William Gibson - Comte Zéro

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Comte Zéro: краткое содержание, описание и аннотация

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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L’obscurité devant eux s’évanouit dans un flot de lumière.

— On a plus de puissance qu’il nous en faut, à vrai dire, remarqua-t-il avec quelque chose comme un orgueil de propriétaire. Les panneaux solaires fonctionnent toujours et ils étaient calibrés pour alimenter toutes les unités centrales… Allez, venez maintenant, ma p’tite dame, on va rencontrer l’artiste pour qui vous avez fait tout ce chemin…

D’un appel du pied, il se dégagea, se glissant avec aisance dans l’ouverture, comme un nageur, pour entrer dans la lumière. Au milieu de mille objets à la dérive. Elle remarqua que les semelles de plastique rose de ses chaussures avaient été réparées avec des pièces en joint de silicone blanc.

Et puis elle le suivit, oubliant ses terreurs, oubliant la nausée et le constant vertige, pour se retrouver là-bas. Et elle comprit.

— Mon Dieu, dit-elle.

— Peu probable, lança Jones. Le vieux Wig, peut-être. Quoique, pas de veine qu’il marche pas en ce moment. Sinon la vue est encore mieux.

Quelque chose passa en dérivant, à dix centimètres de son nez. Une cuiller en argent ciselée, précisément sciée en deux, dans le sens de la longueur.

Elle n’aurait su dire depuis combien de temps elle était là lorsque l’écran s’illumina et se mit à clignoter. Des heures, des minutes… Elle avait déjà appris à négocier la chambre, plus ou moins, en prenant, comme Jones, appel sur la concavité du dôme. Comme Jones, elle se rattrapa dans les bras pliés, articulés de la chose, pivota et resta accrochée là, à observer le tourbillon de débris. Il y avait des douzaines de bras, de manipulateurs, terminés par des pinces, des clés hexagonales, des lames, une scie circulaire sub-miniaturisée, une fraise de dentiste… Ils hérissaient le thorax en alliage léger de ce qui avait dû jadis être un robot de construction télécommandé, le genre d’engin sans pilote et semi-autonome qu’elle connaissait par les vidéos de gosse sur la conquête spatiale. Mais celui-ci était soudé au sommet du dôme, aux flancs fondus dans la trame même du Lieu, et des centaines de câbles et de fibres optiques serpentaient à travers la géode pour y pénétrer. Deux des bras, équipés de délicats dispositifs anti-couples, étaient étendus ; leurs patins capitonnés enserraient dans leur nid une boîte inachevée.

Les yeux écarquillés, Marly regardait dériver les objets innombrables.

Un gant d’enfant jauni, le bouchon en cristal à facettes de quelque flacon de parfum évanoui, une poupée sans bras au visage de porcelaine de Limoges, un gros stylo-plume noir incrusté d’or, des segments rectangulaires de plaquettes perforées, le serpent rouge et vert chiffonné d’une cravate en soie… Interminable, le lent pullulement, le tournoiement d’objets…

Jones partit en cabriolant à travers la tempête silencieuse, riant, saisissant un bras terminé par un pistolet à colle.

— Ça me donne toujours envie de rigoler, quand je vois ça. En revanche, les boîtes me rendent toujours triste…

— Oui, fit-elle, moi aussi, elles me rendent triste. Mais il y a tristesse et tristesse…

— Tout à fait exact. (Il souriait.) Pas moyen de le faire repartir, néanmoins. J’suppose que l’esprit doit le mouvoir, ou en tout cas, c’est ainsi que le vieux Wig voit les choses. Il venait ici souvent. Je crois qu’ici les voix sont plus fortes pour lui. Mais ces derniers temps, elles lui parlent n’importe où, on dirait…

Elle le contempla, derrière le fouillis de manipulateurs. Il était très sale, très jeune, avec de grands yeux bleus sous ses boucles brunes emmêlées. Il portait une combinaison grise tachée, au col luisant de crasse.

— Faut que vous soyez cinglé, dit-elle avec dans la voix quelque chose comme de l’admiration, faut vraiment que vous soyez complètement cinglé pour rester ici.

Il rit.

— C’est Wigan qu’est plus jeté qu’un sac à puces. Pas moi.

Elle sourit.

— Si, vous êtes fou. Et je suis folle, moi aussi…

— Alors, enchanté, répondit-il en regardant derrière elle. Allons, qu’est-ce que c’est, encore ? Un des sermons de Wig, m’est avis, et pas moyen de l’éteindre sans couper la lumière…

Elle tourna la tête et vit des diagonales colorées zigzaguer sur la plaque rectangulaire d’un large écran collé de travers sur la courbure du dôme. L’écran fut occulté, une seconde, par le passage d’un mannequin de tailleur puis le visage de Josef Virek l’emplit, avec le regard de ses doux yeux bleus pétillant derrière ses verres ronds.

— Hello, Marly, dit Virek. Je ne peux pas vous voir mais je suis sûr de savoir où vous vous trouvez…

— C’est l’un des écrans à sermons de Wig, dit Jones en se massant le visage. L’en a flanqué partout, pasqu’il s’imaginait qu’un jour il aurait des gens ici à qui prêcher. Ce bidule est relié aux appareils de communication de Wig, je suppose. Qui c’est ?

— Virek, répondit-elle.

— J’le croyais plus vieux…

— C’est une image générée, expliqua-t-elle. Traçage vectoriel, reconstitution cartographique des textures…

Tandis qu’elle le fixait, le visage lui sourit depuis la courbure du dôme, derrière l’ouragan au ralenti d’objets perdus, de dérisoires produits manufacturés de vies innombrables, outils, jouets et boutons dorés.

— Je veux que vous sachiez, dit l’image, que vous avez rempli votre contrat. Mon psycho-profil de Marly Kruschkhova prédisait votre réaction à ma gestalt. Des profils élargis indiquaient que votre présence à Paris forcerait Maas à dévoiler son jeu. Bientôt, Marly, je vais savoir au juste ce que vous avez découvert. Depuis quatre ans, je savais une chose que Maas ignorait. Je savais que Mitchell, l’homme que Maas et le monde entier considèrent comme l’inventeur de la nouvelle technologie des biopuces, Mitchell avait reçu de l’extérieur les concepts qui l’ont conduit à ses percées. Je vous ai ajoutée à un ensemble complexe de facteurs, Marly, et les choses se sont orientées de manière bien plus satisfaisantes. Maas, sans s’en rendre compte, a révélé le site de la source conceptuelle. Et vous l’avez atteint. Paco va arriver sous peu…

— Vous aviez dit que vous ne me fileriez pas, dit-elle. Je savais bien que vous mentiez…

— Et maintenant, Marly, je crois enfin que je vais être libre. Libéré de quatre cents kilos de cellules pourrissantes murées derrière l’acier chirurgical d’une zone industrielle de Stockholm. Libre, finalement, d’aller habiter n’importe quelle quantité de corps réels, Marly. À jamais.

— Merde, dit Jones, l’est aussi atteint que Wig. De quoi est-ce qu’il croit parler ?

— Du saut, répondit-elle, se souvenant de sa conversation avec Andréa, de l’odeur des langoustines en train de cuire dans la petite cuisine exiguë. La prochaine étape de son évolution…

— Vous y comprenez quelque chose ?

— Non, mais je sais que ce sera moche, très moche…

Elle hocha la tête.

— Tâchez de convaincre les habitants des mémoires centrales d’admettre Paco et son équipe, Marly, dit Virek. Je les ai rachetées une heure avant votre départ d’Orly, à un ferrailleur pakistanais. Un marché, Marly, un important marché. C’est Paco qui se chargera de mes intérêts, comme d’habitude. Et puis l’écran s’obscurcit.

— Eh bien alors, dit Jones, pivotant autour d’un manipulateur replié pour lui saisir la main, qu’est-ce qu’il y a de moche là-dedans ? C’est lui le propriétaire, à présent, et il a dit que vous aviez fait votre boulot… Je ne vois pas bien à quoi peut être bon le vieux Wig, hormis écouter les voix, mais il ne fera pas long feu ici, de toute manière. Moi, je ne vois pas d’inconvénient à redescendre…

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