Terry Pratchett - La huitième couleur

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La huitième couleur: краткое содержание, описание и аннотация

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 Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue… Oui, c'est le disque-monde…
Les habitants d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu.
Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque.
Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait :

A la lumière de l'octarine, la huitième couleur, celle de la magie, découvrez l'univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett.

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Marchesa resta en arrière avec les mages hydrophobes qui regardèrent les gardes conduire d’un pas vif les prisonniers le long d’une ruelle serpentant entre les maisons-bateaux. Bientôt la ruelle se mit à descendre pour pénétrer dans ce qui s’avéra une espèce de palais taillé à même le roc de la falaise. Rincevent eut vaguement conscience de tunnels brillamment éclairés et de cours à ciel ouvert. Quelques vieillards aux robes couvertes de mystérieux symboles occultes s’écartèrent et suivirent des yeux les six hommes. À plusieurs reprises, Rincevent remarqua des hydrophobes – leur incorrigible expression de dégoût devant leurs propres fluides corporels ne laissait aucun doute – et çà et là marchaient péniblement des hommes qui ne pouvaient être que des esclaves. Il n’eut guère le loisir de s’y attarder : une porte s’ouvrit devant eux et on les poussa, doucement mais fermement, dans une salle. Puis la porte claqua dans leur dos.

Rincevent et Deuxfleurs reprirent leur équilibre et firent des yeux le tour des lieux où ils se trouvaient désormais.

« Mince, fit piètrement Deuxfleurs au bout d’un moment pendant lequel il avait vainement cherché un meilleur mot.

— C’est une cellule de prison ? se demanda tout haut Rincevent.

— Tout cet or, ces soieries et ces machins, ajouta Deuxfleurs. Je n’ai jamais rien vu de pareil ! »

Au centre de la salle richement décorée, sur un tapis si épais et moelleux que Rincevent le foula d’un pied prudent, de crainte qu’il ne s’agisse d’une espèce d’animal velu amateur de plancher, se dressait une longue table luisante chargée de mets. La plupart étaient à base de poisson ; s’y ajoutait le homard le plus gros et le plus ornementé qu’ait jamais vu le mage, en plus d’une quantité de jattes et de plats débordant d’étranges préparations parfaitement inconnues. Il avança la main avec précaution et saisit une sorte de fruit mauve recouvert d’une croûte de cristaux verts.

« Oursin candi, le renseigna une voix cassée et chaleureuse dans son dos. Un mets très délicat. »

Rincevent le lâcha aussitôt et se retourna. Un vieillard était sorti de derrière les lourds rideaux. Grand, maigre, il avait l’air presque affable auprès de certaines binettes que le mage avait croisées ces derniers temps.

« La purée de concombre de mer, c’est très bon aussi, dit l’homme sur le ton de la conversation. Ces petits bouts verts, là, ce sont des bébés étoiles de mer.

— Merci du renseignement, fit Rincevent d’une voix faible.

— En fait, c’est plutôt bon, intervint Deuxfleurs, la bouche pleine. Je croyais que tu aimais ça, les fruits de mer ?

— Oui, moi aussi je le croyais, répondit Rincevent. C’est quoi, ce vin ? Des yeux de pieuvre pressés ?

— Du raisin de mer, dit le vieillard.

— Parfait, lâcha Rincevent qui en avala tout un verre. Pas mauvais. Un peu salé, peut-être.

— Le raisin de mer, c’est un genre de petite méduse, expliqua l’étranger. Mais il serait temps que je me présente, je crois. Pourquoi le visage de votre ami a-t-il pris cette couleur bizarre ?

— Le choc culturel, j’imagine, répondit Deuxfleurs. Comment avez-vous dit que vous vous appeliez ?

— Je n’ai rien dit. Je m’appelle Garhartra. Je suis le maître hôtelier, voyez-vous. J’ai l’agréable tâche de veiller à ce que votre séjour chez nous soit aussi plaisant que possible. » Il s’inclina. « Si vous désirez quoi que ce soit, il vous suffit de demander. »

Deuxfleurs s’assit sur une chaise en nacre ouvragée, un verre de vin huileux dans une main et un calmar candi dans l’autre. Il fronça les sourcils.

« Je crois qu’un détail a dû m’échapper en cours de route, fit-il. D’abord, on nous a dit qu’on allait nous réduire en esclavage…

— Un ignoble cancan ! le coupa Garhartra.

— C’est quoi, un cancan ? demanda Deuxfleurs.

— Une espèce de danse, je crois, dit Rincevent depuis l’autre bout de la longue table. Et ces biscuits, ils sont faits avec quelque chose de vraiment dégoûtant, d’après toi ?

— … ensuite on nous a secourus à grand renfort de magie…

— C’est de l’algue pressée, répondit sèchement l’hôtelier.

— … mais après, on nous menace, toujours à grand renfort de magie…

— Oui, il me semblait bien que ça ressemblait à de l’algue, convint Rincevent. Ç’a bien le goût qu’aurait de l’algue si on était assez masochiste pour en manger.

— … et puis des gardes nous emmènent sans ménagement et nous jettent ici…

— Vous poussent gentiment, rectifia Garhartra.

— … dans ce salon incroyablement somptueux, où nous tombons sur toutes ces victuailles et sur un homme qui prétend consacrer sa vie à nous rendre heureux, conclut Deuxfleurs. Tout ça manque un peu de cohérence, c’est là que je veux en venir.

— Ouais, fit Rincevent. Est-ce que vous allez recommencer à vous montrer désagréables ? Est-ce que c’est juste un répit pour la pause-repas ? Voilà ce qu’il veut dire. »

Garhartra leva les mains dans un geste rassurant.

« Je vous en prie, je vous en prie, protesta-t-il. Il était indispensable de vous faire venir au plus vite. Nous n’avons aucunement l’intention de vous réduire en esclavage. De grâce, soyez rassurés sur ce point.

— Alors, c’est parfait, dit Rincevent.

— Oui, en fait, vous serez sacrifiés, poursuivit placidement Garhartra.

Sacrifiés ? Vous allez nous tuer ? s’écria le mage.

— Vous tuer ? Oui, bien entendu. Certainement ! Ce ne serait pas vraiment un sacrifice, sinon, hein ? Mais ne vous faites pas de souci, ce sera relativement indolore.

— Relativement ? Relativement à quoi ? » Rincevent saisit une grande bouteille verte, pleine de vin de méduse-raisin de mer, et il la jeta de toutes ses forces sur l’hôtelier qui leva brusquement la main comme pour se protéger.

Un crépitement de flamme octarine jaillit de ses doigts, et l’air prit soudain la texture épaisse et graisseuse révélatrice d’une puissante décharge magique. La bouteille ralentit son vol, s’arrêta dans le vide et pivota lentement.

Au même moment, une force invisible souleva Rincevent, le précipita à l’autre bout de la pièce et le cloua peu élégamment, le souffle coupé, à mi-hauteur du mur. Il resta collé ainsi, bouche bée de rage et de stupeur.

Garhartra baissa la main et l’essuya lentement sur sa robe.

« Ça ne m’amuse pas de faire ça, vous savez, dit-il.

— J’ai bien vu, marmonna Rincevent.

— Mais en l’honneur de quoi voulez-vous nous sacrifier ? demanda Deuxfleurs. Vous nous connaissez à peine !

— Justement, non ? Ce n’est pas très correct de sacrifier un ami. D’ailleurs, vous avez été… euh… désignés. Je ne connais pas bien le dieu en question, mais il a été très clair sur ce point. Écoutez, il faut que je me sauve maintenant. Tant de choses à organiser, vous savez ce que c’est. » L’hôtelier ouvrit la porte, sortit puis repassa la tête par l’encadrement. « Je vous en prie, mettez-vous à l’aise et ne vous inquiétez de rien.

— Mais vous ne nous avez quasiment rien expliqué ! gémit Deuxfleurs.

— Ça n’en vaut pas vraiment la peine, vous ne croyez pas ? Vu qu’on vous sacrifie demain matin, inutile de vous embêter avec des détails. Passez une bonne nuit. Enfin, relativement bonne. »

Il referma la porte. Une brève lueur octarine fulgura tout autour, laissant supposer qu’on venait de la sceller au-delà des compétences de n’importe quel serrurier digne de ce nom.

* * *

Gling, clang, bang , tintinnabulèrent les clochettes du Périfilet par-dessus le grondement de la Grande Cataracte dans la nuit baignée du clair de lune.

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