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Juliette Benzoni: Le roi des halles

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Juliette Benzoni Le roi des halles

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Combien de temps encore le destin s'acharnera-t-il sur Sylvie de Valaines ? Non content de lui avoir pris sa mère, de l'avoir jetée dans les griffes de Laffemas - le bourreau du cardinal de Richelieu - qui l'a mariée de force avec l'un de ses amis et l'a violée, il s'affaire à l'éloigner de son François de Vendôme... Pour la mettre définitivement à l'abri, François décide de la faire passer pour morte et l'emmène à Belle-Isle avant de rejoindre son bataillon. Isolée, sans nouvelles, Sylvie se sent totalement abandonnée et se laisse sombrer dans une dangereuse apathie. Elle n'en sortira que lorsque ses ennemis, ayant découvert la subterfuge, se lanceront de nouveau à sa poursuite…

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— Si Richelieu ne m’a pas embastillé, il s’en est fallu d’un cheveu. Encore ne m’a-t-il laissé libre que contre ma parole de ne pas attenter à la vie de Laffemas jusqu’à ce que lui-même ait quitté ce monde ! J’ai un peu honte de moi…

— Faut pas ! J’en aurais fait tout autant. On dit que la vengeance a meilleur goût si on la mange froide…

— Brillet te dirait que la vengeance appartient au Seigneur.

— Il le dirait, oui, mais n’en penserait pas un mot ! Votre emprisonnement n’aurait servi à personne et aurait fait de la peine à trop de monde.

— Ce n’est pas une raison suffisante. Je ne sais pas si je parviendrai à ne pas me parjurer. Tu as vu, il y a un instant ? Le seul aspect de ce misérable me rend fou !

— Calmez-vous, mon prince, et écoutez-moi un peu : vous avez juré à Richelieu de ne pas tuer son Lieutenant civil ?

— Je viens de te le dire.

— Mais vous n’avez juré à personne de ne pas tuer Richelieu ?

Ganseville avait émis son conseil avec un si bon sourire que Beaufort ne comprit pas tout de suite :

— Qu’est-ce que tu viens de dire ?

— Vous avez très bien entendu. Et ne faites pas l’effarouché ! Vous ne ferez jamais que grossir le nombre de ceux qui rêvent chaque nuit de délivrer le Roi de son ministre. Demandez plutôt au duc César, votre père !

Soudain, François éclata d’un rire énorme qui le libéra de son angoisse. Allongeant une bourrade dans l’épaule de son écuyer, il sauta à cheval :

— Quelle idée magnifique ! J’aurais dû y penser plus tôt ! Ah, j’allais oublier : le chevalier de Raguenel a été reconnu innocent des meurtres dont on l’accusait. Il a dû rentrer chez lui.

— Y allons-nous ?

Le visage de François s’assombrit de nouveau :

— Non !… Non, pas encore. J’ai besoin de réfléchir un moment… et puis de me confesser !

Ganseville faillit lancer une plaisanterie, mais il pensa d’expérience qu’elle serait mal venue. C’était toujours ainsi quand le visage de son maître revêtait certaine expression de gravité proche de la sévérité. Sans être aussi pieux que Brillet, François ne transigeait jamais avec ses devoirs de chrétien et sa foi était profonde, même si sa vie quotidienne montrait quelque tendance à malmener certains des dix commandements.

— En ce cas, nous allons à l’hôtel de Vendôme d’abord et chez les Capucins ensuite ?

— Non. Nous allons d’abord à Saint-Lazare. Je veux m’entretenir avec monsieur Vincent.

Tout de suite inquiet, Ganseville demanda :

— Est-ce à cause de… ce que je viens de proposer ? L’idée ne vient pas de vous, monseigneur. Vous n’avez pas à vous en accuser.

François tourna vers lui un regard las.

— De quoi parles-tu ?… Ah ! De la mort du… Je n’ai encore rien tenté dans ce sens et je ne suis pas certain d’en avoir vraiment envie. Non, j’ai d’autres péchés. Ainsi, ces derniers temps j’ai beaucoup menti. Et je n’aime pas ça…

Sise hors la ville, dans le faubourg Saint-Denis, la maison de Saint-Lazare possédait sans doute, en comparaison de ses pareilles, le plus vaste domaine religieux sous le ciel de Paris. C’était aussi, par sa composition, la plus étrange, à la fois hôpital, léproserie – cela depuis sa fondation –, lieu de retraite, séminaire et maison de correction, car l’on y enfermait les jeunes gens trop turbulents dont les parents avaient à se plaindre. En outre, seulement séparé de la rue par un petit jardin, il y avait là un logis royal où les rois ne s’arrêtaient que deux fois dans leur vie : la première lors de leur « joyeuse entrée » dans leur capitale, l’autre lorsque leur dépouille mortelle se dirigeait vers Saint-Denis.

Sur ce vaste ensemble régnait un homme proche de la soixantaine mais robuste encore. Dans le visage plein, un peu allongé par la barbiche mise à la mode par Henri IV, s’affirmaient un nez puissant, des yeux petits et vifs sous les profondes arcades sourcilières, une grande bouche sans cesse plissée d’un sourire malicieux. Il s’appelait Vincent de Paul, né dans un pauvre village des Landes, un simple paysan dont il n’avait jamais voulu abandonner l’apparence, à la seule exception d’une soutane, toujours la même et que le temps n’arrangeait pas, mais il était le plus beau cadeau que le Sud-Ouest eût fait à la France avec le bon roi Henri. Une tournure rustre, mais une âme lumineuse habitée par un véritable amour de Dieu et des hommes.

Son chemin dans la vie était lui aussi surprenant. La prêtrise très tôt, permettant les études en dépit du peu de biens, une culture acquise à force de travail lui avaient valu d’être choisi comme précepteur des enfants de Philibert de Gondi, duc de Retz, général des galères, dont il était devenu l’aumônier. Le plus étrange d’ailleurs qu’on eût jamais vu : un homme qui, voyant vaciller un galérien sous le fouet d’un comité, avait exigé qu’on l’enchaîne à sa place ! Cependant il refusait les honneurs et, un beau jour, abandonnant la haute famille dont il était le confesseur, il était parti avec son baluchon pour devenir curé d’un village perdu dans la Dombe marécageuse, Châtillon, où régnaient en permanence les fièvres, la misère, l’indifférence des nantis. Et là, en six mois, il avait tout changé, s’attirant même l’amitié des protestants. Cependant, les Gondi ne l’oubliaient pas : la duchesse morte, son époux entrait à l’Oratoire en léguant à « monsieur Vincent » – le pays tout entier allait lui donner ce nom comme un sacre ! – assez d’or pour fonder sa congrégation des Prêtres de la Mission. Une mission qui n’était pas encore tournée vers les terres lointaines mais vers celles, souvent misérables, des villages et des hameaux – à commencer par ceux qui entouraient Paris – où il était davantage question de subsister que de vivre et pour qui Dieu paraissait bien lointain. Sans doute les hommes de monsieur Vincent apportaient-ils la parole divine, mais ils s’efforçaient de soulager les souffrances les plus criantes et, au besoin, de donner un coup de main aux travaux des champs…

C’est à cet étonnant personnage qu’il connaissait depuis longtemps et que la maison de Vendôme révérait que François souhaitait confier les tourments de son esprit et de sa conscience.

Il le trouva dans l’apothicairerie, les manches retroussées sur ses bras musculeux et occupé à malaxer des feuilles de chou avec de l’argile. Malheureusement il n’était pas seul et le jeune homme qui lui tenait compagnie était bien le dernier que François désirât rencontrer. Ce fut celui-ci, d’ailleurs, qui accueillit le nouveau venu en lançant d’une voix claironnante :

— Voyez donc un peu qui nous arrive, monsieur Vincent ! L’astre des belles de Paris éclipsé depuis des semaines ! Où donc étiez-vous passé, mon cher duc ?

Celui-ci commença par saluer le maître de la maison avec un grand respect avant de répliquer :

— Si j’avais su vous trouver là, monsieur le bel esprit, je serais venu plus tard.

Sans interrompre son travail, Vincent de Paul se mit à rire :

— Quelle belle entrée en matière ! Vous n’allez pas, mes enfants, confondre la maison du bon Dieu avec la place Royale !… Soyez le bienvenu, François ! Il y a longtemps que je ne vous ai vu. Et vous, mon garçon, faites-lui place !

Il avait une voix chaude, un peu rude, mais combien rassurante et compréhensive, teintée d’un joyeux accent gascon.

— Ce que c’est que d’être duc ! soupira l’interpellé, mais Beaufort haussa les épaules, pas dupe un seul instant de cette fausse humilité. Il connaissait en effet Paul-François-Jean de Gondi, neveu de l’archevêque de Paris et frère de l’actuel duc de Retz, depuis l’enfance où ils s’étaient retrouvés à plusieurs reprises à Belle-Isle pour quelques jours d’été insouciants. Et il ne l’aimait guère. Non à cause de son physique bizarre : petit, noiraud, le nez en pied de marmite, toujours mal peigné, les jambes torses et d’une maladresse presque passée à l’état de proverbe, car il était incapable de boutonner seul son pourpoint, mais à cause d’un esprit vif et affûté comme un rasoir qui pétillait dans ses yeux aussi noirs que le reste de sa personne. Destiné à l’Église par un père fort pieux, il en suivait les études avec dans la tête l’idée de ne jamais se faire ordonner : il aimait bien trop le plaisir et les femmes ! On lui connaissait au moins deux maîtresses : la princesse de Guéménée qui avait vingt ans de plus que lui et la jolie – et jeune ! – duchesse de La Meilleraye dont l’époux était le Grand Maître de l’artillerie.

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