Stephen King - Le Pistolero

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Le Pistolero: краткое содержание, описание и аннотация

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« L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait… » Ce Pistolero, c’est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d’affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Le mot est DIX-NEUF.

La réponse vous rendra folle.

Mais tôt ou tard vous poserez la question.

Vous ne pourrez pas vous en empêcher.

Bonne journée ! :o)

Walter o’Dim

P.S. Le mot est DIX-NEUF.

Vous essaierez d’oublier mais tôt ou tard ça sortira de votre bouche comme du vomi.

DIX-NEUF.

Et, ô mon Dieu, elle savait qu’il disait vrai. Déjà il tremblait sur ses lèvres. Dix-neuf, elle allait le dire — Nort, écoute : dix-neuf. Et les secrets de la Mort et de l’Au-Delà s’ouvriraient à elle.

Tôt ou tard vous poserez la question.

Le lendemain, tout était presque revenu à la normale, même si plus aucun enfant ne suivait Nort. Le surlendemain, les sifflets réapparurent. La vie avait repris son petit cours tranquille. Les enfants ramassèrent le maïs déraciné et, une semaine après la résurrection de Nort, ils le brûlèrent au milieu de la rue. Pendant un court moment, le feu fut éclatant, et la plupart des piliers de bar sortirent en titubant plus ou moins pour regarder. Ils avaient un air primitif. Leurs visages semblaient flotter entre le rougeoiement des flammes et l’éclat de givre du ciel. En les regardant, Allie ressentit un pincement de désespoir, le désespoir fugace qu’on éprouve dans les moments de tristesse, ici-bas. Le deuil. Les choses s’étaient distendues. Il n’y avait plus de colle au centre, désormais. Quelque part, quelque chose vacillait, et lorsque ça tomberait, ce serait la fin de tout. Elle n’avait jamais vu l’océan, et ne le verrait jamais.

— Si seulement j’avais des tripes , balbutia-t-elle, si j’avais des tripes, des tripes, des tripes…

Au son de sa voix, Nort leva la tête et lui sourit, d’un sourire vide venu de l’enfer. Elle n’avait pas de cran. Rien qu’un bar et une cicatrice. Et un mot. Qui se débattait derrière ses lèvres closes. Et si elle l’appelait maintenant, si elle l’emmenait à l’écart, en dépit de cette puanteur ? Et si elle prononçait le mot dans ces foutus trous cireux qu’il appelait des oreilles ? Ses yeux changeraient. Ils deviendraient ses yeux à lui, à l’homme en robe noire. Et alors Nort raconterait ce qu’il avait vu au Pays des Morts, ce qu’on trouvait au-delà de la terre et des vers.

Jamais je ne lui dirai ce mot.

Mais l’homme qui avait ramené Nort à la vie et qui lui avait laissé un mot à elle — un mot comme un pistolet chargé qu’elle se mettrait un jour sur la tempe — cet homme-là savait ce qu’il faisait.

Dix-neuf ouvrirait le secret.

Dix-neuf était le secret.

Elle se surprit à l’écrire dans une petite flaque sur le bar — 19 — et brouilla le tout en remarquant que Nort l’observait.

Le feu diminua rapidement et ses clients rentrèrent. Elle se servit une première dose de Star et, avant le milieu de la nuit, elle était fin saoule.

VIII

Elle interrompit son récit et, voyant qu’il ne faisait aucun commentaire immédiat, elle crut d’abord que son histoire l’avait endormi. Elle commençait elle-même à somnoler quand il demanda :

— C’est tout ?

— Oui. C’est tout. Il est très tard.

— Hmm.

Il était en train de rouler une nouvelle cigarette.

— Ne va pas me mettre plein de tabac dans le lit, lui dit-elle, plus sèchement qu’elle l’aurait souhaité.

— Non.

Nouveau silence. Le bout de sa cigarette clignotait dans le noir.

— Tu seras parti demain matin, dit-elle d’un ton morne.

— Il faudrait, oui. Je pense qu’il m’a tendu un piège, ici même. Tout comme il t’en a tendu un à toi.

— Tu penses vraiment que ce nombre pourrait…

— Si tu tiens à ta santé mentale, prends bien garde de ne jamais dire ce mot à Nort, répondit le Pistolero. Sors-le-toi de la tête. Si tu peux, persuade ton cerveau que le chiffre qui vient après dix-huit, c’est vingt. Que la moitié de trente-huit, c’est dix-sept. L’homme qui a signé du nom de Walter o’Dim est tout ce que tu voudras, mais certainement pas un menteur.

— Mais…

— Quand tu sentiras que l’envie devient trop forte, monte vite ici, viens te réfugier sous ta couverture et répète-le-toi encore et encore… hurle-le, s’il le faut… jusqu’à ce que ça passe.

— Il viendra un moment où ça ne passera plus.

Le Pistolero ne répondit pas, car il savait qu’elle disait vrai. Ce piège était effroyablement parfait. Si on vous disait que vous iriez en enfer si vous pensiez à votre mère nue (quand le Pistolero était très jeune, c’est exactement ce qu’on lui avait dit), vous finiriez par le faire. Et pourquoi ? Parce que vous ne voudriez pas imaginer votre mère nue. Parce que, si on vous donnait un couteau et une main pour le tenir, l’esprit finirait par se bouffer lui-même. Pas par volonté de le faire ; précisément par volonté de ne pas le faire.

Tôt ou tard, Allie appellerait Nort et lui dirait le mot.

— Ne t’en va pas, dit-elle.

— On verra.

Il se coucha sur le côté en lui tournant le dos, pourtant elle était rassurée. Il allait rester, au moins un petit peu. Elle s’assoupit.

À l’orée du sommeil, elle repensa à la façon curieuse que Nort avait eue de l’aborder, dans ce langage bizarre. C’était la seule fois qu’elle avait vu le visage de cet homme étrange, son nouvel amant, exprimer une émotion. Même sa manière de faire l’amour était silencieuse, et ce n’est qu’à la toute fin que sa respiration était devenue plus rude, s’interrompant une seconde ou deux. On aurait dit une créature sortie d’un conte de fées, ou d’un mythe, une créature fabuleuse, dangereuse. Savait-il exaucer les vœux ? Selon elle, la réponse était oui, et alors elle savait quoi demander. Il allait rester un moment. C’était là un vœu assez bien pour une garce malchanceuse et balafrée comme elle. Il serait bien temps demain de penser à un deuxième vœu, ou à un troisième. Elle dormit.

IX

Le lendemain matin, elle fit cuire du gruau de maïs, qu’il mangea sans faire de commentaire. Il enfournait les bouchées sans penser à elle, presque sans la voir. Il savait qu’il aurait dû partir. À chaque minute qu’il passait assis là, l’homme en noir prenait plus d’avance — à l’heure qu’il était, il était sans doute sorti de cette terre de pierre et des arroyos, pour pénétrer dans le désert. Ses pas l’avaient invariablement mené vers le sud-est, et le Pistolero savait pourquoi.

— Tu as une carte ? demanda-t-il en levant les yeux.

— Une carte de la ville ? dit-elle en riant. Il y a même pas de quoi en faire une carte.

— Non, du sud-est de la ville.

Son sourire s’éteignit.

— Le désert. Rien que le désert. Je pensais que tu allais rester un peu.

— Et, de l’autre côté du désert, qu’est-ce qu’il y a ?

— Comment je le saurais ? Personne ne va de l’autre côté. Personne n’a essayé depuis que je suis ici.

Elle s’essuya les mains sur son tablier, prit des gants et versa le baquet d’eau qu’elle faisait chauffer dans l’évier, dans une gerbe d’éclaboussures et de vapeur.

— Les nuages vont tous par là. Comme si quelque chose les aspirait…

Il se leva.

— Où vas-tu ?

Elle entendit dans sa voix la peur stridente et elle détesta ça.

— À l’écurie. S’il y a quelqu’un qui doit savoir, c’est le palefrenier.

Il lui posa les mains sur les épaules. C’étaient des mains dures, mais chaudes, aussi.

— Et pour prendre des dispositions, pour ma mule. Si je dois rester un peu, il faut que quelqu’un s’en occupe. Pour quand je partirai.

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