Robert Silverberg - Les monades urbaines

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 L’an 2381.
La Terre porte 70 milliards d’êtres humains, dont la devise est : Croissez et multipliez.
70 milliards d’humains qui croient avoir atteint l’utopie.
Qui vivent dans des tours de mille étages, les monades urbaines.
Qui jouissent d’une totale liberté sexuelle.
Qui ne quittent jamais leurs villes verticales et qui explorent rarement un autre étage que le leur.
Le bonheur règne sur Terre.
Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné.
Qui est incurable est exécuté.
Dieu soit loué !

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Dieu soit loué, dieu soit loué, dieu soit loué !
Dieu bénisse chacun de nous !
Dieu bénisse Papo, dieu bénisse Mamo,
dieu bénisse toi et moi !
Dieu nous bénisse tous, grands et petits,
Et nous donne la fer-til-i-té !

Aussitôt, ils se précipitent vers la plate-forme de repos de leurs parents. Mattern se lève et les embrasse. Indra a huit ans, Sandor sept, Marx cinq, et Cléo trois. C’est la honte inavouée de Charles Mattern d’avoir une aussi petite famille. Un homme n’ayant que quatre enfants ne peut être considéré comme révérant la vie. Mais les entrailles de Principessa ne donneront plus de fruit. Les docteurs ont déclaré qu’elle ne porterait plus. À vingt-sept ans elle est stérile. Mattern songe à prendre une seconde épouse. Il se languit d’entendre à nouveau les vagissements d’un nourrisson. Un homme se doit de faire son devoir vis-à-vis de dieu.

— Papo, dit Sandor, Siegmund est encore là. L’enfant montre du doigt. Mattern regarde. Allongé sur la plate-forme de repos, du côté de Principessa, Siegmund Kluver dort, recroquevillé contre la pédale de réglage de hauteur.

Il a quatorze ans. Quelques heures après minuit, il est entré chez les Mattern pour y exercer ses droits. Siegmund apprécie les femmes plus âgées que lui. Il a d’ailleurs acquis une certaine notoriété depuis quelques mois. Pour l’instant, il ronfle ; il récupère ses forces. Mattern le pousse.

— Siegmund ? Siegmund, c’est le matin !

Le jeune homme ouvre les yeux. Il sourit à Mattern, s’assied, et prend son saut-de-lit. Il est très beau. Il vit au 787e étage. Il a déjà un enfant et un autre en gestation.

— Veuillez m’excuser, dit-il, je ne me suis pas réveillé. Principessa m’a littéralement épuisé. Quelle diablesse !

— Oui, elle est très passionnée, reconnaît Mattern. (Il en est de même de Mamelon, l’épouse de Siegmund, d’après ce qu’il en a entendu dire. Mattern a l’intention de l’essayer quand elle sera un peu plus âgée. Peut-être au printemps prochain.)

Siegmund passe sa tête sous la douche moléculaire. À présent, Principessa a quitté le lit. Elle salue brièvement son époux, appuie sur la pédale et la plate-forme se dégonfle rapidement. Principessa commence à programmer le petit déjeuner. De sa petite main délicate, presque diaphane, Indra allume l’écran. Les murs aussitôt s’animent de lumières et de couleurs.

— Bonjour, dit une voix chaleureuse. La température extérieure, si cela vous intéresse, est de 28°. Aujourd’hui, la population de Monade 116 est de 881 115, ce qui représente un gain de 102 par rapport à hier et de 14 187 depuis le début de l’année. Dieu nous bénisse, mais nous ralentissons ! À côté de nous, dans Monade Urbaine 117, ils ont réalisé un gain de 131 depuis hier, dont des quadruplés pour Mme Hula Jabotinsky. Elle a dix-huit ans, et elle en avait déjà sept. Voici une vraie servante de dieu, ne trouvez-vous pas ? Il est maintenant 06 20. Dans quarante minutes exactement, notre bâtiment sera honoré de la présence de Nicanor Gortman, le sociocomputeur venu d’Enfer. Vous pourrez le reconnaître à son costume distinctif et étrange, tout de pourpre et d’ultra-violet. Le Dr Gortman sera l’invité de Charles Mattern du 799e étage. Il est bien entendu que nous le traiterons avec la même onction amicale que nous nous témoignons entre nous. Dieu bénisse Nicanor Gortman ! Voici maintenant les nouvelles concernant les niveaux inférieurs de notre monade…

— Vous entendez cela, les enfants ? dit Principessa. Nous allons recevoir un invité, et nous devrons nous montrer onctueux envers lui. Venez manger.

Une fois qu’il a fait sa toilette, qu’il s’est habillé et restauré, Charles Mattern se rend sur l’aire d’atterrissage au millième étage. Tandis qu’il grimpe jusqu’au sommet, Mattern dépasse les étages où vivent ses frères, ses sœurs et leurs familles. Trois frères et trois sœurs. Quatre sont plus jeunes que lui, deux plus âgés. Tous ont parfaitement réussi. Un de ses frères, Jeffrey, est mort malheureusement jeune. Mattern pense rarement à Jeffrey. À présent il traverse le bloc d’étages qui constitue Louisville, le secteur administratif. Dans un instant il va rencontrer son invité. Après les tropiques, Gortman visite une Monade Urbaine typique de zone à climat tempéré. Pour Mattern c’est un honneur d’avoir été nommé hôte officiel. Il débarque sur l’aire d’atterrissage, au sommet de Monade 116. Un champ de forces l’abrite contre les vents hurlants qui balaient l’immense tour. Sur sa gauche, il voit la façade occidentale de Monade 115, toujours dans l’obscurité. À sa droite, les fenêtres orientales de Monade 117 scintillent. Bénis soient Mme Hula Jabotinsky et ses onze petits, pense-t-il. D’où il est, lui apparaissent d’autres monades alignées en une longue file s’étirant contre l’horizon. Toutes identiques. Ce sont des tours gracieusement effilées, hautes de 3 000 mètres, en béton précontraint. C’est une vision saisissante. Dieu soit loué, s’exalte-t-il. Dieu soit loué, dieu soit loué, dieu soit loué !

Il entend un joyeux bourdonnement de rotors. Un rapide se pose. Un homme grand et robuste en sort. Les couleurs de sa tenue se situent dans la bande haute du spectre. C’est certainement le sociocomputeur venu d’Enfer.

— Nicanor Gortman ? s’enquiert Mattern.

— Loué soit dieu. Charles Mattern ?

— Dieu soit loué, oui. Venez.

Enfer est une des onze cités de Vénus que les hommes ont remodelées à leur convenance. Gortman n’est encore jamais venu sur la Terre. Il parle lentement d’un ton uni, sans aucune inflexion dans la voix ; cette façon de parler rappelle à Mattern celle des habitants de Monade Urbaine 84 qu’il a visitée une fois. Il a lu les articles de Gortman ; c’est du solide, toujours étayé d’un raisonnement judicieux.

— J’ai particulièrement apprécié Dynamique de la Morale Cynégétique, dit Mattern, tandis qu’ils pénètrent dans le descenseur. Remarquable ! Une révélation !

— Vous le pensez vraiment ? demanda Gortman, flatté.

— Bien sûr. J’essaie de suivre régulièrement les meilleurs journaux vénusiens. C’est tellement fascinant de connaître des coutumes étrangères. La chasse aux animaux sauvages, par exemple.

— Cela n’existe pas sur la Terre ?

— Dieu soit loué, non, répond Mattern. Nous ne pourrions le tolérer ! Mais j’aime avoir des vues nouvelles sur d’autres modes de vie.

— Pour vous mes essais sont donc une littérature d’évasion ? demande Gortman.

Mattern le considère étrangement.

— Je ne comprends pas.

— Une littérature d’évasion. Ce que vous lisez pour mieux supporter votre vie sur Terre.

— Oh, non. La vie sur Terre est très supportable, permettez-moi de vous l’assurer. Nous n’avons pas besoin de nous évader, d’aucune façon. J’étudie les journaux d’autres planètes par divertissement. Et aussi pour y trouver un parallèle nécessaire de référence, vous savez, pour mes propres travaux. (Ils ont atteint le 799e niveau.) Permettez-moi de vous montrer d’abord mon intérieur, dit Mattern. (Il sort du descenseur et invite Gortman à le suivre.) Voici Shangai. Je veux dire que c’est ainsi que nous appelons ce bloc de quarante étages, du 761e au 800e. J’habite à l’avant-dernier niveau de Shangai, ce qui est une marque de mon statut. Nous avons ainsi vingt-cinq cités dans Monade 116. La plus basse est Reykjavik, et la plus élevée est Louisville.

— Comment les noms sont-ils choisis ?

— Par un vote des citoyens. Avant, Shangai s’appelait Calcutta, ce que personnellement je préférais, mais une petite bande de mécontents du 778e étage ont réclamé un référendum en 75.

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