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Juliette Benzoni: Princesses des Vandales

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Juliette Benzoni Princesses des Vandales

Princesses des Vandales: краткое содержание, описание и аннотация

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Après avoir trouvé son château pillé et dévasté par les troupes du Grand Condé, qu’elle aime depuis l’enfance, Isabelle, duchesse de Châtillon, entend lui faire payer mais ne résistera pas longtemps à l’amour qu’il lui avoue. Ce pourrait être le bonheur. Ce sera la fin d’une paix relative pour Isabelle. La Fronde du Parlement et des Parisiens s’achève. Celle des Princes commence. Moins pour chasser Mazarin que pour s’emparer du pouvoir, avant que le jeune Louis XIV ne l’assume. Pour Isabelle commence un incessant et épuisant combat où elle ira jusqu’à jouer sa vie pour empêcher le héros de Rocroi de passer à l’ennemi et de retourner ses armes contre la France, entraînant avec lui François, son jeune frère qu’elle aime infiniment. Quand cette dure bataille prend fin, Isabelle, adorée des uns, détestée des autres, n’en aura pas fini avec l’aventure menée au galop de ses chevaux. Ils la mèneront très loin, très haut sans qu’elle abandonne jamais l’amour de son enfance.

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— Qui ne peuvent s’exprimer que la nuit ?

— Oh non ! Je pourrais vous parler d’amour durant…

— Montrez-moi vos ongles. (Puis, dénouant le ruban de sa chemise, elle découvrit une épaule où se voyaient les ecchymoses et la trace de ses dents :) Si demain j’ai une marque de plus, une seule, je ne vous revois de ma vie ! J’ai vingt-cinq ans et j’adore aller au bal. Si, à cause de vous, je ne dois plus porter que des collets hauts ou des fraises comme au siècle dernier, je préfère vous dire adieu tout de suite !

Il eut tout à coup l’air si malheureux qu’elle ne réussit pas à lui en vouloir plus longtemps :

— Venez souper ce soir, seul ! Je vais envoyer au grenier voir s’il ne nous resterait pas quelque bonne vieille cotte de mailles !

— Quelle horreur ! Ne m’obligez pas à me munir des cisailles du jardinier !

En fait de cisailles, il revint ce soir-là précédé d’un énorme bouquet de roses qu’il avait fait chercher au château de Saint-Maur. Isabelle le respira avec délices avant de le faire disposer dans les vases après en avoir prélevé deux qu’elle glissa dans le modeste décolleté de sa robe blanche. Le souper fut délicieux mais rapide car la hâte de Condé était quasi palpable. Enfin, après avoir remercié les domestiques, Isabelle prit son invité par la main pour le mener jusqu’à sa chambre où il la fit asseoir devant le grand miroir de sa table à coiffer et, après un interminable baiser, il entreprit de la déshabiller :

— Voyons ces blessures de guerre ! murmura-t-il contre son cou.

Isabelle ferma les yeux et l’on n’entendit plus rien… sinon un gémissement qui n’avait rien à voir avec la douleur.

Le lendemain dans l’après-midi, la duchesse de Châtillon vit arriver dans l’ordre : Condé d’abord, puis La Rochefoucauld et son secrétaire Gourville, le président Viole, le cardinal de Retz souriant et volubile à son habitude, Lenet et… le duc de Nemours qui était le seul à ne pas arborer une mine ravie. Il est vrai qu’il précédait de quelques pas le duc de Beaufort, son beau-frère cependant mais auquel l’opposait une antipathie – réciproque ! – nourrie d’obscures raisons de préséance. En outre, Beaufort ne cachait pas que sa propre appartenance à la Fronde des princes, due à la haine pour Mazarin et à son amitié pour Condé, excluait jusqu’à l’idée de combattre aux côtés des Espagnols et plus encore de les aider à s’implanter en territoire français. Il s’était toujours refusé à signer quoi que ce soit avec eux. Ce qui entretenait la hargne de Nemours.

— Ce bâtard se croit tout permis parce que Henri IV est son aïeul, mais ma mère à moi était princesse de sang royal…

— Pourquoi, diantre, avez-vous épousé sa sœur dans ce cas ? lui fit remarquer un jour Retz qui était des proches de la famille de Vendôme. D’ailleurs je lui donne volontiers raison en ce qui concerne l’Espagne et je ne suis pas le seul ! Quant aux femmes, il a au moins autant de succès que vous auprès d’elles. Il a seulement un compte à régler avec Mazarin, un point c’est tout ! Et sa mère que vous traitez si dédaigneusement, c’est tout de même une Vaudémont-Lorraine ! Et je l’aime bien ! avait conclu le nouveau cardinal avec simplicité.

Isabelle aussi aimait bien François de Beaufort parce qu’il était bon compagnon, aimait rire autant qu’elle et l’avait tirée d’affaire sur le Pont- Neuf un jour d’émeute. Aussi l’accueillit-elle avec un sourire radieux… qui, bien sûr, indisposa Nemours. Voyant qu’après lui avoir baisé la main ils riaient ensemble de quelque plaisanterie, il allait s’en mêler quand Condé l’attrapa au passage :

— Nous sommes ici pour débattre d’affaires d’importance ! Alors tâchez de vous en souvenir !

— Mais il se comporte en ce lieu comme…

— L’un des nôtres. Ce qu’il est !

— Allons donc ! Il ne veut pas entendre parler de notre alliance avec le Roi catholique !

— Mais il tient Paris, qui l’a promu « Roi des Halles » au creux de ses mains ! Or Paris n’aime pas les Espagnols plus que lui ! Et maintenant siégeons ! Il est temps d’ouvrir la séance, ajouta-t-il.

— … A moins que l’on n’attende Monsieur ?

— Il s’est fait excuser, grogna Condé. Un petit malaise de plus !

On s’installa dans le cabinet de conversation où une table à écrire était disposée dans un coin près du cercle de fauteuils qui attendait les visiteurs. L’un d’eux resta vide :

— Nous attendons encore quelqu’un ? demanda le cardinal.

— Mon frère, bien entendu ! soupira Isabelle. Je crois que même au jour de sa mort il trouvera le moyen d’être en retard.

Il apparut à cet instant, tout souriant, vint embrasser sa sœur, salua les autres gracieusement en marmottant une excuse que personne ne comprit avant de se précipiter dans le siège resté libre. Isabelle prit alors la parole et après avoir remercié ses nobles visiteurs de leur présence pria que l’on ait l’obligeance de lui répéter ce qui s’était passé au château de Saint-Germain-en-Laye lorsque Gourville y était allé en ambassade.

— J’aimerais lire le texte que le secrétaire de La Rochefoucauld avait été chargé de remettre, si, évidemment, on avait pris soin d’en faire un double.

Ce qui n’était pas le cas :

— Gourville, dit Condé, savait parfaitement ce que nous réclamons les uns et les autres pour mettre bas les armes !

— Oui, mais moi je ne le sais pas !

Sur ce, tout le monde se mit à parler en même temps, générant une parfaite cacophonie à laquelle le Prince, sur un regard d’Isabelle, mit fin en tapant violemment sur la table :

— Un peu de silence ! On se croirait au Parlement ! Gourville, vous avez en mémoire ce que vous avez dit ?

— Oui, Monseigneur !

— Alors écrivez-le, sacrebleu ! jura la duchesse qui perdait patience. Si je vous ai compris, c’était un message oral ?

— Naturellement ! répondit Condé. Comprenez, ma chère cousine, qu’il ne s’agissait pas d’un quelconque placet de sujet à souverain mais d’une sorte de traité de puissance à puissance ayant pour but d’éliminer définitivement Mazarin et de nommer aux différentes charges importantes des gens à nous. Tous dévoués au Roi, je vous rassure ! précisa-t-il en voyant s’arrondir de stupeur les grands yeux sombres de la jeune femme.

— De puissance à puissance ? répéta-t-elle. Mais, ma parole, vous êtes tous devenus fous ? Que vous soyez, mon cher cousin, le deuxième Louis des princes de Condé ne vous permet pas de vous croire l’égal de Louis XIV, roi de France et de Navarre. Tous ici, moi y compris, nous sommes ses sujets ! Rien d’autre ! Une simple question, ajouta-t-elle quand le tumulte provoqué par ses paroles s’apaisa : Si, à cet instant, Sa Majesté entrait dans cette salle, que feriez-vous ?

— Nous la saluerions comme il se doit ! fit-il en haussant les épaules.

— Et il serait parfaitement en droit de ne pas vous rendre ledit salut ! Et de s’asseoir en vous laissant debout ! Ce qui l’attend, dans quelques mois, c’est le sacre dans la cathédrale de Reims ! Mais la couronne de Saint Louis, votre saint patron à tous deux, ne fait pas de vous son frère pour autant ! Essayez de comprendre qu’il s’agit d’éclaircir une situation stupide qui n’est profitable à personne et qui ruine le royaume pour de longues années peut-être !

Un silence suivit. Aucun de ces hommes – à part Beaufort qui la regardait en souriant – ne trouvait de riposte. Même François, qui ne cachait pas sa surprise devant la mercuriale de sa sœur. Enfin Condé trancha :

— Il faut en finir ! Gourville, veuillez prendre place à cette table et notez l’intégralité de nos déclarations pour nous-mêmes comme pour le gouvernement du royaume.

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