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Juliette Benzoni: Princesses des Vandales

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Juliette Benzoni Princesses des Vandales

Princesses des Vandales: краткое содержание, описание и аннотация

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Après avoir trouvé son château pillé et dévasté par les troupes du Grand Condé, qu’elle aime depuis l’enfance, Isabelle, duchesse de Châtillon, entend lui faire payer mais ne résistera pas longtemps à l’amour qu’il lui avoue. Ce pourrait être le bonheur. Ce sera la fin d’une paix relative pour Isabelle. La Fronde du Parlement et des Parisiens s’achève. Celle des Princes commence. Moins pour chasser Mazarin que pour s’emparer du pouvoir, avant que le jeune Louis XIV ne l’assume. Pour Isabelle commence un incessant et épuisant combat où elle ira jusqu’à jouer sa vie pour empêcher le héros de Rocroi de passer à l’ennemi et de retourner ses armes contre la France, entraînant avec lui François, son jeune frère qu’elle aime infiniment. Quand cette dure bataille prend fin, Isabelle, adorée des uns, détestée des autres, n’en aura pas fini avec l’aventure menée au galop de ses chevaux. Ils la mèneront très loin, très haut sans qu’elle abandonne jamais l’amour de son enfance.

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Ce fut le mot de la fin pour ce soir-là. Très soucieuse, Isabelle se déclara fatiguée. Elle souhaitait réfléchir. Le Prince dut ravaler sa déception et n’obtint d’elle qu’un baiser. Encore veilla-t-elle à ce qu’il ne s’éternisât pas. Il partit donc mais en promettant de revenir le lendemain « voir si elle se sentait mieux ». Tout sauf hypocrite, il n’était pas difficile de deviner ce qu’il sous-entendait ! La toilette n’étant pas son occupation préférée, il voudrait sûrement profiter du sacrifice qu’il avait consenti… les ongles repoussent si vite !

Lui parti, Isabelle descendit respirer un peu l’air du jardin. Elle avait pensé d’abord y faire servir le souper mais avait craint que la demi- obscurité et les odeurs complices n’eussent paru à son invité autant d’appels à une sensualité qui n’avait nul besoin d’encouragement… et, guimpe ou pas, Isabelle eût perdu dans l’aventure une de ses plus belles robes…

Elle fit quelques pas et alla s’asseoir sur son banc préféré quand Agathe survint en relevant ses jupes à deux mains pour ne pas se prendre les pieds dedans et, ne voyant pas sa maîtresse, l’appela en sourdine :

— Je suis là ! Qu’y a-t-il encore ? Monsieur le Prince a oublié quelque chose ?

— Non. Cette fois c’est M. le duc de Nemours. J’ai eu beau lui répéter que madame la duchesse se reposait, il m’a bousculée et s’est élancé dans l’escalier. J’ai hésité un instant à appeler un ou deux valets et j’ai préféré venir jusqu’ici !

— Vous avez bien fait ! Il ne manquait plus que lui, en vérité !

Elle se hâta de rentrer et alla se poster en bas des marches de chêne, croisa les bras et attendit que se calme, dans les hauteurs, le claquement des portes que l’on ouvrait et refermait. Enfin elle l’entendit redescendre lourdement et, quand elle le vit en haut de la dernière volée, demanda :

— On peut savoir ce que vous venez chercher ?

Il exhala un soupir de soulagement qui eût suffi à gonfler la voile d’un bateau. La vue, sans doute, de la robe de cour à la fois somptueuse et un rien sévère. L’œil de la jeune femme, lui, était nettement orageux.

— Vous, bien sûr ! répondit-il. Je venais vous saluer quand j’ai vu sortir Condé, et…

Il s’arrêta, inquiet soudain en face de ce visage hermétique :

— Et quoi ? s’impatienta Isabelle.

De plus en plus mal à l’aise, il hésita, marmonna quelque chose d’indistinct et finalement lâcha :

— Ne pouvons-nous nous entretenir ailleurs que dans cet escalier ?

— Je vous ferai remarquer que ce n’est pas moi qui l’ai choisi. Pour une raison que j’ignore, vous avez jugé urgent d’effectuer chez moi une visite domiciliaire, mais si le cabinet de musique vous agrée…

— Je préférerais… votre chambre pour ce que j’ai à dire !

— Pas moi ! Alors c’est le cabinet de musique ou… la porte !

— Va pour la musique !

Ladite pièce n’avait rien de la salle de concert. Elle tenait surtout son nom des tapisseries qui l’habillaient où dieux et déesses évoluaient gracieusement aux sons d’instruments variés. On y trouvait certainement une guitare et un théorbe sur une table, mais c’était à peu près tout. En entrant, Isabelle alla s’asseoir près de la guitare et la prit sur ses genoux en posant négligemment une main sur les cordes.

— Voilà ! Prenez un siège et dites ce qui vous amène. Vous avez vu mon cousin Condé ? Et ensuite ?

— Un doute affreux s’est emparé de moi… N’est-il toujours que votre parent… ou aussi votre amant ?

Elle prit un air rêveur et caressa les cordes du bout des doigts :

— Quittez ce doute ! Je crois qu’on peut le dire ainsi : il est à la fois mon cousin et mon amant. Satisfait ? Et pendant que j’y pense, comment va cette chère Longueville ?

A la surprise d’Isabelle, il parut soudain très malheureux et se laissa tomber à genoux :

— Pitié, Isabelle ! Ne m’accablez pas ! Je venais vers vous pour implorer votre pardon ! Je ne sais, en vérité, ce qui m’est arrivé car je n’ai pas d’amour pour elle. J’ai été victime… d’une sorte de… d’un vertige des sens, c’est le mot ! Vous étiez loin de moi ; elle s’offrait. J’ai cru, avec elle, échapper à ma mélancolie et… et voilà ! Ou plutôt me voilà à vos pieds vous suppliant de m’accorder votre pardon !

Abandonnant sa mine sévère, elle lui offrit son plus charmant sourire :

— J’aurais mauvaise grâce à vous le refuser puisque hier soir je me suis donnée à votre grand chef !

Il se figea sur place comme si le feu du ciel l’avait changé en statue de sel à l’instar de la femme de Loth, et devint rouge vif :

— Vous ?… Vous, sa maîtresse ? Un léger bruit m’en était venu mais je n’y avais pas attaché trop d’importance ! On en raconte tellement… et je ne manque pas d’ennemis !

— En tout cas il n’aura pas perdu de temps en route, votre ennemi ! L’événement a eu lieu ici même et hier soir ! Et à moins que le Prince n’en ait fait une proclamation ?…

Mais il ne l’écoutait plus. Il s’était mis à marcher de long en large dans une agitation qui allait crescendo. Puis, brusquement, s’immobilisa :

— Je ne vous crois pas ! Vous dites cela pour vous venger mais…

— Me venger ? J’aurais pu le faire depuis longtemps ! A Montargis tandis que vous gémissiez sur votre lit de douleurs, La Rochefoucauld m’a offert ses bons offices dans la même intention ! Comme si j’étais femme à me contenter des rogatons d’une autre !

Avec un air implorant, il s’approcha d’elle dans l’intention évidente de la prendre dans ses bras :

— Cessez ce jeu, mon cœur ! Il n’est digne ni de vous ni de moi !

Elle recula pour éviter son contact et d’un geste vif ôta la guimpe de dentelles voilant la naissance de sa gorge et de ses épaules :

— Ceci suffira-t-il à vous convaincre ? Les griffes du lion ont laissé leurs traces sur moi !

Il poussa un cri et s’enfuit en pleurant…

1 Ingeburge de Danemark, seconde épouse de Philippe Auguste, et Jeanne de Bourgogne, femme de Philippe VI.

2

Les canons de la Bastille

En dépit d’un bain chaud qui lui fit grand bien en détendant ses nerfs, Isabelle dormit « en pointillés » cette nuit-là, tourmentée par l’étrange tournure prise en à peine vingt-quatre heures par sa vie sentimentale passée du vide absolu à un trop-plein qui n’allait pas sans l’embarrasser. La conquête de celui qu’elle avait aimé dès le premier regard échangé l’emplissait d’une joie profonde – même si elle présentait quelques épines ! D’autre part, elle reconnaissait volontiers qu’elle avait souffert de la défection de Nemours tombé dans les filets de sa pire ennemie… Nemours était un homme délicieux et un merveilleux amant… ce qui n’était pas le cas de Condé, trop pressé et brutal. La déception avait été forte de se voir délaissée ainsi. Et pour qui !

Aussi, peu tentée par la position extrême de l’âne de Buridan qui, affamé et assoiffé mais placé à égale distance d’un picotin et d’un seau d’eau, se laissa mourir faute de décider lequel était le plus urgent, Isabelle, à l’issue de cette nuit… choisit tout simplement de garder les deux… Elle aurait au moins réussi une œuvre méritoire, si elle pouvait arracher Nemours au fangeux chemin de la trahison – ce qui peut-être convaincrait aussi François. Mais d’abord pousser Condé à reprendre les négociations avec la Cour… même si elle n’y croyait pas vraiment.

La suite des jours à venir allait mettre sa diplomatie à rude épreuve. Condé qui entendait la surveiller comme du lait sur le feu eut une idée de génie – selon lui ! – inspirée par le retour à ses côtés de son ami Nemours qu’il croyait définitivement rangé dans le sillage de Mme de Longueville en vertu de ce principe élémentaire qu’il était malséant de quitter une déesse dès l’instant où elle avait daigné vous attacher à sa personne… Il convenait donc de le surveiller sans en avoir l’air.

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