Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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Sous le nouveau régime, Lingane devint plus riche et plus forte. Même les Tyranni, alors à l’apogée de leur puissance, avaient été immobilisés trente ans auparavant – non pas vaincus, mais pas réellement vainqueurs. Et l’effet en avait été permanent. Ils n’avaient pas conquis une seule planète depuis.

Les autres planètes des Royaumes Nébulaires étaient de simples vassales des Tyranni, tandis que Lingane était un « Etat associé », en théorie un « allié » de Tyrann, avec des droits garantis par un Traité d’Association.

L’Autarque n’était pas dupe de la situation. Les chauvinistes de la planète pouvaient se complaire dans une illusion de liberté, mais il savait que la menace Tyranienne était toujours présente, et qu’il la tenait tout juste à bout de bras, grâce à ses efforts constants. Tout juste.

Et maintenant, l’étreinte de l’ours allait peut-être se resserrer. Evidemment, il lui avait donné un excellent prétexte. L’organisation qu’il avait montée, pour inefficace qu’elle fût, justifiait amplement une action punitive de la part des Tyranni. Et légalement, ils seraient dans leur droit.

Ce croiseur mystérieux était-il un premier pas dans le sens d’un nouveau contrôle Tyrannien ?

— A-t-on placé ce vaisseau sous bonne garde ? demanda l’Autarque.

— Je vous ai dit que nous les surveillions. Deux de nos cargos (Il eut un clin d’œil amusé) se maintiennent à portée de massomètre.

— Qu’en pensez-vous, personnellement ?

— Je me le demande. Le seul Gillbret que je connaisse de réputation est Gillbret oth Hinriad de Rhodia. Avez-vous été en relations avec lui ?

— Je l’ai rencontré lors de ma dernière visite à Rhodia.

— Vous ne lui avez évidemment rien dit ?

— Evidemment.

Rizzett fronça les sourcils.

— Je craignais qu’il n’y ait eu un certain manque de prudence de votre part, et un manque de prudence égal de Gillbret à l’égard des Tyranni – les Hinriades sont d’une couardise notoire depuis quelques décennies. Bref, que ce vaisseau soit un piège, et qu’ils espèrent que vous vous trahirez.

— J’en doute. Le moment me paraît curieusement choisi. Cela fait plus d’un an que je suis absent de Lingane. Je suis arrivé la semaine dernière, je repars dans peu de jours, et ce message me parvient au seul moment où il soit possible de m’atteindre.

— Il peut s’agir d’une coïncidence.

— Je ne crois pas aux coïncidences. En fait, il existe une seule possibilité pour que tout ceci ne soit pas une coïncidence. Je vais par conséquent rendre visite à ce vaisseau. Seul.

— Impossible, sire !

Rizzett portait une petite cicatrice juste au-dessus de la tempe droite, et cette cicatrice devint soudain d’un rouge violacé.

— Vous me l’interdisez ? demanda l’Autarque sèchement.

Rizzett baissa la tête :

— A vos ordres, sire.

* * *

A bord du Sans Remords, l’attente devenait de plus en plus déplaisante. Depuis deux jours entiers, ils étaient sur orbite.

Gillbret regarda longuement le tableau de bord.

— N’avez-vous pas l’impression qu’ils ont bougé ?

Biron leva un instant les yeux ; il se rasait, utilisant avec circonspection le spray érosif Tyrannien.

— Non, dit-il, ils ne bougent pas. Ils nous surveillent, rien de plus.

Il se concentra sur la région difficile de la lèvre supérieure, et fit la grimace en sentant le goût acidulé du spray sur sa langue. Les Tyranniens s’en servaient avec une grâce presque poétique, née d’une longue habitude. C’était le meilleur moyen de rasage non permanent ; en fait, une fine poudre abrasive sous pression, qui supprimait les poils sans léser la peau. Toutefois, Biron avait des doutes. L’on disait – vérité ou médisance ? — que les Tyranni étaient particulièrement sujets au cancer de la face. Biron se demanda un instant s’il ne devrait pas se faire dépiler de façon permanente, mais rejeta aussitôt cette idée. D’un jour à l’autre, la moustache ou les favoris pouvaient revenir à la mode.

Biron se regardait dans le miroir, se demandant comment cela lui irait, lorsque Artémisia approcha sur la pointe des pieds.

— Je croyais que tu voulais dormir ?

— J’ai dormi un moment, mais je me suis réveillé.

Il la regarda en souriant. Elle lui caressa tendrement la joue.

— Qu’elle est douce. On croirait que tu as seize ans.

Il lui embrassa la main.

— Mmm, à ta place, je me méfierais.

— Ils nous surveillent toujours ?

— Toujours, oui. Ce que c’est ennuyeux, ces intermèdes où l’on ne peut qu’attendre en se faisant de la bile.

— Je ne trouve pas cela ennuyeux du tout.

— Bien sûr, Arta, mais je ne parlais pas dans ce sens-là.

— Pourquoi n’atterrissons-nous pas sur Lingane sans nous occuper d’eux ?

— Nous y avons pensé, mais nous ne tenons pas à courir ce risque. Pas avant que nos réserves d’eau aient baissé, en tout cas.

— Et moi, je vous dis qu’ils bougent ! intervint Gillbret.

Biron alla regarder les témoins du massomètre.

— Vous avez peut-être raison.

Il s’assit devant l’ordinateur et fit rapidement quelques calculs.

— Non, Gillbret, les deux vaisseaux n’ont pas bougé relativement à nous. Ils sont toujours à quelque huit mille kilomètres. Ce qui a influencé le massomètre, c’est qu’un troisième vaisseau est venu se joindre à eux.

Il vérifia de nouveau les indications des témoins.

— Maintenant j’ai bien l’impression qu’ils approchent. Pensez-vous pouvoir vous mettre en contact avec eux, Gillbret ?

— Je peux essayer.

— Allez-y, alors. En phonie seulement. Pas d’image tant que nous ne saurons pas ce qui se trame.

La dextérité de Gillbret était stupéfiante. Il devait avoir un talent inné pour l’électronique. Contacter un minuscule point dans l’espace avec une étroite onde porteuse reste une tâche difficile, où les instruments ne peuvent entièrement suppléer au talent de l’opérateur. Il connaissait en tout et pour tout la distance du vaisseau, qui pouvait être fausse de plusieurs centaines de kilomètres, ainsi que deux angles, eux aussi fort imprécis.

Restait un volume d’environ quinze millions de kilomètres cubes, dans lequel le vaisseau se trouvait en théorie. Le reste était question de jugé. On dit parfois qu’un opérateur expérimenté « sent » en maniant les commandes de combien il a raté sa cible. Scientifiquement, cette théorie est évidemment absurde, mais il semble parfois qu’aucune autre explication n’est possible.

Au bout de dix minutes, une lampe-témoin s’alluma. Le Sans Remords émettait et recevait.

Dix autres minutes plus tard, Biron put enfin se détendre.

— Ils vont nous envoyer un homme à bord.

— Faut-il les y autoriser ? demanda Artémisia.

— Pourquoi pas ? Un homme seul ? Nous sommes armés.

— Leur vaisseau va s’approcher dangereusement.

— Nous avons un croiseur Tyrannien, Arta. Nous sommes trois à cinq fois plus rapides qu’eux, même s’ils ont le meilleur navire militaire dont Lingane dispose ; leur fameux Traité d’Association prévoit de nombreuses restrictions. De plus, nous avons cinq atomiseurs de gros calibre.

— Tu sais donc t’en servir, Biron ? Je ne l’aurais jamais cru !

Biron adorait qu’on l’admire, mais cela ne l’empêcha pas d’avouer :

— Hélas, non. Pas encore en tout cas. Mais ils ne savent pas que je ne sais pas, tu vois ?

* * *

Une demi-heure plus tard, l’image d’un vaisseau apparut sur l’écran. C’était un petit navire trapu, équipé de huit ailerons, sans doute destinés à faciliter les vols stratosphériques.

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