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Juliette Benzoni: Toi, Marianne

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Juliette Benzoni Toi, Marianne

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Adorée naguère par l'Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l'aventurier des quatre mers, l'homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d'une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c'est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu'elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu'à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C'est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?

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— Que dites-vous ?

— Que nos deux énergumènes ont le bras plus long que je ne l’imaginais, ma chère enfant, car voici lord Stratford Canning en personne qui se dirige vers nous !

— Cela signifie... qu’il vient lui-même pour arrêter ici un pauvre diable de Grec parce qu’il s’est permis de secouer un peu un malheureux architecte ?

— C’est incroyable... mais cela m’en a tout l’air ! Monsieur Spencer, ajouta-t-il se tournant vers son second, allez voir dans la cale si le prisonnier est encore là. Si oui, jetez-le à l’eau s’il le faut, mais faites-le filer ! Sinon je ne réponds plus de lui. J’espère que les fers ont été convenablement faussés ?

— Soyez tranquille, mylord, sourit le jeune homme. J’y ai veillé personnellement...

— Alors, conclut le marin en s’épongeant discrètement le front sous son bicorne, il ne reste plus qu’à accueillir au mieux Son Excellence. Non, ne partez pas, ma chère, ajouta-t-il en retenant Marianne qui esquissait déjà un mouvement de recul, il vaut mieux que vous demeuriez avec moi. Il se peut que j’aie besoin de vous... et puis il vous a vue !

En effet, le regard de l’ambassadeur, levé, s’était attaché au groupe qui occupait la dunette et Marianne, dans ses vêtements de couleurs vives, était plus visible que quiconque.

Résignée, elle regarda le diplomate approcher du navire, s’étonnant de le trouver si jeune. Sa haute taille et la raideur de son maintien n’ajoutaient pas beaucoup d’années à un visage incontestablement juvénile. Quel âge pouvait avoir lord Canning ? Vingt-quatre, vingt-cinq ans ? Pas beaucoup plus en tout cas ! Et qu’il était donc beau !... Les traits de son visage auraient pu convenir à une statue grecque. Seuls, la bouche, mince et réfléchie, et le menton un peu long, appartenaient à l’Occident. Les yeux, enfoncés sous les arcades, étaient profonds et, sous la froideur protocolaire du diplomate, trahissaient les rêves du poète.

Quand la chaloupe accosta le navire, il s’élança sur l’échelle de coupée avec l’aisance d’un homme rompu à tous les exercices du corps et quand, enfin, il atteignit la dunette, Marianne put constater qu’il était encore plus séduisant de près que de loin. Il se dégageait de sa personne, de ses manières et de sa voix grave un charme certain.

Pourtant quand son regard croisa pour la première fois celui du beau diplomate, la jeune femme eut soudain la sensation d’être en face d’un danger. Cet homme avait la dureté, l’éclat et la pureté d’une lame d’acier vierge. Sa courtoisie elle-même, pour parfaite qu’elle fût, avait quelque chose d’inflexible. A peine d’ailleurs eut-il échangé avec le commodore les civilités d’usage, qu’il se tourna vers la jeune femme et, sans attendre que sir James eût fait les présentations, il s’inclina avec une extrême politesse, puis déclara d’un ton parfaitement uni :

— Vous me voyez, Madame, tout à fait charmé de pouvoir enfin saluer Votre Altesse Sérénissime. Elle a tant tardé que nous n’espérions plus guère son arrivée. Dirai-je que, personnellement, j’en suis à la fois heureux... et rassuré ?

Aucune trace d’ironie dans ces paroles et Marianne, à les entendre sans surprise, comprit qu’obscurément elle s’y était attendue dès l’instant où elle avait aperçu l’ambassadeur. Pas une seconde elle n’avait cru qu’un si haut fonctionnaire se fût dérangé pour un simple domestique grec...

Cependant, sir James, croyant à une méprise, éclatait de rire :

— Altesse Sérénissime ? s’écria-t-il, mon cher Canning, je crains que vous ne commettiez là une erreur singulière... Madame...

— ... est la princesse Sant’Anna, ambassadrice aussi extraordinaire que discrète de Napoléon ! affirma tranquillement Canning. Je serais étonné qu’elle le nie : une aussi grande dame ne s’abaisse pas à mentir !

Prisonnière du regard perspicace de l’ambassadeur, Marianne sentit ses joues devenir brûlantes, mais ne détourna pas le sien. Au contraire, elle le planta avec un calme égal dans celui de l’ennemi.

— C’est vrai, admit-elle, je suis celle que vous cherchez, mylord ! Puis-je au moins savoir comment vous m’avez trouvée ?

— Oh, mon Dieu, c’est assez simple... J’ai été réveillé à l’aube par deux bien curieux personnages qui réclamaient je ne sais quelle justice de je ne sais quel attentat commis contre l’un d’eux par le serviteur d’une jeune dame, aussi noble qu’extraordinaire, surgie tout à coup des eaux de la mer Egée par une nuit de brume. L’affaire de ces gentlemen m’intéressait peu... par contre, la description enthousiaste qu’ils firent de la noble dame me passionna : elle correspondait, trait pour trait, à un signalement que l’on m’avait fait parvenir, voici déjà quelque temps. Et quand je vous ai vue, Madame, le dernier doute s’est envolé : j’étais prévenu de ce que j’aurais affaire à l’une des plus jolies femmes d’Europe !

Ce n’était pas un madrigal. Rien qu’une paisible constatation qui arracha un sourire mélancolique à celle qui en était l’objet.

— Eh bien ! fit-elle avec un soupir, vous voilà désormais sûr de votre fait, lord Canning ! Pardonnez-moi, sir James, ajouta-t-elle en se tournant soudain vers son vieil ami qui avait écouté cet incroyable échange de paroles avec une stupeur qui, peu à peu, se changeait en tristesse, mais il ne m’était pas possible de vous dire toute la vérité. Il fallait que je fasse tout au monde pour arriver jusqu’ici et, si j’ai trompé votre hospitalité, songez que je ne l’ai fait qu’au nom d’un devoir plus grand que moi.

— Envoyée de Napoléon ! Vous !... Qu’en penserait votre pauvre tante ?

— Honnêtement, je ne sais pas, mais j’aime à croire qu’elle ne m’aurait pas condamnée. Voyez-vous, Tante Ellis a su, de tout temps, qu’en moi le sang français réclamerait un jour ses droits. Elle a tout fait pour l’éviter, mais elle s’y était préparée ! Maintenant, Excellence, reprit-elle en revenant à Canning, me direz-vous ce que vous comptez faire ? Je ne pense pas que vos pouvoirs vous autorisent à me faire arrêter : c’est ici la capitale de l’empire ottoman et la France y possède une ambassade tout comme l’Angleterre, pas davantage... mais pas moins ! Il vous était loisible de m’arrêter en route, ainsi que votre amirauté a tenté de le faire dans les eaux de Corfou ; ce n’est plus possible maintenant...

— Aussi n’en ferai-je rien. Nous sommes, en effet, dans les eaux turques... Cependant, sur le pont de ce vaisseau, nous sommes en Angleterre : il me suffira de vous y retenir !

— Cela signifie ?...

— Que vous ne descendrez pas à terre. Vous êtes, Madame, la prisonnière du Royaume-Uni. Bien entendu, il ne vous sera fait aucun mal : simplement le commodore King voudra bien vous enfermer dans votre cabine et vous y faire garder durant les quelques heures où il restera dans ce port. Demain matin, il remettra à la voile pour vous ramener, sous étroite surveillance, en Angleterre... où vous serez le plus précieux... et le plus charmant des otages ! Vous avez compris, sir James ?

— J’ai compris, Excellence ! Vos ordres seront exécutés !

Marianne ferma les yeux, saisie d’un vertige. Tout était fini ! Elle échouait lamentablement, en touchant au but, sur le plus stupide des écueils : la rancune des deux bourgeois vindicatifs ! Mais son orgueil lui fit honte de sa faiblesse et la ranima. Ouvrant tout grands ses larges yeux, elle les posa, étincelants de colère et de larmes contenues, sur le visage parfait de l’ambassadeur :

— Est-ce que vous n’abusez pas de votre droit, mylord ?

— Nullement, Madame ! C’est au contraire de bonne guerre... et nous sommes en guerre ! Je vous souhaite un excellent voyage de retour dans un pays qui, peut-être, vous est demeuré cher dans certaines limites !

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