Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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— Ou bien le Ranch de Widemos. C’est exact.

— Et si la rébellion échoue ?

— Il sera temps de nous poser la question lorsque nous aurons trouvé ce que nous cherchons.

— Soit, dit Biron en pesant ses mots. Je vous accompagne.

— Parfait ! En pratique, il ne reste donc plus qu’à vous transférer sur mon yacht.

— Pourquoi ?

— Ce serait préférable pour vous. Ce vaisseau est un minuscule jouet.

— C’est un bâtiment de guerre Tyrannien. Nous aurions tort de l’abandonner.

— C’est précisément pour cette raison qu’il risque d’attirer l’attention.

— Pas dans la Nébuleuse. Désolé, Jonti, mais si j’accepte de me joindre à vous, c’est par pure opportunité, pour trouver le monde rebelle. Moi aussi, je suis capable de franchise, vous voyez. Il n’y a aucune amitié entre nous. Je tiens à rester mon propre maître.

— Voyons, Biron, dit Artémisia avec douceur. Le vaisseau est trop petit pour nous trois.

— En principe, mais on peut y ajouter une remorque. Jonti le sait aussi bien que moi. Tout en restant indépendants, nous aurions alors toute la place que nous pourrions désirer. De, plus, cela déguiserait efficacement la nature de notre vaisseau.

— S’il n’y a ni amitié ni confiance entre nous, Farrill, réfléchit l’Autarque, je dois me protéger. Vous aurez votre vaisseau, et une remorque équipée selon vos désirs, mais il me faut un gage de votre bon comportement. Dame Artémisia, doit venir à mon bord.

— Non !

L’Autarque haussa les sourcils.

— Vraiment ? Qu’en pense la dame elle-même ? (Il se tourna vers Artémisia, et ses narines frémirent imperceptiblement :) Je suis sûr, madame, que vous trouveriez votre nouvelle situation à mon bord très confortable.

— Vous pouvez être sûr en tout cas que vous la trouveriez inconfortable, rétorqua la jeune fille. Je préfère vous épargner ces inconvénients en restant ici.

Deux petites rides vinrent gâcher la sérénité du visage de l’Autarque.

— Je pense que vous reviendriez sur votre décision si…

— Je ne pense pas, coupa Biron. La Dame Artémisia a fait son choix.

— Et vous l’appuyez dans ce choix, Farrill ? demanda l’Autarque, qui avait retrouvé son sourire.

— Entièrement ! Nous restons tous trois sur le Sans Remords. Aucun compromis n’est possible sur ce point.

— Vous choisissez curieusement votre compagnie, je dois dire.

— Ah oui ?

— Je le pense, oui, dit l’Autarque, apparemment absorbé dans la contemplation de ses ongles. Vous semblez m’en vouloir parce que je vous ai trompé et ai mis votre vie en danger. N’est-il pas étrange alors, que vous soyez en si bons termes avec la fille d’un homme tel que Hinrik, qui, en traîtrise, est certainement mon maître ?

— Je connais Hinrik. Vos opinions sur lui ne changent rien.

— Savez-vous tout sur lui ?

— Suffisamment.

— Savez-vous aussi qu’il a tué votre père ? (Il pointa un index accusateur sur Artémisia.) Savez-vous que la jeune fille que vous tenez tant à garder sous votre protection est la fille de l’assassin de votre père ?

14

Pendant un long moment, tous restèrent figés dans une immobilité complète. Puis l’Autarque alluma une nouvelle cigarette, le visage détendu et serein. Gillbret s’effondra dans le siège du pilote ; on aurait cru qu’il allait fondre en larmes.

Biron, blanc comme un linge, les poings serrés, faisait toujours face à l’Autarque. Artémisia, les narines frémissantes, s’était détournée de ce dernier et regardait fixement Biron.

A ce moment, le tintement aigu de la radio retentit, éclatant comme un bruit de cymbales dans le silence.

Gillbret se redressa d’une saccade, et se mit face aux appareils.

— Je crains que nous ayons tardé plus que je n’en avais l’intention, dit l’Autarque d’une voix traînante. J’avais dit à Rizzett de venir me chercher si je n’étais pas de retour au bout d’une heure.

La tête grisonnante de Rizzett apparut sur l’écran, puis Gillbret dit à l’Autarque :

— Il veut vous parler.

L’Autarque s’avança pour que son visage se trouve dans le champ.

— Tout va bien, Rizzett Je ne suis pas en danger.

On entendit nettement la question de son interlocuteur.

— Qui d’autre est à bord du croiseur, sire ?

En une enjambée, Biron fut à côté de l’Autarque.

— Je suis le Rancher de Widemos, annonça-t-il avec fierté.

Rizzett eut un sourire joyeux et sa main apparut sur l’écran, en un salut impeccable.

— Mes salutations, Rancher !

L’Autarque intervint :

— Je reviens d’ici peu, accompagné par une jeune dame. Manœuvrez en prévision d’un transbordement direct. Là-dessus, il coupa la transmission.

Il se tourna vers Biron :

— Je leur avais affirmé que vous étiez à bord. Autrement, ils hésitaient à me laisser venir seul. Votre père est très populaire parmi nos hommes.

— C’est bien pourquoi mon nom vous est utile.

L’Autarque se contenta de hausser les épaules.

— Je dois d’ailleurs rectifier une erreur, monsieur. Ce que vous avez dit à votre officier est inexact.

— Ah oui ? En quoi ?

— Artémisia oth Hinriad reste avec moi.

— Après ce que je vous ai dit ?

— Vous ne m’avez rien dit, répondit vivement Biron. Vous avez fait une affirmation gratuite, et je ne suis pas prêt à vous croire sur parole. Désolé de manquer de tact, mais je pense que vous me comprendrez.

— Compte tenu de ce que vous savez d’Hinrik, mon affirmation ne vous semble-t-elle pas plausible ?

Visiblement ébranlé, Biron ne répondit pas. La remarque avait porté.

— J’affirme qu’il n’en est pas ainsi, intervint Artémisia. Avez-vous une preuve, Autarque ?

— Aucune preuve directe, bien entendu. Je n’ai pas assisté aux conférences entre votre père et les Tyranni. Mais je peux vous rappeler certains faits connus, et vous laisser tirer les conclusions qui s’imposent. Premièrement, l’ancien Rancher de Widemos a visité Rhodia il y a environ six mois, comme je vous l’ai déjà dit. Et je peux ajouter à cela qu’il s’est parfois laissé emporter par son enthousiasme, ou s’est trop fié à son hôte. En tout état de cause, il a parlé plus qu’il ne l’aurait dû. Son Excellence pourra vous le confirmer.

Gillbret hocha honteusement la tête, puis se tourna vers Artémisia, qui le regardait avec des yeux humides et furieux.

— Désolé, Arta, mais c’est vrai. Je vous l’avais déjà dit : c’est Widemos qui m’a parlé de l’Autarque.

— Heureusement pour moi, dit ce dernier, que Son Excellence, avec ses longues oreilles électroniques, épiait les conversations du directeur. J’ai ainsi été averti du danger et suis parti dès que j’ai pu, mais bien sûr, le mal était fait.

« Hinrik n’est pas, hélas, réputé pour son courage ni pour son indépendance. Votre père, Farrill, a été arrêté moins de six mois après lui avoir rendu visite. Si ce n’est pas à cause de Hinrik, du père de cette jeune fille, pourquoi, alors ?

— Vous ne l’avez pas mis en garde ? demanda Biron.

— Dans notre situation, nous ne prenons pas de risques. En fait, il a été mis en garde. Après cela, il n’a pris en aucune façon contact avec les nôtres, et a détruit tout indice prouvant qu’il avait des relations avec nous. Plusieurs de nos amis lui ont conseillé de quitter le Secteur, ou, tout au moins, de se cacher. Mais il a refusé.

« Je pense savoir pourquoi. Modifier sa façon de vivre aurait en quelque sorte prouvé l’exactitude de ce que les Tyranni avaient appris, et mis le mouvement entier en péril. Il a donc décidé de ne risquer que sa propre vie.

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