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Robert Silverberg: Les monades urbaines

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Robert Silverberg Les monades urbaines

Les monades urbaines: краткое содержание, описание и аннотация

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 L’an 2381. La Terre porte 70 milliards d’êtres humains, dont la devise est : Croissez et multipliez. 70 milliards d’humains qui croient avoir atteint l’utopie. Qui vivent dans des tours de mille étages, les monades urbaines. Qui jouissent d’une totale liberté sexuelle. Qui ne quittent jamais leurs villes verticales et qui explorent rarement un autre étage que le leur. Le bonheur règne sur Terre. Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté. Dieu soit loué !

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— Étrange, remarque Gortman. J’aurais pensé que dans une société où tant de personnes vivent si près les unes des autres, se développerait un goût excessif de l’intimité plutôt qu’une liberté communautaire.

— C’était ainsi au début. Dieu soit loué, ces tendances ont été résorbées ! Notre but est d’éviter toute frustration susceptible de provoquer des tensions dangereuses. Le sens de l’intimité est une frustration.

— Ainsi, vous pouvez entrer dans n’importe quel appartement de ce gigantesque bâtiment et coucher avec…

— Pas dans toute la monade, l’interrompt Mattern. Seulement Shangai. Il est mal vu que quelqu’un sorte de sa propre cité. Nous nous imposons à nous-mêmes quelques légères restrictions, voyez-vous, poursuit-il en haussant les épaules, pour ne pas nous lasser de nos libertés.

Gortman se tourne vers Principessa. Elle porte un pagne et un bonnet de métal sur son sein gauche. Elle est mince, mais ses formes sont voluptueuses. Bien qu’elle ne puisse plus enfanter, elle a conservé l’éclat sensuel d’une jeune femme. Mattern est fier d’elle, malgré tout.

— Voulez-vous que nous commencions la visite ? demande-t-il.

Les deux hommes s’avancent vers la porte. Gortman s’incline élégamment devant Principessa. Ils sortent. Une fois dans le couloir, le visiteur demande :

— Votre famille est en deçà de la normale, je vois.

C’est une remarque d’une impolitesse horrible, mais Mattern est capable de se montrer tolérant envers la maladresse de son invité. Il répond doucement :

— Nous aurions voulu davantage d’enfants, mais mon épouse a dû être opérée ce qui a mis un terme à sa fertilité. Ce fut une véritable tragédie pour nous.

— Avez-vous toujours aimé les familles nombreuses, ici ?

— Nous aimons la vie. Créer une vie nouvelle est la plus haute des destinées. Empêcher l’éclosion de la vie est le pire des péchés. Nous aimons notre monde toujours en expansion. Cela vous semble-t-il insupportable ? Avons-nous l’air malheureux ?

— Vous semblez étonnament adaptés, répond Gortman. Si on tient compte… (Il se tait.)

— Poursuivez.

— Si on tient compte du fait que vous êtes si nombreux. Et que votre vie entière se passe dans cet unique bâtiment colossal. Vous ne sortez jamais, n’est-ce pas ?

— C’est vrai pour la plupart d’entre nous, admet Mattern. En ce qui me concerne, j’ai voyagé, bien sûr. Un sociocomputeur ne peut se passer de perspectives, c’est évident. Mais Principessa n’a jamais quitté notre monade. Je crois même qu’elle n’est jamais descendue en-dessous du 350e étage, sauf peut-être à l’occasion d’une visite des niveaux inférieurs quand elle était à l’école. Pourquoi irait-elle ailleurs ? Le secret de notre bonheur réside dans la création de villages autonomes de cinq ou six niveaux, à l’intérieur des cités de 40 niveaux, elles-mêmes à l’intérieur d’une monade urbaine de mille étages. Nous connaissons nos voisins ; nous avons des centaines d’amis chers ; nous sommes aimables, loyaux et onctueux les uns envers les autres.

— Et tout le monde est heureux ?

— Presque.

— Qui sont les exceptions ? demande Gortman.

— Les anomos, dit Mattern. Nous nous efforçons de minimiser les frictions qui peuvent intervenir dans un environnement comme le nôtre. Ainsi nous ne refusons jamais rien à personne, nous satisfaisons tout désir raisonnable. Mais il arrive parfois que quelques-uns décident tout à coup qu’ils ne peuvent plus vivre selon nos principes. Ils oublient la réalité, ils frustrent les autres, ils se rebellent. C’est très pénible.

— Et que faites-vous de ces anomos ?

— Nous les anéantissons bien sûr, répond Mattern. Il sourit, et ils pénètrent à nouveau dans le descenseur.

Mattern a été autorisé à montrer toute la monade à Gortman. C’est une visite qui prend plusieurs jours. Il éprouve une légère appréhension ; pour un guide, il ne connaît pas certaines parties de l’édifice aussi bien qu’il le devrait. Mais il fera de son mieux.

— Le bâtiment, dit-il, est construit en béton précontraint. Il a été élevé autour d’une colonne centrale de deux cents mètres carrés qui abrite les services. À l’origine, les plans prévoyaient cinquante familles par niveau, mais aujourd’hui nous sommes arrivés à 120. Les anciens appartements ont été divisés en habitations d’une pièce. Nous sommes totalement autonomes avec nos propres écoles, nos hôpitaux, nos terrains de sport, nos lieux de culte, et nos théâtres.

— Et la nourriture ?

— Nous n’en produisons pas, bien sûr. Mais nous passons des contrats avec des communes agricoles. Je suis sûr que presque 90 pour cent des terres de ce continent sont utilisées pour la production alimentaire. Il y a aussi les fermes marines. Avant nous gâchions la superficie agraire en construisant horizontalement et en nous étalant, mais maintenant il y a bien assez de nourriture sur cette planète.

— Mais n’êtes-vous pas à la merci de ces communes productrices ?

— Les citadins n’ont-ils pas toujours été à la merci des agriculteurs ? demande Mattern. Mais on dirait que vous considérez la vie sur Terre comme une guerre perpétuelle. Actuellement, notre système écologique est parfaitement bien articulé. Nous sommes nécessaires aux agriculteurs – nous sommes leur seul débouché et leur unique fournisseur de produits manufacturés. Ils nous sont nécessaires, étant notre unique source de nourriture. Nous nous sommes réciproquement indispensables, n’est-ce pas ? Et le système fonctionne. Nous pourrions nourrir plusieurs milliards de bouches supplémentaires. Un jour, dieu soit loué, cela arrivera.

Le descenseur a fini sa course. Il se pose en douceur sur son socle, au niveau le plus bas. Mattern ressent la charge oppressante de l’immense bâtiment au-dessus de lui. Il est étrangement surpris de l’intensité de son trouble ; il essaye de le cacher.

— Nous sommes à présent au plus bas niveau, dit-il. C’est ici que nous produisons notre énergie.

Ils traversent une coursive et vont jeter un coup d’œil dans la salle des machines. C’est une immense galerie de quarante mètres de haut où tournent des turbines vertes et luisantes.

— La majeure partie de notre énergie, explique-t-il, est obtenue par combustion des déchets solides moulés. Nous brûlons tout ce dont nous n’avons pas besoin, et le résidu est vendu comme engrais. Nous avons aussi des générateurs auxiliaires qui utilisent l’accumulation de chaleur corporelle.

— Je me demandais justement, murmure Gortman, que faites-vous de la chaleur ?

Mattern répond d’un ton gai.

— Il est évident que 800 000 personnes vivant dans un lieu clos produisent un énorme surplus thermique. Une partie de cette chaleur est directement évacuée vers l’extérieur. Une autre partie est aspirée jusqu’ici et alimente les générateurs d’énergie. En hiver, bien sûr, nous la faisions circuler dans les conduits intérieurs pour le chauffage du bâtiment. Le reste est utilisé pour la purification des eaux et ainsi de suite.

Après la centrale électrique, ils passent à la centrale de régénération. Plusieurs centaines d’écoliers la visitent eux aussi ; silencieusement les deux hommes se joignent aux enfants.

La maîtresse explique.

— Vous voyez, c’est là qu’arrive l’urine. (Elle désigne de gigantesques tuyaux.) Elle passe dans la chaudière où elle est distillée. L’eau pure sort par ici – suivez-moi – vous vous souvenez, sur le tableau schématique des eaux, comment sont récupérés les produits chimiques que nous vendons aux communes agricoles…

Puis Mattern et son invité vont voir les salles où s’opère la reconversion des matières fécales. Gortman pose beaucoup de questions. Il semble très intéressé. Mattern s’en réjouit ; les détails pratiques de la vie en monade urbaine lui apparaissent comme très significatifs. Il craignait qu’un étranger venu de Vénus, d’une planète où les hommes vivent dans des maisons individuelles et se promènent en plein air, ne regarde sa façon de vivre et celle de ses frères comme répugnante ou hideuse.

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