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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (2ième partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (2ième partie)

Les lauriers de flammes (2ième partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Les dés sont jetés. A la tête de la Grande Armée, inconscient des trahisons et des dangers qui menacent ses arrières, l'Empereur se dirige vers Moscou. Malgré ses rêves de bonheur et de liberté dans les bras de Jason retrouvé, Marianne ne peut rester inactive. Napoléon doit savoir ce qui l'attend à son retour. Pour Marianne aussi, la campagne de Russie a commencé. Devant elle, l'immensité de la steppe et des milliers de kilomètres à parcourir. Au bout de sa route, le Kremlin en flammes et son conquérant désemparé. Pour celle qui lui a toujours tout donné, est-ce le début d'une nouvelle vie ?

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— Et... alors ?

— Ma f... Pilar que nous pensions définitivement sortie de ma vie, enfouie dans un couvent d’Espagne, Pilar est revenue chez moi !

Une brusque bouffée de colère emporta Marianne. C’était ça, le Destin ? Cette femme misérable qui avait tout fait pour envoyer son mari à l’échafaud ? Qui avait failli la tuer, elle aussi ! Et c’était pour ça qu’il se tourmentait ?

— Et alors ? s’écria-t-elle avec violence. Qu’importe si elle est revenue ! Chasse-la !...

— Non ! Je ne peux plus ! Je n’ai pas le droit. Elle... elle est revenue avec un enfant... un enfant de moi... Un fils !

— Ah !...

Marianne ne dit rien de plus... rien que cette toute petite syllabe, mais douloureuse, mais cruelle comme un dernier soupir. Jason avait raison. Le Destin, ce vieux policier impitoyable et plein de ruse, les avait retrouvés. La longue, l’impitoyable lutte contre lui s’achevait...

Effrayé, soudain, de la sentir inerte contre lui, Jason resserra son étreinte, se pencha, voulut baiser ses joues glacées, ses lèvres serrées, mais appuyant ses mains sur la poitrine où elle avait rêvé de dormir toutes les nuits de sa vie, elle le repoussa doucement sans rien dire. Alors, malheureux tout à coup, comme le sont les enfants quand le jouet préféré vient de se briser, il voulut la reprendre contre lui, s’affola :

— Dis-moi quelque chose ! Je t’en prie ! Ne garde pas ce silence ! Je sais que je t’ai fait mal mais, je t’en supplie, parle ! C’est vrai, tu sais, je t’aime, je n’aime que toi et je donnerais tout au monde pour pouvoir encore réaliser notre rêve. Ecoute... Rien ne nous oblige à nous quitter déjà. Pourquoi ne pas arracher encore à la vie un peu de bonheur, un peu de joie ? Je peux mourir dans cette guerre, mourir loin de toi... Alors viens avec moi ! Laisse-moi t’emmener sur ce bateau qui va partir à l’aube ! Jusqu’à Anvers cela représente encore beaucoup de jours... beaucoup de nuits. Laisse-moi t’aimer jusqu’au bout !... Ne refusons pas ce dernier, ce miraculeux présent...

Elle sentit la fièvre qui le possédait. Elle sentit qu’il disait vrai, qu’il était sincère ; il souhaitait vraiment partir avec elle. Comme il le disait, cela représentait encore bien des jours, bien des nuits d’amour, une chaîne de passion qu’il n’aurait peut-être plus le courage de rompre au dernier moment. Alors, à Anvers, peut-être lui demanderait-il encore de le suivre à travers l’océan jusque dans son pays où la vie cachée, sacrifiée d’une maîtresse serait encore possible. Et cela aussi représenterait beaucoup de nuits passionnées... Elle l’aimait tant ! C’était une terrible tentation...

Elle était si malheureuse qu’elle allait peut-être céder, se laisser emporter. Mais tout à coup, trois visages surgirent dans sa pensée : celui hautain et ironique de son père, celui magnifique et douloureux de Corrado et celui minuscule et doux d’un bébé brun qui dormait... Et Marianne la faible, Marianne la désespérée, Marianne l’amoureuse passionnée, s’éloigna, repoussée par cette Marianne d’Asselnat qui, au soir de ses premières noces, avait, pour son honneur, étendu d’un coup d’épée sur les dalles de Selton Hall l’homme qu’elle aimait, celle qui, ce même soir, avait chassé Jason Beaufort... Elle ne pourrait plus être une autre !

Fermement, cette fois, elle le repoussa, sortit de sous le porche et laissa le vent glacé gonfler ses vêtements, cerner son corps comme la lanière d’un fouet. Serrant très fort ses deux mains sous la fourrure noire du manchon de renard, elle redressa fièrement la tête, plongea une dernière fois ses prunelles vertes dans le regard implorant de l’homme qu’elle abandonnait et qui ne méritait pas qu’elle s’avilît...

— Non, Jason ! dit-elle gravement. Moi aussi, j’ai un fils ! Et je suis la princesse Sant’Anna !...

La nuit était venue. Sans se retourner, Marianne marcha vers l’auberge qui brillait dans l’obscurité comme une grosse lanterne de navire, comme un phare dans la tempête où sombrait son amour...

EPILOGUE

LA FIN DU VOYAGE

MAI 1813

Comme autrefois, la grille noire et or, encadrée de géants de pierre, parut s’ouvrir d’elle-même devant les naseaux des chevaux... Comme autrefois, la calme magie du parc enveloppa comme une caresse ceux qui venaient d’y pénétrer...

C’était toujours la même allée de sable clair glissant comme une rivière entre les plumes noires des cyprès et les boules odorantes des orangers pour se perdre dans la brume des fontaines et des eaux jaillissantes. Et pourtant Marianne, tout de suite, eut le sentiment que quelque chose avait changé, que ce jardin n’était plus tout à fait le même que celui où, trois ans plus tôt, presque jour pour jour, elle était entrée, le cardinal à ses côtés, comme on entre dans l’inconnu...

Une exclamation d’Adélaïde lui fit soudain saisir la différence :

— Dieu que c’est beau ! souffla la nouvelle mariée. Toutes ces fleurs !...

C’était cela ! Des fleurs ! Autrefois le parc n’avait pas de fleurs, sauf au moment de la floraison des orangers et des citronniers. Sa beauté tenait uniquement aux nuances contrastées de ses arbres et de ses pelouses, de ses bassins d’eaux vives où les statues immobiles avaient l’air de tellement s’ennuyer. Maintenant, il y avait des fleurs partout, comme si un enchanteur pris de folie avait d’un seul coup déversé sur le parc tout l’éclat d’un arc-en-ciel. Il y avait des roses, surtout des roses, mais en masse, de grands lauriers pâles et odorants, d’énormes pivoines de Chine nacrées, de gigantesques rhododendrons violets et de grands lys immaculés... Une débauche de fleurs ! Et leur magnificence avait rendu la vie à ce jardin immense. Elle éclatait partout, luttant de jaillissement avec les fusées brillantes des jets d’eau qui les rafraîchissaient et servaient d’accompagnement au chant des oiseaux. Car ils étaient là, eux aussi, les oiseaux. On ne les entendait guère autrefois, comme si la pesante tristesse étendue sur ce domaine ensorcelé leur avait fait peur. Maintenant, ils s’en donnaient à cœur joie.

Amusé par la mine surprise de Marianne, Jolival se pencha pour toucher sa main.

— Rêvez-vous, Marianne, ou bien êtes-vous éveillée ? On dirait que vous n’avez encore jamais vu ce merveilleux jardin.

Elle tressaillit comme si, en effet, elle sortait d’un rêve.

— C’est un peu vrai ! Je ne l’ai jamais vu ainsi ! Jadis, il n’y avait ni fleurs, ni oiseaux, ni vie véritable, je crois... C’était comme un songe étrange.

— Vous aviez si peur. Vous avez dû mal regarder...

Et Jolival se mit à rire en se tournant vers sa femme comme pour la prendre à témoin. Mais Adélaïde, glissant son bras sous celui de Marianne, hocha la tête.

— Vous n’y entendez rien, mon ami. Je crois, moi, que tout ce changement vient de ce que, maintenant, il y a ici un enfant ! Et, devant un enfant, même un cimetière peut refleurir.

Il y avait un mois qu’Arcadius et Adélaïde étaient mariés. En rentrant à Paris, au mois de janvier précédent, Marianne les avait retrouvés tous deux, vivant pratiquement cloîtrés dans l’hôtel d’Asselnat, repliés sur une douleur qu’ils partageaient et qui, peu à peu, les avait rapprochés. Ils étaient persuadés que Marianne était morte et ils la pleuraient de tout leur cœur affectueux.

L’arrivée des papiers officiels qui faisaient d’Adélaïde la propriétaire légitime de la maison familiale aux lieu et place de Marianne n’avait rien arrangé, bien au contraire. Cet héritage inattendu avait achevé de les persuader de la disparition définitive de la jeune femme dont, d’ailleurs, personne n’avait pu leur donner la moindre nouvelle. Alors, ils s’étaient sentis tout à coup bien seuls, abandonnés, sans plus savoir que faire de leur existence. L’hôtel d’Asselnat était devenu une sorte de mausolée derrière les rideaux tirés duquel ils s’apprêtaient tous deux à attendre la fin, servis par le seul Gracchus... un Gracchus qui ne chantait plus jamais...

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