William Gibson - Mona Lisa s'éclate

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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb :
. Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir !
Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ?
L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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— Pourquoi ?

— Qui sait ? Il n’y a pas grand-chose à en dire. J’étais jeune, ça me paraissait simplement une affaire classée.

— Mais tu l’as quand même laissée là-haut, en orbite. À Lumierrante.

— Voilà, t’as tout pigé, Finnois. Et j’y repensais effectivement, de temps en temps. Quand nous l’avons laissée, c’était comme si elle s’en fichait complètement. Comme si j’avais tué pour elle son cinglé de père, ce malade, pendant que Case craquait leurs mémoires centrales et lâchait leurs I.A. dans la matrice… Alors, je l’ai ajoutée à ma liste, tu vois ? Le jour où tu te retrouves dans un gros pépin, le jour où tu tombes sur un os, eh bien, tu n’as plus qu’à consulter cette liste.

— Et t’avais déduit ça tout de suite ?

— Non. J’avais une putain de longue liste.

Kumiko avait l’impression que Case avait été plus qu’un partenaire pour Sally mais elle ne prononça plus jamais son nom.

Tandis qu’elle l’écoutait résumer au Finnois quatorze ans d’histoire personnelle, Kumiko se surprit à imaginer cette Sally plus jeune sous les traits de l’héroïne bishonen d’ une vidéo romantique traditionnelle : visionnaire, élégante, et meurtrière. Alors qu’elle avait du mal à suivre le compte rendu trivial de sa vie, truffé de références à des lieux et des situations qu’elle ignorait, il lui était facile de l’imaginer remportant les victoires éclairs, magiques, d’une bishonen. Mais non, songea-t-elle, tandis que Sally évacuait une « sale année à Hambourg », avec une brusque colère dans la voix – une colère ancienne, pour une année vieille d’une décennie –, c’était une erreur de couler cette femme dans un moule japonais. Il n’y avait pas de ronin , pas de samouraï errant ; Sally et le Finnois causaient affaires.

Elle était arrivée à l’épisode de cette sale année à Hambourg. D’après ce que put comprendre Kumiko, elle avait gagné puis perdu une fortune. Elle en avait gagné sa part « là-haut », dans un lieu que le Finnois avait baptisé Lumierrante, en association avec ce fameux Case. Et dans le même temps, elle s’était fait une ennemie.

Le Finnois l’interrompit :

— Hambourg… j’ai entendu des histoires sur Hambourg…

— L’argent était parti… Ça part vite, la grosse galette, quand on est jeune… Sans argent, c’était plus ou moins un retour à la normale, seulement j’étais embringuée avec ces mecs de Francfort, j’avais des dettes, et pour effacer l’ardoise, ils m’avaient proposé un marché.

— Quel genre ?

— Descendre des types.

— Alors ?

— Alors, je me suis barrée. Dès que j’ai pu. Pour Londres…

Kumiko jugea qu’en fin de compte Sally avait peut-être bien été plus ou moins dans la lignée des ronins , sorte de samouraïs. À Londres, toutefois, elle était devenue une femme d’affaires. Tout en subvenant à ses besoins d’une manière qui restait floue, elle était progressivement devenue une commanditaire, qui se chargeait de procurer des fonds à diverses opérations financières. (Ça voulait dire quoi : « couler un crédit » ? Ça voulait dire quoi : « blanchir des données » ?)

— Ouais, dit le Finnois, tu t’es bien démerdée. Tu t’es pris une participation dans un casino en Allemagne.

— Celui d’Aix-la-Chapelle. Je suis entrée au conseil d’administration. J’y suis toujours d’ailleurs.

— Tu t’es rangée ? (À nouveau, ce rire.)

— Certainement.

— On n’en a pas beaucoup entendu parler, par ici.

— Je dirigeais un casino. C’est tout. Je me débrouillais pas mal.

— Tu faisais de la boxe professionnelle. « Miss l’Arme-à-l’œil », catégorie superplume. Huit combats, j’ai pris les paris sur cinq d’entre eux. Des combats au sang, ma poulette. Illégaux…

— Un passe-temps…

— Tu parles d’un passe-temps ! J’ai vu les vidéos. Le Kid de Birmanie t’a quand même ouverte de bas en haut, en direct et en couleurs…

Kumiko se rappela la longue cicatrice.

— Alors, j’ai décroché. Il y a cinq ans, et ça faisait déjà cinq ans de trop.

— T’étais pas si mal. Mais quand même, « Miss l’Arme-à-l’œil »… Seigneur !

— Me gonfle pas. C’est pas moi qui l’avais trouvée, celle-là.

— Bien sûr, bien sûr. Alors, parle-moi plutôt de notre copine, là-haut, comment elle arrive dans cette histoire.

— Par Swain. Roger Swain. Nous expédie un de ses garçons au casino, un soi-disant dur, un nommé Prior. Il y a peut-être un mois.

— Swain le fourgue ? À Londres ?

— Eh, oui ! Donc, ce Prior arrive avec un cadeau pour moi, près d’un mètre de liasse d’imprimante. Une liste. Des noms, des dates, des lieux.

— Sérieux ?

— La totale. Des trucs que j’avais presque oubliés.

— La passe sur Lumierrante ?

— Tout, j’te dis. Alors, je fais ma valise, je retourne à Londres, et je tombe sur Swain. Il était désolé, c’était pas de sa faute, mais il fallait qu’il me coince. Parce que quelqu’un le coinçait également. Lui aussi avait son mètre de liasse d’imprimante accroché aux basques.

Kumiko entendit les talons de Sally racler le pavé.

— Qu’est-ce qu’il veut au juste ?

— Enlever un corps mûr et chaud, une célébrité.

— Pourquoi toi, spécialement ?

— Allons, Finnois. C’est justement ce que je suis venue te demander.

— Swain t’a affirmé que c’était 3Jane ?

— Non, mais mon consoliste de Londres l’a confirmé.

Kumiko avait mal aux genoux.

— La gosse. Comment t’es tombée dessus ?

— Elle a débarqué chez Swain. Yanaka voulait qu’elle quitte Tokyo. Swain lui doit un giri.

— De toute façon, elle est propre, pas d’implants. Aux dernières nouvelles que j’ai eues de Tokyo, Yanaka aurait les deux mains occupées…

Kumiko frissonna dans le noir.

— Et l’enlèvement, ta célébrité ? poursuivit le Finnois.

Kumiko décela chez Sally une hésitation.

— Angela Mitchell, finit-elle par répondre.

Lente oscillation du métronome rose : de gauche à droite, de droite à gauche.

— Fait froid, ici, le Finnois.

— Ouais. J’aimerais bien pouvoir le sentir. Je viens juste de faire un petit tour grâce à toi. Dans les Allées de la Mémoire. Tu sais au moins d’où sort Angie ?

— Non.

— Je fais dans les oracles, chou, je suis pas un fichier de recherche… Son père était Christopher Mitchell. C’était le grand ponte en recherche biogicielle chez Maas Biolabs. Elle a grandi dans un de leurs complexes isolés de l’Arizona, prise en charge par l’entreprise. Et puis, il y a sept ans à peu près, quelque chose est arrivé là-bas. On raconte qu’Hosaka aurait engagé une équipe de pros pour aider Mitchell à s’offrir de l’avancement. Les jourlex ont dit qu’il s’était produit une explosion de l’ordre de la mégatonne sur le terrain de la Maas mais personne n’a jamais décelé la moindre radiation. Personne n’a retrouvé non plus les mercenaires d’Hosaka. Maas annonça que Mitchell était mort, un suicide.

— Ça, c’est le fichier officiel. Que sait l’oracle ?

— Des rumeurs, rien qui tienne debout. Les gens racontent qu’elle est apparue un jour ou deux après l’explosion en Arizona, qu’elle aurait contacté quelques zigues plutôt particuliers qui bossaient avant dans le New Jersey.

— Dans quelle branche ?

— Ils trafiquaient. Dans l’informatique, essentiellement. Acheter, revendre. Parfois, ils achetaient pour moi…

— Qu’est-ce qu’ils avaient de si particulier ?

— Des adeptes du vaudou. Persuadés que la matrice était pleine de mambos, ce genre de conneries… Et t’veux savoir un truc, Moll ?

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