Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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Dès qu’il le vit apparaître, grossi par le télescope, Gillbret poussa un cri d’enthousiasme :

— C’est le yacht privé de l’Autarque ! J’en suis sûr ! Je vous avais bien dit que la simple mention de mon nom suffirait à attirer son attention.

Après une période de décélération et de stabilisation, le yacht s’immobilisa sur l’écran. Une voix impersonnelle se fit entendre dans les haut-parleurs.

— Prêts pour nous recevoir à bord ?

— Prêts ! Une personne seulement.

— Une personne, confirma la voix laconiquement.

Pareille à un gigantesque serpent qui se déroule, la corde de métal tressé fusa vers eux comme un harpon. Sur l’écran, le cylindre aimanté qui la terminait grossit à vue d’œil.

Le bruit du contact se réverbéra dans tout le vaisseau. En l’absence de pesanteur, la ligne ne s’incurva pas vers le bas mais conserva des boucles qui ondulaient lentement sous l’influence de l’inertie.

Lentement, le yacht Linganien s’éloigna jusqu’à ce que la ligne fût tendue, fil arachnéen reflétant de façon exquise la lumière du soleil de Lingane.

Biron régla le télescope, et le yacht grossit monstrueusement dans le champ de vision ; à près d’un kilomètre de là, une petite silhouette en émergea et, suspendue au filin, commença à avancer vers eux.

Généralement, deux navires désirant effectuer un transbordement approchent presque jusqu’à se toucher, et des sas extensibles s’unissent grâce à de puissants champs magnétiques. Par cette sorte de tunnel, l’on peut passer d’un vaisseau à l’autre sans protection aucune. Bien entendu, cette forme de transbordement suppose une confiance réciproque.

Avec le filin, par contre, une combinaison spatiale était indispensable. On distinguait nettement celle du Linganien, en tissu de métal extensible gonflé par la pression de l’air, et dont les joints souples exigeaient un très faible effort musculaire.

La vitesse réciproque des deux vaisseaux devait être soigneusement surveillée. Une accélération mal venue pouvait rompre le filin et, projeté par la vitesse initiale, le malheureux voyageur de l’espace risquait d’être pris dans le champ d’attraction du soleil, sans qu’aucun obstacle, aucun frottement atmosphérique, ne l’arrête dans sa course vers l’éternité.

Le Linganien avançait avec des gestes rapides et sûrs. Lorsqu’il approcha, ils purent observer sa technique : chaque fois que, d’une main, il s’imprimait une poussée, il se laissait flotter sur trois ou quatre mètres avant d’agripper de nouveau le filin.

— Et s’il manquait sa prise ? demanda Artémisia, effrayée.

— Il me semble trop habile pour cela. De toute façon, nous le rattraperions.

Le Linganien était très près maintenant. Il disparut du champ de l’écran et, cinq secondes plus tard, on entendit le claquement de ses semelles sur la coque. Biron alluma les signaux délimitant le sas puis, en réponse à une série de coups impérieux, ouvrit la porte extérieure. Dès qu’elle se fut refermée, une section de la paroi intérieure s’escamota, et l’homme entra.

Sa combinaison se couvrit instantanément d’une épaisse couche de glace. On sentait le froid qu’il avait apporté avec lui. Biron monta le chauffage, mais il fallut un long moment avant que la glace se dissolve.

De ses doigts malhabiles gantés de métal, le Linganien ôta impatiemment son casque, dont la visière encore couverte de givre l’aveuglait.

— Excellence ! s’exclama Gillbret. (Triomphant et joyeux, il ajouta :) Biron, c’est l’Autarque en personne !

Mais Biron, d’une voix étranglée de stupéfaction, ne put que bafouiller :

— Jonti !

13

L’Autarque repoussa doucement sa combinaison du pied et s’installa dans le meilleur fauteuil :

— Cela faisait un moment que je ne m’étais pas livré à ce genre d’exercice ! Mais l’on dit que cela ne s’oublie pas. Salut, Farrill ! Bonjour à vous, Excellence. Et, si je ne m’abuse, voici la fille du directeur, dame Artémisia !

Il plaça délicatement une longue cigarette entre ses lèvres ; dès la première aspiration, elle s’alluma d’elle-même. Le tabac parfumé emplit l’air d’une odeur délicieuse.

— Je ne pensais pas vous revoir si tôt, Farrill.

— Ou pas du tout, peut-être ? rétorqua Biron sur un ton acide.

— On ne sait jamais, en effet, dit l’Autarque. Quoique, après avoir reçu un message composé de l’unique mot « Gillbret », sachant qu’il venait d’un homme incapable de piloter un vaisseau spatial, sachant de surcroît que j’avais moi-même envoyé à Rhodia un jeune homme qui savait piloter, et qui, dans son désir de s’évader à tout prix, était parfaitement capable de voler un croiseur Tyrannien, la conclusion était évidente, d’autant plus que l’on m’avait informé qu’un des occupants de ce croiseur était jeune et d’allure aristocratique. Je ne suis donc pas très surpris de vous voir.

— Je pense que si, dit Biron. Je pense que vous êtes absolument stupéfait de me voir ici. Comme vous êtes un assassin et croyiez m’avoir envoyé à la mort, le contraire serait étonnant. Moi aussi je peux faire des déductions.

— J’ai la plus haute opinion de vous, Farrill, croyez-moi.

Devant l’assurance de l’Autarque, Biron sentit que son attitude le faisait paraître stupide et déraisonnable. Il se tourna rageusement vers les autres :

— Cet homme est Jonti, le Sander Jonti dont je vous ai parlé. Peut-être est-il en plus l’Autarque de Lingane, ou tout ce que vous voudrez. Pour moi, il est et reste Sander Jonti.

— C’est lui, l’homme qui… commença Artémisia.

Gillbret porta une main tremblante à son front.

— Contrôlez-vous, Biron. Etes-vous devenu fou ?

— C’est lui ! Je ne suis pas fou ! cria Biron. (Il se maîtrisa au prix d’un grand effort.) Soit. Il est inutile de crier. Jonti, je vous demande de quitter mon vaisseau. Ai-je parlé assez calmement ? Quittez immédiatement mon vaisseau.

— Et pour quelle raison, mon cher Farrill ?

Gillbret voulut s’interposer, mais Biron le repoussa rudement et se retrouva face à l’Autarque, toujours installé dans son fauteuil.

— Vous avez commis une erreur, Jonti. Une seule. Vous ne pouviez prévoir qu’en quittant ma chambre, à l’Université, j’y laisserais ma montre. Or, il se trouve que son bracelet était un indicateur de radiations.

L’Autarque fit un rond de fumée, et eut un sourire charmant.

— Et ce bracelet n’est pas devenu bleu, Jonti, continua Biron. Il n’y avait pas de bombe dans ma chambre ! Il y avait en tout et pour tout une fausse bombe, et c’est vous qui l’y aviez cachée. Si vous le niez, Jonti, ou Autarque, si cela peut vous faire plaisir, vous êtes un menteur !

« C’est vous aussi qui m’avez endormi à l’hypnite et avez arrangé les autres détails de cette comédie. C’est d’une évidence criante, non ? Si personne ne m’avait réveillé cette nuit, je ne me serais aperçu de rien. Qui m’a appelé au visiphone pour me réveiller, afin que je découvre la fausse bombe qui avait délibérément été placée près d’un compteur de radiations ? Et qui a fait sauter la porte pour que je sorte avant de m’apercevoir que la bombe était factice ? Qui ? Vous avez dû bien vous amuser, cette nuit-là, Jonti !

Biron attendit l’effet de sa tirade, mais l’Autarque se contenta de dodeliner de la tête en manifestant un intérêt poli. Cela mit Biron dans une rage folle. Autant fouetter l’air, battre des coussins, donner des coups de pied dans l’eau ! Il continua d’une voix étranglée :

— Mon père allait être exécuté. Je l’aurais toujours appris assez tôt, et je serais allé à Néphélos, ou peut-être pas, d’ailleurs. J’aurais fait ce que mon bon sens m’aurait dicté et j’aurais confronté les Tyranni ouvertement ou non, selon mon jugement, conscient des risques que je courais, prêt à toutes les éventualités.

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