William Gibson - Comte Zéro

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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Il quitta le bord de la scène où il s’était assis et regagna le bureau de Jammeur, s’arrêtant pour contempler Angie qui dormait, roulée dans sa parka dégarnie, à même la moquette, sous une table. Jammeur s’était endormi, lui aussi, sur sa chaise, sa main brûlée posée sur les genoux, enveloppée dans les plis lâches du torchon à rayures. Sacré vieux salaud, songea Turner, un vieux de la vieille du clavier. L’homme avait rebranché son téléphone sitôt que Bobby était sorti de sa passe, mais Conroy ne devait jamais rappeler. Il n’appellerait plus maintenant, et Turner comprit que cela voulait dire que Jammeur avait eu raison quant à la vitesse de réaction de Jaylene pour venger Ramirez : Conroy était certainement mort. Et à présent, son armée de mercenaires banlieusards et chevelus était en train de décamper, à en croire Bobby…

Turner alla au téléphone, demanda le résumé des nouvelles et s’installa dans un fauteuil pour les regarder. Un hydroptère transbordeur était entré en collision avec un sous-marin miniature à Macao ; les gilets de sauvetage de l’hydroptère s’étaient révélés non conformes aux normes et quinze passagers au moins étaient portés disparus, tandis que le submersible, un vaisseau de plaisance immatriculé à Dublin, n’avait pas encore été localisé… On avait apparemment fait usage d’un fusil à pompe sans recul pour tirer des charges incendiaires sur deux étages d’un immeuble d’habitation de Park Avenue, les pompiers et la Tactique étaient encore sur les lieux ; les noms des occupants n’avaient pas encore été divulgués et jusqu’à présent, l’attentat n’avait pas été revendiqué… (Turner redemanda l’affichage de cette info.) Les équipes de chercheurs de l’Électro-nucléaire sur le site de la prétendue explosion atomique en Arizona soulignaient que les niveaux de radioactivité détectés étaient bien trop bas pour résulter de l’emploi d’une forme quelconque d’arme nucléaire tactique connue… À Stockholm, on annonçait la mort de Josef Virek, le mécène immensément riche, une nouvelle qui émergeait parmi quantité de rumeurs bizarres indiquant que Virek aurait été malade depuis des dizaines d’années et que sa mort serait le résultat d’une défaillance cataclysmique des systèmes de survie installés dans une clinique privée solidement gardée de la banlieue de Stockholm… (Turner demanda un deuxième affichage de l’article, puis un troisième ; il fronça les sourcils, puis haussa les épaules.) Note d’humanité dans ce bulletin matinal, la police d’un faubourg de New Jersey vient d’annoncer que…

— Turner…

Il éteignit le résumé et se retourna pour découvrir Angie dans l’embrasure de la porte.

— Comment va, Angie ?

— Impec. Je n’ai pas fait de rêve. (Serrant contre elle son chandail noir, elle le regardait par-dessous sa frange brune collée.) Bobby m’a montré où il y avait une douche. Une espèce de loge. Je vais y retourner. J’ai les cheveux dans un état !

Il alla vers elle et lui posa les mains sur les épaules.

— Vous vous êtes bien débrouillée. Vous n’allez pas tarder à en sortir.

Elle se dégagea.

— En sortir ? Pour aller où ? Au Japon ?

— Eh bien, peut-être pas au Japon. Peut-être pas chez Hosaka…

— Elle va venir avec nous, dit Beauvoir, derrière elle.

— Et pourquoi cela ?

— Parce que, dit Beauvoir, nous savons qui tu es. Ces rêves que tu fais sont réels. Dans l’un d’eux, tu as rencontré Bobby, tu lui as sauvé la vie, l’as délivré de la glace noire. Tu lui as dit : « Pourquoi te font-ils ça ? »…

Les yeux d’Angie s’agrandirent, elle darda son regard sur Turner puis le tourna de nouveau vers Beauvoir.

— C’est une longue histoire, reprit ce dernier, et qui reste sujette à interprétation. Mais si tu viens avec moi, si tu retournes dans la Zupe, les nôtres pourront t’enseigner certaines choses. Nous pourrons t’enseigner des choses que nous ne comprenons pas, mais que toi, tu comprendras peut-être…

— Pourquoi ?

— À cause de ce que tu as dans la tête. (Beauvoir hocha solennellement la tête, puis remonta sur son nez ses lunettes de plastique.) Tu n’as pas besoin de rester avec nous, si tu ne veux pas. En fait, nous ne sommes là que pour te servir…

— Me servir ?

— Comme je l’ai dit, c’est une longue histoire… Qu’en dites-vous, monsieur Turner ?

Turner haussa les épaules. Où irait-elle, sinon ? Et Maas n’hésiterait certainement pas à payer pour la récupérer ou la faire disparaître, Hosaka aussi.

— Ça pourrait être la meilleure solution, dit-il.

— Je veux rester avec vous, dit-elle à Turner. J’aimais bien Jackie mais enfin, elle…

— Vous inquiétez pas, dit Turner. Je sais. (Je ne sais rien du tout, hurla-t-il intérieurement.) On se perd pas de vue… (Je ne te reverrai plus.) Mais il y a une chose que je ferais mieux de vous dire tout de suite. Votre père est mort. (Il s’est suicidé.) Les vigiles de Maas l’ont tué ; il les a tenus à distance, le temps que votre ULM décolle de la mesa.

— C’est vrai ? Qu’il les a retenus ? Je veux dire, ça, je pouvais le sentir, qu’il était mort, mais…

— Oui, confirma Turner. (De sa poche, il tira l’étui en nylon noir de Conroy, le lui passa autour du cou.) Il y a là-dedans le dossier d’un biogiciel. Pour quand vous serez plus grande. Il ne raconte pas toute l’histoire. Rappelez-vous ça. Rien ne raconte jamais tout…

Bobby était au bar lorsque le grand type sortit du bureau de Jammeur. Le grand type se dirigea vers l’endroit où avait dormi la fille et récupéra sa pèlerine militaire, l’enfila puis gagna le bord de la scène, où gisait Jackie – si frêle – sous le manteau noir. L’homme fouilla dans son propre manteau et sortit le pistolet, le gros Smith Wesson tactique. Il ouvrit le barillet et en sortit les balles qu’il remit dans sa poche avant de déposer l’arme près du corps de Jackie, si doucement que cela ne fit aucun bruit.

— T’as bien travaillé, Comte, dit-il en se retournant pour faire face à Bobby, les mains profondément enfoncées dans les poches de son manteau.

— Merci, chef.

Dans son engourdissement, Bobby sentit une bouffée d’orgueil.

— Adieu, Bobby.

L’homme gagna la porte et se mit à tripoter les divers verrous.

— Vous voulez sortir ? (Il se précipita vers la porte.) Là. Jammeur m’a montré. Vous partez, champion ? Vous comptez aller où ?

Et puis la porte était ouverte et Turner s’éloignait déjà entre les stands déserts.

— Je ne sais pas, lança-t-il à Bobby, sans se retourner. Faut d’abord que j’achète quatre-vingts litres de kérosène, ensuite, je réfléchirai…

Bobby le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il ait disparu, sur l’escalator en panne, puis il referma le battant et le reverrouilla. Évitant de regarder la scène, il traversa la salle jusqu’à la porte du bureau et regarda à l’intérieur. Angie pleurait, le visage appuyé contre l’épaule de Beauvoir, et Bobby sentit un coup de poignard de jalousie qui le surprit. Le visiophone bouclait, derrière Beauvoir, et Bobby vit que c’était le résumé des nouvelles.

— Bobby, dit Beauvoir, Angela va venir vivre avec nous, là-haut dans la Zupe, pendant un moment. Tu veux venir, toi aussi ?

Derrière Beauvoir, sur l’écran du visiophone, apparut le visage de Marsha Newmark, Marsha-mamma, sa mère. « -te d’humanité dans ce bulletin matinal, la police d’un faubourg de New Jersey vient d’annoncer qu’une habitante du quartier, dont l’appartement avait été la cible d’un récent bombardement à la roquette, n’a pas été peu surprise, en retournant chez elle hier soir, de découvrir… »

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