Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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« Pendant plus de cinq mois, les Tyranni ont attendu qu’il se trahisse. Les Tyranni sont patients, quand il le faut. Puis, comme rien ne venait, ils ont tendu leur filet, mais n’ont ramené que lui seul.

— C’est faux ! s’écria Artémisia. Vous mentez ! Sous des apparences benoîtes, votre histoire ne contient pas un brin de vérité. Dans le cas contraire, les Tyranni vous guetteraient aussi. Vous seriez en danger. Vous ne seriez pas ici à perdre votre temps en nous faisant des sourires !

— Madame, je ne perds pas mon temps. J’ai déjà fait tout mon possible pour discréditer votre père en tant que source de renseignements. Les Tyranni se demandent sûrement s’ils doivent continuer à faire confiance à un homme dont la fille et le cousin sont des traîtres avérés. Et, s’ils continuent néanmoins à le croire, je suis sur le point de disparaître dans la Nébuleuse, où ils auront bien peu de chances de me trouver. Je suppose que mes actes tendent à prouver la vérité de ce que j’avance, plutôt que le contraire.

Biron prit une profonde inspiration.

— Je pense qu’il est temps de mettre un point final à cet entretien, Jonti. Nous avons consenti à vous accompagner, et vous avez consenti à nous fournir l’équipement dont nous avons besoin. Rien de plus, mais cela suffit. En admettant même que ce que vous nous avez dit soit vrai, cela ne change rien. La fille du directeur de Rhodia n’hérite pas des crimes de son père. Artémisia oth Hinriad reste ici avec moi, dans la mesure où elle y consent.

— J’y consens, dit Artémisia.

— Parfait. Je pense que cela couvre tout. A propos, Jonti, je vous mets en garde : vos vaisseaux sont peut-être armés – le nôtre est un croiseur Tyrannien, c’est tout dire.

— Allons, Farrill, ne soyez pas stupide. Mes intentions sont parfaitement pacifiques. Vous désirez garder cette jeune fille avec vous ? Qu’il en soit ainsi. Puis-je partir en mettant nos sas en contact ?

Biron fit un signe d’assentiment.

— Oui, vous pouvez. Mais là s’arrête ma confiance.

Les deux vaisseaux manœuvrèrent jusqu’à se trouver à une dizaine de mètres. Les extensions flexibles fusèrent dans le vide, et leurs têtes magnétiques se cherchèrent, essayant de se raccorder parfaitement. Trois fois déjà, le champ magnétique avait été déclenché, mais les tubes s’étaient imparfaitement ajustés, laissant une large ouverture sur le vide.

— Ils prennent contact dans deux minutes, annonça Gillbret, suspendu à la radio.

— Deux minutes, répéta Biron d’une voix tendue.

Les secondes s’égrenèrent, et les tubes se cherchèrent une quatrième fois, attirés l’un vers l’autre par d’intenses champs magnétiques dont la consommation d’énergie était telle que les lumières baissaient chaque fois qu’ils étaient branchés. Cette fois, avec un choc sourd ressenti dans tout le vaisseau, les têtes s’ajustèrent parfaitement, et les crochets de fixation se mirent automatiquement en place. Un couloir étanche joignait les deux vaisseaux.

Biron se passa lentement la main sur le front.

— Et voilà, annonça-t-il, sentant la tension l’abandonner.

L’Autarque prit sa combinaison spatiale sous le bras ; elle était encore couverte d’une mince couche de buée.

— Merci, dit-il sur un ton parfaitement courtois. Je vous envoie immédiatement un de mes officiers. Vous vous arrangerez avec lui pour les fournitures.

Dès qu’il eut disparu dans le sas, Biron se tourna vers Gillbret :

— Pourriez-vous vous occuper de l’officier pendant un moment ? Vous seriez gentil. Dès qu’il sera arrivé, coupez le champ magnétique et rétractez le sas.

Il sortit de la cabine de pilotage. Il avait besoin d’être seul pour réfléchir.

Mais il entendit un bruit de pas rapides derrière lui et une douce voix. Il s’immobilisa.

— Biron, dit Artémisia. Je veux te parler.

Il se tourna vers elle.

— Plus tard, Arta, si cela ne te fait rien.

Son regard ardent ne le quittait pas.

— Non, Biron, maintenant.

Ses bras étaient légèrement avancés comme si elle avait eu envie de l’enlacer, sans être sûre de la façon dont son geste serait accueilli.

— Tu ne crois pas ce qu’il a dit sur mon père ?

— Cela n’a aucun rapport.

— Biron… (Elle s’arrêta. C’était très dur pour elle de dire ce qu’elle allait dire. Elle essaya de nouveau :) Biron, je sais que ce qui s’est passé entre nous était en partie dû au fait que nous nous trouvions seuls ensemble, et que nous étions en danger…

De nouveau, elle fut incapable de continuer.

— Essaies-tu de me dire que tu es une Hinriade, Arta ? C’est inutile. Tu n’as aucune raison de te sentir liée à moi.

— Non, oh non ! (Elle le prit par le bras et posa sa joue contre son épaule dure et musclée.) Oh non, pas du tout ! Peu importent les Hinriades et les Widemos. Cela ne veut rien dire pour moi. Biron, je… je t’aime. (Elle leva les yeux sur lui, et leurs regards se rencontrèrent.) Et je suis sûre que tu m’aimes aussi. Je pense que tu l’admettrais si seulement tu pouvais oublier que je suis une Hinriade. Tu as dit à l’Autarque que tu ne me tiendrais pas rigueur des actes de mon père. Ne me tiens pas davantage rigueur de son rang.

Elle avait passé ses bras autour de son cou. Biron pouvait sentir la douceur de ses seins sur son corps et la tiédeur de son haleine sur ses lèvres. Doucement, il leva les bras et se dégagea et, tout aussi doucement, l’éloigna de lui.

— Je ne suis pas encore quitte avec les Hinriades, Artémisia.

— Mais tu avais dit à l’Autarque que…

Il évita son regard.

— Désolé, Arta, mais ne te fie pas à ce que j’ai pu dire à l’Autarque.

Elle aurait voulu crier que ce n’était pas vrai, que son père n’avait pas fait cela, et que de toute façon…

Mais il avait déjà disparu dans la cabine, la laissant seule dans le couloir, pleurant des larmes de honte et de douleur.

15

Lorsque Biron revint dans la cabine de pilotage, il y trouva Tedor Rizzett. Ses cheveux étaient gris, mais son corps avait conservé toute sa vigueur et son visage large et haut en couleur était souriant.

Il se précipita au-devant de Biron et lui serra chaleureusement la main.

— Par les étoiles ! s’exclama-t-il, vous êtes bien le fils de votre père ! Je crois revoir le vieux Rancher en chair et en os.

— J’aimerais qu’il en fût ainsi, répondit Biron.

Le sourire de Rizzett s’assombrit.

— Nous aussi, jusqu’au dernier homme. Ah, oui, j’oubliais de me présenter. Je suis Tedor Rizzett, colonel dans les Forces Linganiennes régulières, mais entre nous, nous n’utilisons ni titres ni grades. Même à l’Autarque, nous disons simplement « monsieur ». Sur Lingane, nous n’avons, ni seigneurs ni nobles dames – ne m’en veuillez donc pas si je vous parle sans cérémonie.

— D’accord, dit Biron, pas de titres. Nous devions, je crois, nous mettre d’accord sur la remorque spatiale et les fournitures ?

Le Linganien examina la cabine en connaisseur.

— C’est là première fois que je vois un vaisseau Tyrannien de l’intérieur – et j’espère bien que ce sera la dernière. Si je ne me trompe pas, votre sas de secours est placé juste à l’arrière ? Et les orifices de poussée sont disposés en cercle autour de la coque ?

— Exact.

— Parfait ; nous n’aurons pas d’ennuis. Dans certains modèles, les moteurs sont à l’arrière, ce qui oblige à placer la remorque de côté. Cela complique l’ajustement de la gravité et la maniabilité dans l’atmosphère devient à peu près nulle.

— Il faudra longtemps pour l’accrochage ?

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