William Gibson - Comte Zéro

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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Turner souriait ; du coin de l’œil, il vit que l’homme en smoking souriait également, un fin sourire révélant une belle rangée de petites dents blanches, comme des grains de maïs immaculés…

— C’est cette putain de Slide, dit Conroy. J’aurais dû la laisser à l’écart… Elle est parvenue à se glisser quelque part et s’est mise à poser des questions. Je ne crois même pas qu’elle soit vraiment sur le coup, encore, mais elle fait de l’agitation dans certains cercles… En tout cas, ouais, t’as pigé le topo. Mais ça ne t’aide pas pour autant, plus maintenant. Virek veut la fille. Il a retiré ses gars de l’autre plan et maintenant, c’est moi qui m’occupe du truc pour lui. L’argent, Turner, autant d’argent qu’un zaibatsu…

Turner le dévisagea, il se souvenait de Conroy au bar d’un hôtel perdu dans la jungle. Puis plus tard, à Los Angeles, en train de faire sa passe, d’expliquer les arguments économiques sous-jacents à une défection dans une multinationale…

— Allez, Connie, dit Turner, je te connais, non ?

Conroy sourit.

— Bien sûr, mon chou.

— Et je connais ton offre. Je la connais déjà. Tu veux la fille.

— C’est exact.

— Et ma part, Connie. Tu sais que je ne travaille qu’à cinquante-cinquante, pas vrai ?

— Hé ! dit Conroy, c’est le gros truc. Je ne l’entendais pas autrement.

Turner fixa l’image de l’homme.

— Eh bien, reprit Conroy, souriant toujours, qu’est-ce que t’en dis ?

Et Jammeur se pencha pour arracher du mur la prise du téléphone.

— Le minutage, expliqua-t-il. Le minutage est toujours important. (Il laissa retomber la prise.) Si vous lui aviez dit, il aurait agi aussitôt. De cette manière, on gagne du temps. Il va essayer d’entrer de nouveau en contact, essayer de savoir ce qui est arrivé.

— Comment savez-vous ce que j’allais dire ?

— J’en ai vu pas mal, des gens. J’en ai vu des tas, foutrement trop. Et en particulier, des flopées dans votre genre. Vous avez ça écrit sur la figure, m’sieur, vous alliez lui dire qu’il pouvait bouffer de la merde et crever. (Jammeur se releva pesamment, grimaçant lorsque sa main glissa sous le torchon du bar.) Qui est cette Slide dont il parlait ? Une pianoteuse ?

— Jaylene Slide. De Los Angeles. Une pirate de première.

— C’est celle qui a détourné Bobby, dit Jammeur. Alors, elle est bigrement proche de votre copain au téléphone…

— Elle l’ignore sans doute, néanmoins.

— Voyons voir ce qu’on peut faire pour y remédier. Ramenez-moi ici le gosse.

DES VOIX

— Je ferais mieux de retrouver le vieux Wig, dit-il.

Elle contemplait les manipulateurs, hypnotisée par leur façon de se mouvoir ; en même temps qu’ils pêchaient parmi le tourbillon d’objets, ils le provoquaient, saisissant et rejetant, et les objets rejetés partaient en tourbillonnant, en heurtaient d’autres, repartaient à la dérive vers de nouveaux alignements. Le processus les brassait doucement, lentement, perpétuellement.

— Je ferais mieux, répéta-t-il.

— Quoi ?

— D’aller trouver Wig. Il pourrait bien faire des siennes si les gars de votre patron pointent leur nez. J’ai pas envie qu’il se fasse du mal, vous savez.

Il avait l’air timide, vaguement embarrassé.

— Parfait, dit-elle. D’accord, moi, je surveillerai.

Elle se rappela les yeux fous de Wig, la folie qui émanait de lui par vagues ; elle se rappela l’horrible fourberie qu’elle avait perçue dans sa voix, sur la radio de la Douce Jane. Pourquoi Jones montrait-il ce genre de sollicitude ? Et puis elle songea au genre d’existence qu’on pouvait avoir ici, dans le Lieu, parmi les mémoires vides de la Tessier-Ashpool. Ici, tout ce qui pouvait être humain, vivant, devait finir par y paraître infiniment précieux…

— Vous avez raison, dit-elle enfin, allez le trouver.

Le garçon eut un sourire nerveux puis décolla d’un coup de pied, cabriolant vers l’ouverture où était ancrée la corde à nœuds.

— Je reviens vous chercher, dit-il. Rappelez-vous où vous avez laissé votre combinaison…

La tourelle oscillait, bourdonnante, les manipulateurs jaillissaient, achevant un nouveau poème…

Elle n’eut jamais la certitude, plus tard, que les voix avaient été réelles, mais au bout du compte, elle en vint à considérer qu’elles faisaient partie de ces situations où le réel ne devient qu’un concept parmi d’autres.

Elle avait retiré sa veste car l’atmosphère sous le dôme semblait s’être réchauffée, comme si les mouvements incessants des bras manipulateurs généraient de la chaleur. Elle avait ancré la veste et son sac sur une poutrelle près de l’écran à sermons. La boîte était pratiquement achevée maintenant, même si elle se mouvait avec une telle vitesse entre les pinces capitonnées qu’il était difficile de voir… Brusquement, la boîte flotta, libérée, roulant sur elle-même, et Marly sauta d’instinct pour la saisir et partit à son tour bouler devant les pinces étincelantes, son trésor dans les bras. Incapable de ralentir sa course, elle heurta la paroi opposée du dôme, se cognant l’épaule et déchirant son corsage. Dérivant, étourdie, elle serra la boîte contre elle, contemplant derrière le rectangle vitré un arrangement de cartes anciennes tachées et de miroirs ternis. Les océans des cartographes avaient été découpés, exposant la glace piquée, continents à la dérive sur de l’argent sale… Elle leva les yeux juste à temps pour voir un bras chromé s’emparer de la manche flottante de sa veste de Bruxelles.

Cinquante centimètres derrière et tournoyant avec grâce, son sac fut la prise suivante, récupéré par un manipulateur équipé d’un senseur optique et d’une simple pince.

Elle regarda ses affaires entrer dans l’interminable danse des bras. Quelques minutes plus tard, la veste repartit tourbillonner. Des carrés et des rectangles semblaient y avoir été nettement découpés et elle se surprit à rire. Elle lâcha la boîte qu’elle tenait.

— Allez-y, dit-elle. Je suis flattée.

Les bras pivotèrent et jaillirent et elle entendit le gémissement d’une scie minuscule.

Je suis flattée je suis flattée je suis flattée – l’écho de sa voix sous le dôme avait déclenché une bruissante forêt de sons plus faibles, partiels, et derrière elle, très bas… des voix…

— Vous êtes là, n’est-ce pas ? lança-t-elle, ajoutant à la boucle de sons les ondes et les réflexions de sa voix fragmentée.

*Oui, je suis ici.

— Wigan dirait que vous avez toujours été là, n’est-ce pas ?

*Oui, mais ce n’est pas exact. Je suis venu à l’existence ici. Jadis, je n’y étais pas. Jadis, un glorieux temps durant, un temps sans durée, j’étais également partout… Mais le temps glorieux s’est brisé. Le miroir avait un défaut. Maintenant, je suis unique… Mais j’ai mon chant et tu l’as entendu. Je chante avec ces choses qui flottent autour de moi, fragments de la famille qui a fondé ma naissance. Il y en a d’autres mais ils ne veulent pas me parler. Futiles, ces fragments épars de moi-même, comme des enfants. Comme des hommes. Ils m’envoient de nouveaux objets, mais je préfère les anciens. Peut-être que j’obéis à leurs ordres. Ils complotent avec les hommes, mes autres moi, et les hommes s’imaginent être bons…

— Vous êtes la chose que recherche Virek, n’est-ce pas ?

*Non. Il s’imagine pouvoir se traduire, pouvoir coder sa personnalité dans ma trame. Il n’a qu’un désir, être ce que je fus jadis. Ce qu’il pourrait devenir ressemblerait plutôt au plus insignifiant de mes moi brisés…

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