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Juliette Benzoni: Le roi des halles

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Juliette Benzoni Le roi des halles

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Combien de temps encore le destin s'acharnera-t-il sur Sylvie de Valaines ? Non content de lui avoir pris sa mère, de l'avoir jetée dans les griffes de Laffemas - le bourreau du cardinal de Richelieu - qui l'a mariée de force avec l'un de ses amis et l'a violée, il s'affaire à l'éloigner de son François de Vendôme... Pour la mettre définitivement à l'abri, François décide de la faire passer pour morte et l'emmène à Belle-Isle avant de rejoindre son bataillon. Isolée, sans nouvelles, Sylvie se sent totalement abandonnée et se laisse sombrer dans une dangereuse apathie. Elle n'en sortira que lorsque ses ennemis, ayant découvert la subterfuge, se lanceront de nouveau à sa poursuite…

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Juliette Benzoni

Le roi des halles

Première partie

LA MAISON SUR LA MER

CHAPITRE 1

TROIS HOMMES DE DIEU

Attisé par le vent, le feu ronflait avec fureur, crachant dans le ciel des gerbes d’étincelles et des torrents de fumée. Le jour se levait. Un jour qui ne donnerait pas beaucoup de lumière et dont le seul soleil serait cet incendie expiatoire que les gens du village voisin, alignés sur un talus comme des oiseaux sur une branche, regardaient avec effroi. De temps en temps, l’une des charges de poudre disposées un peu partout dans le château explosait en générant de nouvelles flammes. Bientôt, La Ferrière ne serait plus qu’un tas de ruines sur lesquelles la forêt, avec son lierre et ses ronces, affirmerait ses droits. Seule la chapelle resterait debout, protégée par le large espace vide de son esplanade. Ainsi l’avait voulu François de Vendôme, duc de Beaufort, en allumant son autodafé.

En selle sur la butte derrière laquelle s’abritait le hameau, il regardait s’accomplir la brûlante vengeance dont il payait le martyre de Sylvie. Vengeance incomplète, d’ailleurs, puisque seul l’un des deux bourreaux était châtié, mais à chaque chose son temps et pour le moment François s’estimait satisfait.

Quand les flammes furent moins hautes, il dirigea son cheval vers le talus où les paysans étaient figés, le bonnet à la main. Ils se serrèrent davantage les uns contre les autres en le voyant approcher. Pour un peu ils se seraient mis à genoux, tant ils avaient peur. Il est vrai qu’avec ses habits souillés, son visage noirci et les taches de sang sur son épaule, le jeune duc n’était guère rassurant mais il leur sourit, montrant la blancheur de ses dents cependant que ses yeux clairs perdaient la dureté de tout à l’heure :

— Quand le feu sera éteint et les cendres refroidies, vous chercherez les restes de ceux qui sont là-dedans et vous leur donnerez sépulture chrétienne. En outre, ce que vous pourrez récupérer sera pour vous.

Un vieillard qui devait être leur chef vint jusqu’à l’encolure du cheval :

— Y a-t-il sûreté pour nous, monseigneur ? L’homme… qui habitait là, appartenait à…

— À M. le Cardinal ? Je le sais, mon ami. Ce n’en était pas moins un criminel et ce qui vient de passer sur cette demeure où le sang n’a que trop coulé, c’est la justice de Dieu ! Quant à vous, sachez que vous n’avez rien à craindre : je parlerai au bailli d’Anet et, à Paris, je verrai Son Éminence. Tiens ! ajouta-t-il en tendant sa bourse lourdement garnie. Partagez-vous cela ! Mais n’oubliez pas de prier pour les âmes en peine de ceux qui sont restés là-dedans.

Rassuré, le bonhomme fit un beau salut et rejoignit ses compagnons tandis que Beaufort, au petit trot, allait retrouver son écuyer Pierre de Ganseville, Corentin et les trois gardes qu’il avait pris avec lui en partant pour son expédition punitive.

— Rentrons, messieurs ! leur dit-il. Nous n’avons plus rien à faire ici.

Longtemps, les villageois restèrent là, plantés au bord du chemin, jusqu’à ce que le vent d’ouest apporte de gros nuages chargés de pluie. L’eau du ciel les trempa si bien, tout en faisant siffler l’énorme brasier, qu’ils se hâtèrent de rentrer chez eux pour se sécher en comptant leur fortune nouvelle. Il serait temps, plus tard, quand la pluie leur aurait rendu le service d’éteindre les braises, d’aller voir ce qu’il restait du château et d’ensevelir ses derniers habitants à grand renfort d’eau bénite pour éviter qu’ils ne reviennent hanter les lieux. On ferait aussi dire quelques prières.

Un matin d’avril, au château de Rueil, le cardinal-duc de Richelieu, ministre du roi Louis XIII, descendit dans ses jardins en compagnie de son surintendant des beaux-arts, M. Sublet de Noyers, pour surveiller ses jeunes plants de marronniers. Ces petits arbres – les premiers implantés en France – constituaient une grande rareté. Le Cardinal les avait payés fort cher à la Sérénissime République de Venise qui les avait importés d’Inde à son intention. Aussi leur accordait-il une attention quasi paternelle.

Ce jour-là était important : les jeunes marronniers allaient quitter l’orangerie et leurs grandes cuves de bois pour prendre place dans l’allée tracée à leur intention où les jardiniers venaient de creuser les trous destinés à accueillir les lourdes mottes de terre que l’on engraisserait avec du fumier de cheval.

Son Éminence était de charmante humeur. En dépit du temps frais et légèrement humide qui ne valait rien pour les rhumatismes, les nombreux maux dont elle souffrait lui accordaient une trêve bienfaisante et lui laissaient l’esprit libre pour une tâche si plaisante. Malheureusement, quelqu’un troubla la fête.

Le premier marronnier venait de gagner son logis définitif sous l’œil attendri du Cardinal quand le capitaine de ses gardes accourut pour annoncer un visiteur. Mgr le duc de Beaufort venait d’arriver et sollicitait un moment d’entretien en particulier.

Si la surprise fut extrême, si Richelieu se demanda ce que le neveu en lignée bâtarde de Louis XIII, ce jeune hurluberlu qui ne s’était jamais risqué chez lui, pouvait lui vouloir, il ne traduisit son sentiment que par un haussement de sourcils.

— Avez-vous dit que j’étais occupé ?

— Oui, monseigneur, mais le duc insiste. Cependant, s’il dérange par trop Son Éminence, il est tout prêt à attendre son bon plaisir le temps qu’il faudra.

Cela aussi c’était nouveau ! Beaufort la Tempête, Beaufort l’arrogant qui enfonçait les portes plus qu’il ne les ouvrait devait avoir commis quelque énorme sottise pour se montrer tellement civilisé. C’était une circonstance trop rare pour la manquer. Cependant, en dépit de la curiosité qu’il éprouvait, le Cardinal s’accorda le plaisir d’éprouver une sagesse si nouvelle.

— Conduisez-le dans mon cabinet et priez-le d’attendre. Avez-vous une idée de ce qu’il veut ?

— Aucune, monseigneur. Le duc s’est contenté d’annoncer qu’il s’agissait d’une affaire grave.

Richelieu éloigna l’officier d’un geste et rejoignit Sublet de Noyers qu’il trouva cette fois en compagnie d’un élève de Salomon de Caus, l’homme qui avait dessiné ses magnifiques jardins mais n’était plus de ce monde. Tous deux discutaient d’un nouvel aménagement et le Cardinal se joignit à eux tandis que les marronniers, un à un, prenaient leur place. Enfin, mais non sans regret, il se décida à les quitter pour regagner son cabinet de travail. En passant, il jeta un coup d’œil à la cour d’honneur, s’attendant à la voir occupée par un carrosse, des valets et un ou deux écuyers plus deux ou trois gentilshommes comme il convenait à un prince du sang, même si ce sang était bâtard. Or, il n’y vit que deux chevaux et un seul écuyer : Pierre de Ganseville qu’il connaissait bien. Décidément, une visite empreinte d’une telle modestie était de plus en plus curieuse ! Et sa récréation, à lui, était terminée.

Dans la vaste pièce où d’admirables tapisseries flamandes alternaient avec de précieuses armoires remplies de livres, François, indifférent à la splendeur du décor, regardait par une fenêtre en se rongeant l’ongle du pouce. Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas la porte s’ouvrir et Richelieu s’accorda un instant pour considérer son jeune visiteur en pensant que, de tous les descendants d’Henri IV et de la belle Gabrielle, c’était sans doute le plus réussi et que l’on pouvait comprendre le penchant de la Reine… Sanglé dans un pourpoint de drap gris fort simple – habit de voyage plus qu’habit de cour ! – mais orné d’un col et de manchettes de dentelle d’une éclatante blancheur qui rendaient pleine justice à sa haute taille mince et à ses larges épaules, François de Beaufort, à vingt-deux ans, était sans doute l’un des plus beaux hommes de France. Avec ses longs cheveux clairs et souples qu’il dédaignait de friser et son visage bruni que l’arrogant nez Bourbon et le menton volontaire sauvaient de toute mièvrerie, comme il arrive lorsque les traits sont trop parfaits, il tournait la tête à bien des femmes sans même s’en donner la peine.

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