Susanna Clarke - Jonathan Strange & Mr Norrell

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1806 : dans une Angleterre usée par les guerres napoléoniennes, un magicien à la mode ancienne, un certain Mr Norrell, offre ses services pour empêcher l’avance de la flotte française. En quelques tours, il redonne l’avantage aux Anglais. Norrell devient la coqueluche du pays.
Voguant sur sa gloire, il fait la connaissance d’un jeune et brillant magicien qu’il prend sous son aile, Jonathan Strange. Ensemble, les deux hommes vont éblouir l’Angleterre par leurs prouesses. Jusqu’à ce que l’audacieux Strange, attiré par les aspects les plus sombres de la magie, provoque la colère de Mr Norrell.
L’association tourne à la rivalité, causant bientôt des ravages insoupçonnables...

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Sur ce, Margaret Ford battit d’importance la fille du Maître et dit à ses servantes de la mettre au travail dans la cuisine.

Les servantes de Margaret Ford, une gent misérable et maltraitée, donnèrent à la fille du Maître les besognes les plus dures et, chaque fois que Margaret Ford les frappait ou tempêtait contre elles – ce qui arrivait très souvent –, elles se soulageaient en lui infligeant le même traitement. Toutefois, la fille du Maître ne se laissait pas abattre. Elle resta à travailler à la cuisine pendant plusieurs mois et réfléchit très fort au moyen d’amener par ruse Margaret Ford à laisser tomber l’anneau ou à le perdre.

Margaret Ford était une femme cruelle, prompte à s’offenser d’un rien, et son courroux, une fois réveillé, ne s’apaisait jamais. En dépit de tout cela, elle adorait les tout-petits ; elle saisissait toute occasion de soigner des nourrissons et, une fois qu’elle avait un enfant dans les bras, elle était la douceur même. Elle n’avait pas d’enfants, et aucun de ceux qui la connaissaient ne doutait que c’était là une profonde source de chagrin pour elle. On racontait qu’elle avait dépensé beaucoup de magie à essayer de concevoir un enfant, en vain.

Un jour, Margaret Ford jouait avec la fillette d’un voisin et disait combien, si elle devait avoir un enfant, elle préférerait que ce fût une fille, et comment elle souhaiterait qu’elle eût une peau d’une blancheur de lait, des yeux verts et des boucles cuivrées (ce qui était les couleurs naturelles de Margaret Ford).

— Oh ! fit la fille du Maître d’une voix innocente. L’épouse du bailli d’Epperstone a un poupard qui correspond exactement à cette description, la plus ravissante petite créature qu’on ait jamais vue.

Alors Margaret Ford ordonna à la fille du Maître de l’emmener à Epperstone et de lui montrer le poupard de l’épouse du bailli. Après que Margaret Ford eut vu de ses yeux que le nourrisson était l’être le plus doux, le plus exquis qui fût (tout comme la fille du Maître l’avait dit), elle annonça à la mère horrifiée son intention d’emporter l’enfant.

Dès qu’elle fut en possession du poupon de l’épouse du bailli, Margaret Ford devint une personne différente. Elle passait ses journées à s’occuper de la petite, à jouer avec elle et à lui chanter des berceuses. Margaret Ford devint enfin contente de son sort. Elle utilisait son anneau magique beaucoup moins qu’avant et ne se mettait presque plus jamais en colère.

Les choses continuèrent ainsi jusqu’à ce que la fille du Maître eût passé presque un an au logis de Margaret Ford. Puis, par un beau jour d’été, Margaret Ford, la fille du Maître, l’enfant et les autres servantes déjeunèrent sur les berges de la rivière. Après s’être restaurée, Margaret Ford se reposa à l’ombre d’un rosier. C’était une chaude journée, et elles étaient toutes endormies.

Dès qu’elle eut la certitude que Margaret Ford dormait, la fille du Maître sortit une friandise et la montra à la fillette. Celle-ci, ne sachant que trop bien ce qu’on devait faire des friandises, ouvrit un large bec, et la fille du Maître la lui fourra dedans. Puis, aussi vite qu’elle pouvait, et s’assurant qu’aucune des autres servantes ne la voyait faire, elle ôta l’anneau du doigt de Margaret Ford.

Ensuite, elle cria :

— Oh ! Oh ! Réveillez-vous, madame ! La petite a pris votre anneau et l’a mis dans sa bouche ! Oh, pour l’amour de cette enfant, rompez le sort ! Rompez le sort !

En s’éveillant, Margaret Ford vit la fillette avec la joue gonflée, mais elle était trop endormie et trop surprise pour comprendre ce qui se passait.

Une abeille vint à voleter de leur côté. La fille du Maître la montra du doigt en hurlant. Toutes les autres servantes hurlèrent aussi.

— Vite, madame, je vous en supplie ! gémit la fille du Maître. Oh ! – Elle leva les yeux. – Voici les aigles et les faucons qui approchent ! Oh ! – Elle regarda au loin. – Et voilà les ours et les sangliers qui accourent pour mettre en pièces la pauvre petite créature !

Margaret Ford cria à l’anneau de mettre un terme à sa magie, ce qu’il fit instantanément, et presque au même moment l’enfant avala la friandise. Pendant que Margaret Ford et ses servantes imploraient l’enfant et la cajolaient, la secouaient, pour lui faire recracher l’anneau magique, la fille du Maître partit en courant sur la berge de la rivière en direction de Nottingham.

La suite de l’histoire présente tous les artifices habituels. Dès que Margaret Ford eut découvert la supercherie, elle alla quérir des chevaux et des chiens pour poursuivre la fille du Maître. À plusieurs reprises, la fille du Maître sembla perdue pour de bon – les cavaliers la serraient de près, et les chiens étaient sur ses talons. Mais l’histoire nous raconte comment elle fut aidée dans sa fuite par toutes les victimes des maléfices de Margaret Ford ; comment les villageois de Hoveringham arrachèrent les bandeaux de leurs yeux et, malgré toutes les horreurs qu’ils voyaient, se précipitèrent pour construire des barricades afin d’empêcher Margaret Ford de passer ; comment cette pauvre Joscelin Trent tendit les bras hors de la rivière et tenta d’entraîner Margaret Ford dans les eaux boueuses ; comment le petit bois en feu laissa choir des branches enflammées sur elle.

L’anneau revint au Maître de Nottingham, qui rompit tous les sortilèges perpétrés par Margaret Ford et restaura sa fortune comme sa réputation.

Il existe une autre variante de cette histoire qui ne contient ni anneau magique, ni bois qui brûle éternellement, ni phénix – absolument aucun miracle, en réalité. Selon cette variante, loin d’être ennemies, Margaret Ford et la fille du Maître de Nottingham (dont le nom était Donata Torel) étaient les dirigeantes d’une confrérie de magiciennes qui fleurit au Nottinghamshire au XII esiècle. Hugh Torel, le Maître de Nottingham, s’opposa à cette confrérie et s’appliqua à la détruire (bien que sa propre fille en fût membre). Il manqua de peu de réussir, jusqu’à ce que les femmes quittassent leurs foyers, leurs pères et leurs époux pour aller vivre dans les bois sous la protection de Thomas Godbless, un bien plus grand magicien que Hugh Torel. Cette variante moins colorée de l’histoire n’a jamais connu la même popularité que l’autre, mais c’est celle que Jonathan Strange a désignée comme authentique et qu’il a incluse dans L’Histoire et la Pratique de la magie anglaise.

72

Stephen rapporta comment, peu de temps après que Jules César eut débarqué sur ces rivages, il avait laissé son armée pour se promener dans un petit bois verdoyant. Il n’était pas allé bien loin quand il tomba sur deux jeunes gens qui frappaient le sol de frustration en poussant de gros soupirs. Tous deux étaient remarquablement beaux et tous deux portaient les étoffes les plus fines, teintes avec les pigments les plus rares. Jules César fut tellement frappé par la noble apparence de ces jeunes hommes qu’il leur posa toutes sortes de questions, auxquelles ils répondirent candidement et sans la moindre défiance. Ils expliquèrent que tous deux étaient plaignants à un tribunal voisin. Le tribunal siégeait tous les trimestres afin de trancher les querelles et de punir les criminels de leur peuple, mais malheureusement la tribu à laquelle ils appartenaient était particulièrement méchante et chicanière et, en ce moment même, aucun procès ne pouvait être jugé parce qu’on ne pouvait trouver aucun juge impartial ; toutes les personnes honorables parmi eux soit étaient accusées de crime, soit avaient été convaincues d’entretenir des liens étroits avec l’un des procès. En entendant cela, César fut pris de pitié pour eux et proposa aussitôt d’être leur juge, ce qu’ils acceptèrent avec empressement.

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