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Robert Silverberg: Les monades urbaines

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Robert Silverberg Les monades urbaines

Les monades urbaines: краткое содержание, описание и аннотация

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 L’an 2381. La Terre porte 70 milliards d’êtres humains, dont la devise est : Croissez et multipliez. 70 milliards d’humains qui croient avoir atteint l’utopie. Qui vivent dans des tours de mille étages, les monades urbaines. Qui jouissent d’une totale liberté sexuelle. Qui ne quittent jamais leurs villes verticales et qui explorent rarement un autre étage que le leur. Le bonheur règne sur Terre. Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté. Dieu soit loué !

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— Bonsoir, dit-il. Charles Mattern, 799.

— Gina Burke. Mon époux, Lenny.

Lenny se réveille. Il aperçoit Mattern, fait un petit signe de tête avant de se retourner et se rendormir. Mattern embrasse légèrement Gina Burke sur les lèvres. Elle lui ouvre ses bras. Son désir le fait trembler. Il pousse un soupir en la pénétrant. Dieu soit loué, pense-t-il, un beau jour de 2381 se termine.

2

Chicago est bordée par Shangai au nord et par Edimbourg au sud. 37 402 personnes y vivent. Chicago traverse actuellement une légère crise de peuplement qui devra être résolue de la façon habituelle. Sa population est essentiellement constituée de techniciens. Au-dessus, à Shangai, ce sont surtout des intellectuels, alors qu’en-dessous à Edimbourg, ce sont les électroniciens.

Aurea Holston est née à Chicago en 2368, et elle y a vécu toute sa vie. Elle a maintenant quatorze ans. Son époux, Memnon, en a presque quinze. Il y a deux ans à peu près qu’ils sont mariés. Dieu ne leur a pas accordé la joie d’enfanter. Memnon, lui, a voyagé dans toute la monade, mais Aurea n’est que très rarement sortie de Chicago. Une fois, à l’occasion d’une visite chez un spécialiste en fécondité, une vieille sage-femme de Prague, une autre fois à Louisville, où habite son oncle, un important administrateur urbain. Il lui arrive aussi d’aller souvent à Shangai avec Memnon chez leur ami Siegmund Kluver. En dehors de cela, elle ne connaît pas grand-chose du bâtiment. Cela ne la dérange pas ; elle ne tient pas trop aux voyages. Elle aime tellement sa cité.

Chicago occupe les niveaux compris entre le 721e et le 760e. Memnon et Aurea vivent dans un dormitoir réservé aux jeunes couples sans enfant au 735e étage. Trente et un couples partagent le dormitoir ; soit huit au-dessus des normes optimales.

— Il va bientôt y avoir une réduction, dit Memnon. Nous commençons à être un peu tassés. Certains vont devoir partir.

— Beaucoup ? demande Aurea.

— Trois couples ici, cinq là… un petit nombre de chaque dormitoir. D’après moi, quelque deux mille couples partiront de Monade 116. C’est à peu près ce qui s’était passé à la dernière réduction.

Aurea frissonne.

— Où iront-ils ?

— J’ai entendu dire que la nouvelle monade urbaine est presque terminée. Numéro 158.

Au fond d’elle-même, elle tressaille de pitié et d’effroi. Ce doit être horrible d’être envoyé ailleurs !

— Memnon, ils ne nous y enverront pas ?

— Bien sûr que non. Dieu soit loué, nous sommes des habitants de valeur ! J’appartiens à une catégorie…

— Mais nous n’avons pas d’enfant. Ce sont les gens sans enfant qui partent les premiers, n’est-ce pas ?

— Dieu nous bénira bientôt.

Memnon l’enlace. Il est grand, svelte et fort. Ses cheveux écarlates sont ondulés. Il a une expression figée et solennelle. Aurea est ronde et harmonieuse, mais dans ses bras elle se sent faible et fragile. Des cheveux d’or descendent sur ses épaules en vagues s’assombrissant progressivement. Elle a des yeux vert pâle. Sa poitrine est pleine et lourde et ses hanches sont rondes. Siegmund Kluver prétend qu’elle ressemble à une déesse de la fécondité. Beaucoup d’hommes la désirent et souvent ils viennent la nuit partager sa plate-forme. Pourtant, ses entrailles sont restées stériles. Depuis quelque temps, elle est devenue particulièrement sensible à ce sujet. Toute cette volupté gâchée en pure perte, quelle ironie ! Memnon ouvre les bras. Elle marche, le visage soucieux, vers le dormitoir. C’est une pièce longue et étroite qui forme un angle droit autour de la colonne centrale du bâtiment. Les murs sont animés de motifs mouvants bleu, or et vert. Des plates-formes de repos, quelques-unes dégonflées, d’autres en service, sont alignées sur le sol. Les meubles sont rares et sobres. L’éclairage indirect diffusé sur toute la surface du sol et du plafond est d’un éclat presque insoutenable. Plusieurs écrans et trois pupitres électroniques sont encastrés dans le mur est. Il y a cinq aires d’excrétion, trois surfaces communes de jeu, deux stations de lavage, et deux îlots d’intimité.

Une convention tacite interdit de brancher les écrans d’intimité. Ce que quelqu’un fait, il le fait devant les autres. L’accessibilité totale de tous à tous est la règle essentielle grâce à laquelle une civilisation comme celle-ci peut survivre. À l’intérieur de la monade, la règle est l’élément vital.

Aurea va jusqu’à l’immense baie située à l’extrémité du dormitoir. À l’ouest, le soleil commence à décliner. Devant elle, la masse magnifique de Monade Urbaine 117 est embrasée. Son regard descend lentement le long de l’immense tour, de l’aire d’atterrissage au millième étage jusqu’à la moitié environ du bâtiment. De l’angle où elle se tient, il lui est impossible de voir plus bas que le 400e étage.

Comment est-ce, pense-t-elle, de vivre dans Monade 117 ? Ou 115, ou 110, ou 140 ? Elle n’a jamais quitté la monade où elle est née. Devant elle, les tours de la constellation des Chipitts s’étirent jusqu’à l’horizon. Cinquante gigantesques pointes de béton, hautes de trois mille mètres, chacune d’elles abritant quelque 800 000 êtres humains. Dans Monade 117, se dit Aurea, il y a des gens parfaitement semblables à nous. Ils marchent, parlent, se vêtent, pensent, aiment comme nous. Monade 117 n’est pas un monde étranger. C’est le bâtiment voisin, ni plus ni moins. Nous ne sommes pas uniques. Nous ne sommes pas uniques. Nous ne sommes pas uniques.

La peur tout à coup la submerge.

— Memnon, dit-elle d’une voix rauque, ils vont nous envoyer dans Monade 158.

Siegmund Kluver fait partie des favorisés. Sa fertilité lui a valu une position inattaquable dans Monade 116. Son statut lui est garanti.

Bien qu’il ait à peine quatorze ans, il a déjà deux enfants. Son fils s’appelle Janus et il a donné à sa fille nouveau-née le prénom de Perséphone. Siegmund habite dans un élégant appartement de cinquante mètres carrés au 787e étage, légèrement au-dessus de l’équateur de Shangai. C’est un spécialiste en administration urbaine théorique et, malgré son jeune âge, il est souvent appelé en consultation auprès des administrateurs qui siègent à Louisville. C’est un jeune homme bien fait, très fort en dépit de sa petite taille, avec une tête assez volumineuse et d’épais cheveux bouclés. Il a passé son enfance à Chicago ; à l’époque il était un des amis les plus intimes de Memnon. Ils se voient encore très souvent. Leur amitié n’a pas souffert du fait qu’ils vivent à présent dans des cités différentes.

Les Holston et les Kluver se retrouvent toujours chez Siegmund. Les Kluver en ce qui les concerne ne descendent jamais à Chicago pour voir Aurea et Memnon. Pour Siegmund, ce n’est pas du snobisme.

— Pourquoi devrions-nous rester au milieu de tout ce bruit, explique-t-il, alors que nous pouvons être ensemble au calme dans mon appartement ?

Aurea n’est pas tout à fait d’accord avec ce raisonnement. Les habitants des monades urbaines ne sont pas censés accorder une telle valeur à l’intimité. Le dormitoir n’est-il pas un endroit digne de Siegmund Kluver ?

Celui-ci d’ailleurs, il y a deux ans, vivait avec Aurea et Memnon dans le même dormitoir. Ils venaient tous les quatre de se marier. À l’époque, il lui était arrivé plusieurs fois de se donner à Siegmund. Ses attentions à son égard la flattaient. Mais l’épouse de Siegmund était très vite tombée enceinte, et les Kluver eurent droit à un logement personnel. Parallèlement, l’ascension professionnelle de Siegmund l’avait éloigné à Shangai. Aurea n’a plus partagé sa couche avec Siegmund depuis qu’il a quitté le dormitoir. Leurs étreintes lui manquent, mais que peut-elle y faire ? Il est fort peu probable qu’il vienne la voir. Les relations sexuelles entre partenaires habitant des cités différentes sont assez mal vues, et Siegmund n’est pas homme à aller contre les règles. Il peut se promener la nuit dans des cités supérieures à la sienne, mais certainement pas dans des inférieures.

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