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Juliette Benzoni: Toi, Marianne

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Juliette Benzoni Toi, Marianne

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Adorée naguère par l'Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l'aventurier des quatre mers, l'homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d'une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c'est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu'elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu'à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C'est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?

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— Dans des limites certaines, mylord... et fort réduites ! Je vous salue ! Maintenant, sir James, faites votre devoir et enfermez-moi !

Tournant le dos à l’ambassadeur, elle effleura du regard le visage fermé du commodore et abandonna son dernier espoir. Comme elle l’avait deviné quand elle avait embarqué sur le « Jason », James King ne mettrait jamais en balance son devoir et ses sentiments. Peut-être même allait-il y joindre le ressentiment bien naturel d’avoir été dupé et pris au piège d’une ancienne amitié !...

Avec un soupir, Marianne détourna la tête, jetant par-dessus la lisse arrière un dernier regard sur la cité interdite. C’est alors qu’elle vit la « Sorcière des Mers »...

Croyant à une illusion née du désir désespéré qu’elle avait eu de la revoir, elle hésita, passa sur ses yeux une main incertaine qui craignait inconsciemment de détruire le merveilleux mirage. Mais elle ne se trompait pas : c’était bien le brick de Jason.

Il se balançait doucement à quelques encablures, ancré à peu de distance des quais et tirant sur ses chaînes comme un chien sur sa laisse. Avec une immense joie qui l’envahit d’un seul coup, montant de son cœur à sa gorge qu’elle étrangla, à ses mains qu’elle fit trembler, Marianne reconnut sa propre image sculptée à la proue. Le doute n’était plus possible : Jason était là, dans ce port, où cependant il ne voulait pas venir, et que l’abandonnée avait, elle, espéré comme une terre promise.

Mais comment avait-il pu y arriver ?

— Venez-vous, Madame ?

La voix glacée de sir James la rappelait à la réalité. Elle n’était plus libre de courir vers celui qu’elle aimait. Et, pour qu’elle achevât de s’en persuader, deux marins armés vinrent l’encadrer. Elle était désormais une prisonnière politique... rien de plus !

Désemparée, elle jeta au vieil officier impassible un regard qui s’égarait :

— Où me conduisez-vous ?

— Mais... dans votre cabine ! Votre... Altesse Sérénissime y sera gardée, comme il convient, ainsi que lord Canning l’en a prévenue. Elle ne pensait pas, j’espère, qu’on la mettrait aux fers ? Une dame mérite des égards... même celles qui servent Bonaparte !

Elle détourna la tête pour qu’il ne vît pas qu’elle avait blêmi. L’ami indulgent de naguère avait disparu à jamais. Il avait fait place à un étranger, un officier anglais qui ferait tout son devoir aveuglément, même-si ce devoir était celui d’un geôlier. Et Marianne n’était pas très sûre que, dans l’amertume de sa déception, il ne regrettât pas de ne pouvoir la traiter avec plus de rigueur.

— Non, sir James, dit-elle enfin, je ne le pensais pas. Mais j’aurais aimé que vous ne me gardiez pas rancune !

Avec un dernier regard au brick silencieux où aucune vie ne se montrait et qui, indifférent, semblait se détourner et regarder ailleurs, elle se laissa emmener et conduire jusque chez elle.

Le bruit de la clé tournant dans la serrure lui passa sur les nerfs comme une râpe, tandis que retentissait le bruit des armes que l’on reposait. Les marins, désormais, tout au moins tant que l’on ne serait pas en pleine mer, garderaient sa porte avec un soin vigilant. L’Angleterre ne lâcherait pas facilement l’amie de Napoléon !...

Lentement, elle alla jusqu’à la fenêtre qu’elle ouvrit, se pencha au-dehors et ne put que constater ce qu’elle savait déjà : située tout près de la chambre du capitaine, sa cabine dominait l’eau d’une belle hauteur. Peut-être, dans son désarroi, se fût-elle décidée tout de même à un plongeon hasardeux pour échapper, malgré tout, à son sort et à ses gardiens, mais même ce moyen extrême lui était interdit : contre le navire arrêté s’était reformée la mosaïque de petits bateaux, naves, Caïques ou pérames, qui se pressaient autour de tous les autres comme des poussins autour de grosses pondeuses et qui servaient aux continuels transbordements d’une rive à l’autre de l’immense port. Sauter équivalait à se briser les os.

Découragée, elle revint vers sa couchette, s’y laissa choir... et constata que les draps en avaient été enlevés. Apparemment, sir James était décidé à ne plus rien laisser au hasard et ne lui accordait pas la moindre chance !...

Avec un peu d’amertume, elle songea à Théodoros qui devait être loin maintenant. Il avait bénéficié, juste à temps, de l’indulgence coupable du Commodore pour une petite Marianne qui devait tout au souvenir et dont personne maintenant ne viendrait fausser les entraves pour lui permettre de prendre son vol.

Le Grec avait atteint le but de son voyage. Il ne lui restait, à elle, que l’intime mais faible satisfaction d’avoir tenu le serment de Santorin. De ce côté-là, au moins, elle était libérée... mais c’était bien le seul !

Les heures chaudes du jour coulèrent une à une, chacune d’elles plus pesante que la précédente et plus rapide. Il était si court le temps que la captive passerait encore à Constantinople ! Et la proximité de la « Sorcière » en rendait l’inexorable fuite plus désespérante encore.

Bientôt, quand un nouveau jour se lèverait, la frégate anglaise hisserait ses voiles et emporterait la princesse Sant’Anna vers un inconnu morose qui, perdu dans les brumes britanniques, n’aurait même pas l’attrait du danger. On l’enfermerait dans quelque coin et voilà tout ! Peut-être pour l’y oublier si Napoléon ne se souciait plus d’elle...

Le cri aigu des muezzins appelant la foule à la prière vint avec le coucher du soleil. Puis ce fut la nuit. La vie tumultueuse du port s’affaiblit et mourut tandis que s’allumaient les fanaux des navires. Avec elle apparut le vent froid venu du nord qui, entrant dans la cabine, fit frissonner Marianne, mais elle ne put se résoudre à fermer sa fenêtre parce que en se penchant un peu elle pouvait encore apercevoir vaguement le beaupré du vaisseau de Jason.

Un marin entra portant un chandelier allumé, suivi d’un autre avec un plateau qu’ils déposèrent sans un mot. Ils avaient dû recevoir une consigne sévère.

Leurs visages étaient à ce point dépourvus d’expression qu’ils en devenaient curieusement semblables et ils ressortirent sans que Marianne eût seulement tenté un geste ou une parole.

Elle enveloppa le plateau d’un coup d’œil indifférent. Il lui importait si peu qu’on la nourrît et qu’on l’éclairât ! Le confort d’une prison n’enlève rien aux dures limites qu’elle impose.

Néanmoins, comme elle sentait la soif lui brûler la gorge, elle se versa une tasse de thé, l’avala et s’en préparait une seconde, quand un choc sourd la fit tressaillir et se retourner. Quelque chose venait de rouler sur le tapis...

En se baissant, elle vit que c’était une pierre rugueuse autour de laquelle une mince ficelle était enroulée et nouée serré. Le bout de cette ficelle disparaissait par la fenêtre.

Le cœur battant, elle tira doucement, puis un peu plus fort. La ficelle s’allongea, s’allongea, se continua par un nœud que prolongeait une corde solide. Comprenant tout à coup ce que cela signifiait et envahie d’une joie bien proche de la folie, elle posa spontanément ses lèvres sur le toron de chanvre et l’embrassa comme elle eût embrassé l’ange de la délivrance. Elle avait donc encore un ami ?

Soufflant vivement ses chandelles, elle retourna vers la fenêtre et se pencha. En bas, dans l’ombre dense du quai, elle crut bien distinguer une forme humaine, mais ne s’attarda pas à des questions inutiles : le temps pressait et elle avait tellement hâte de s’évader ! Elle revint à la porte et y colla son oreille. Un silence profond enveloppait le navire. On n’entendait que le léger grincement de sa charpente quand il bougeait un peu dans l’eau du port. Les sentinelles s’étaient peut-être endormies car elles ne faisaient pas le moindre bruit, elles non plus !

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