Juliette Benzoni - Les lauriers de flammes (2ième partie)

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Les lauriers de flammes (2ième partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Les dés sont jetés. A la tête de la Grande Armée, inconscient des trahisons et des dangers qui menacent ses arrières, l'Empereur se dirige vers Moscou. Malgré ses rêves de bonheur et de liberté dans les bras de Jason retrouvé, Marianne ne peut rester inactive. Napoléon doit savoir ce qui l'attend à son retour. Pour Marianne aussi, la campagne de Russie a commencé. Devant elle, l'immensité de la steppe et des milliers de kilomètres à parcourir. Au bout de sa route, le Kremlin en flammes et son conquérant désemparé. Pour celle qui lui a toujours tout donné, est-ce le début d'une nouvelle vie ?

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— ... Scuse me ! hoqueta l’homme en écartant délicatement l’obstacle humain sur lequel il avait buté.

Mais déjà Marianne l’avait reconnu avec stupeur.

— Craig ! s’écria-t-elle. Craig O’Flaherty !... Que diable faites-vous ici ?

Il allait passer son chemin. A l’appel de son nom, il se retourna, plissa ses yeux comme quelqu’un qui voit mal et qui essaie d’accommoder.

— Craig ! répéta la jeune femme ivre de joie, c’est moi... Marianne !

Du coup, il se baissa, ramassa une poignée de neige et s’en frotta vigoureusement la figure et les cheveux puis regarda de nouveau.

— Par saint Patrick ! C’est pourtant vrai...

Et, rugissant de joie, il s’empara de la jeune femme, la souleva de terre et la tint un instant en l’air à bout de bras comme une fillette avant de la reposer un peu brutalement et de l’embrasser à gros baisers claquants.

— C’est pas Dieu possible ! C’est trop merveilleux ! Vous ! Vous ici, ma belle ! Je n’arrive pas encore à y croire. Mais venez, entrons dans cette taverne de brigands. On crève de froid... et il faut arroser ça !

Un instant plus tard, tandis que Barbe, escortée du patron, prenait possession d’une assez belle chambre donnant sur le port, Marianne, sans souci des groupes de soldats et de marins attablés autour d’eux à boire ou à fumer leurs longues pipes de terre, s’installait avec Craig près de l’énorme poêle en faïence blanche qui chauffait comme une fournaise. L’Irlandais, à grands cris, commanda de l’eau-de-vie.

— J’aimerais mieux du thé ! fit Marianne. Mais dites-moi vite, Craig ! Etes-vous seul ici... ou bien avez-vous retrouvé Jason ?

Il lui jeta un vif coup d’œil qui ne portait plus aucune trace d’ivresse.

— Je l’ai retrouvé, fit-il brièvement. Il est au bateau pour le moment. Mais parlez-moi de vous ! Dites-moi un peu...

Bien sûr, elle ne l’écoutait pas. Son cœur s’était mis à cogner comme un gong forcené dans sa poitrine et ses joues brûlaient d’excitation. Ainsi, elle avait eu raison ! Ses pressentiments ne l’avaient pas trompée, ni ses rêves qu’elle avait si souvent pris pour des cauchemars : quelque chose l’attendait bien à Dantzig... et ce quelque chose c’était Jason ! A deux mains, elle saisit celle que Craig avait posée sur la table tandis que l’autre fouillait sa poche à la recherche de sa pipe.

— Je veux le voir. Tout de suite ! Dites-moi où il est. Qu’est-ce que ce bateau ?...

— Là ! Là !... Du calme ! Vous le verrez, mais pour Dieu soyez calme. Je vais tout vous dire. Ce ne sera d’ailleurs pas bien long...

Ce fut en effet rapide, car il y avait peu à dire. Craig avait réussi, sans trop de peine, à rejoindre Saint-Pétersbourg grâce au nom de Krilov qu’il brandissait comme un passeport quand il était tombé sur les soldats russes. Cela lui avait permis de faire la route à cheval, dûment escorté d’ailleurs, car il lui avait fallu traverser les lignes de défense de l’armée Wittgenstein pour pouvoir atteindre la capitale russe. Là, il n’avait eu aucune difficulté à trouver la maison Krilov et, bien entendu, Beaufort.

Tous deux étaient demeurés dans le petit palais des bords de la Néva jusqu’à ce qu’il fût possible de se procurer un bateau pour quitter la Russie. Ce n’était guère facile car les vaisseaux russes ne franchissaient plus les détroits Scandinaves depuis le début des hostilités avec la France. Quant aux rares navires anglais qui relâchaient dans le port, il ne pouvait être question de leur confier un citoyen américain puisque l’Angleterre et les Etats-Unis étaient en guerre eux aussi.

On avait fini par trouver place sur un bateau suédois, nation qui, grâce au double jeu de son prince royal, Bernadotte, se trouvait à l’abri des impératifs du Blocus Continental aussi bien que des difficultés avec l’empire du Tzar. Le capitaine du Smaaland avait accepté de conduire Beaufort et O’Flaherty jusqu’à Anvers où, malgré l’occupation française, il leur serait relativement facile de s’embarquer pour les Etats-Unis.

— Nous ne devrions pas être ici, conclut l’Irlandais. L’escale à Dantzig est due à une avarie causée par la tempête que nous avons essuyée en quittant Koenigsberg. Notre navire, un mât brisé, a dû chercher refuge dans ce port. Nous y sommes depuis trois jours, et tandis que l’on répare...

— Vous faites quelques études sur les boissons locales ! conclut Marianne joyeusement. C’est parfait, mais maintenant, conduisez-moi à Jason. Je ne veux pas attendre plus longtemps pour le revoir...

— Voyons, vous avez bien un moment. Racontez-moi plutôt ce qui vous est arrivé à vous.

— Cela peut attendre alors que moi je ne le peux plus. Oh ! Craig ! Comprenez donc ce que cela représente pour moi, ce miracle qui nous remet en présence alors que je ne croyais plus le revoir jamais. Ayez un peu pitié ! Emmenez-moi vite vers lui. Vous voyez bien que je meurs d’impatience.

C’était vrai. Elle ne tenait plus en place et, laissant là le thé bouillant qu’une servante lui apportait, elle s’élançait déjà vers la porte. Force fut à O’Flaherty de la suivre. Jetant une pièce de monnaie sur la table, il sortit derrière elle avec une mine soudain assombrie qui eût peut-être calmé la jeune femme si elle avait pris le temps de la remarquer. Mais elle était portée par quelque chose de plus fort qu’elle, par une de ces joies si violentes qu’elles avoisinent la folie et, dans tout ce décor étranger qui l’environnait, insouciante du vent qui gelait ses joues, elle ne cherchait plus qu’une silhouette familière, chère entre toutes. Il ne restait rien des hésitations, rien des semi-promesses arrachées par Napoléon, rien... que l’amour retrouvé !

Sans même savoir où elle allait, courant sur des plaques de neige glacée qui manquaient à chaque instant la faire tomber, elle s’élançait le long du port sur lequel tombait un crépuscule pourpre qui, dans un instant, serait violet. Craig avait dit le Smaaland et elle cherchait un bateau portant ce nom avec un mât rompu. Elle avait envie de crier, d’appeler Jason, de lui annoncer à grands éclats triomphants que l’instant de leur réunion définitive était enfin arrivé. Derrière elle, l’Irlandais s’essoufflait, braillant.

— Marianne, Marianne ! Pour Dieu, attendez-moi ! Laissez-moi vous dire...

Mais elle n’entendait rien, elle ne voyait rien. Elle n’était plus qu’instinct, que joie, qu’ardeur, que passion et, avec la sûreté de l’aiguille aimantée tournant obstinément vers le nord elle allait droit à ce navire qu’elle n’avait jamais vu...

Tout à coup, il fut là, celui qu’elle avait aimé au-delà d’elle-même. Elle le vit descendre, de son long pas nonchalant, la planche reliant au quai un gros vaisseau trapu. Alors son cœur éclata en un cri où sonnaient toutes les trompettes de la victoire.

— Jason !...

Ce cri attira l’attention de l’Américain. Il n’eut besoin que d’un regard pour la reconnaître avec un haut-le-corps de surprise. Ils se rejoignirent au bas de la planche et Marianne, riant et pleurant tout à la fois, se jeta contre sa poitrine avec tant d’ardeur qu’elle faillit glisser à l’eau. Jason la retint d’une main ferme mais comme, à deux doigts d’une crise de nerfs, elle s’accrochait à lui, il l’écarta doucement sans cependant la lâcher.

— Toi ! s’exclama-t-il. C’est vraiment toi ?

Un filet d’eau glacée tomba brusquement sur la joie brûlante de la jeune femme. Il y avait de la stupeur dans ce qu’il venait de dire, presque de l’incrédulité... mais pas de joie véritable. Ce n’était pas le cri qu’elle espérait.

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