ton saccadé et brutal, que Sieyès ne sente pas la folie de son attitude. Il devrait faire brûler un cierge à Notre-Dame pour s'en être tiré si heureusement et d'une manière si inespérée.

Napoléon tourne le dos à Cambacérès, regarde par la fenêtre ce ciel bleu d'hiver.

- Mais plus je vieillis, dit-il, et plus je m'aperçois que chacun doit remplir son destin.

Où me conduit le mien ?

Il n'a pas le temps de s'interroger ! Il sait seulement qu'il n'y a qu'« un secret pour mener le monde, c'est d'être fort, parce qu'il n'y a dans la force ni erreur ni illusion ; c'est le vrai mis à nu ».

Et cela vaut pour chaque acte, dès lors qu'on a décidé de conduire les hommes.

Quand lord Cornwallis, le négociateur anglais qui, à Amiens, met au point le traité de paix à partir des préliminaires de Londres, vient à Paris, Napoléon veut qu'on déploie la plus grande pompe. « Il faut montrer à ces orgueilleux Bretons, dit-il, que nous ne sommes pas réduits à la besace. »

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