Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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« Oh, non, fit Cohen en agitant les mains. Oh, allons, mon gars, pas comme ça. »

L’homme le reluqua en biais.

« Pas comme quoi ? demanda-t-il, méfiant.

— T’as encore jamais tenu d’épée ? »

L’homme se tourna à demi vers ses collègues pour qu’ils le rassurent. « Pas beaucoup, non, dit-il. Pas souvent. » Il brandit son arme d’un geste menaçant.

Cohen haussa les épaules. « Je vais peut-être mourir, mais j’aimerais au moins me faire tuer par quelqu’un qui tient son épée comme un guerrier », dit-il.

L’homme regarda ses mains. « Ça m’a l’air correct, fit-il, hésitant.

— Écoute, fiston, je m’y connais un peu. Je veux dire, approche-toi une seconde et – ça t’ennuie pas au moins ? – voilà, ta main gauche va là, autour du pommeau, et la droite se place… c’est ça, ici… et la lame… te transperce la jambe. »

Alors que l’homme hurlait et s’attrapait le pied, Cohen lui crocheta l’autre jambe et fit face au reste du groupe.

« Ça devient agaçant, dit-il. Pourquoi vous me sautez pas dessus ?

— C’est vrai, ça », dit une voix à hauteur de sa taille. Le bijoutier exhibait une hache très grande et très sale, garantie ajouter le tétanos à la liste des horreurs de la guerre.

Les quatre hommes pesèrent leurs chances et firent retraite vers la porte.

« Et nettoyez-moi ces étoiles ridicules, fit Cohen. Dites à tout le monde que Cohen le Barbare sera très en colère s’il revoit d’autres étoiles comme ça, pigé ? »

La porte se referma en claquant. La seconde suivante, la hache s’abattit dessus avec un bruit sourd, rebondit et tailla une lamelle de cuir au bout de la sandale de Cohen.

« Pardon, fit le nain. Elle était à mon grand-père. Je m’en sers seulement pour couper du bois. »

Cohen se tâta la mâchoire, pour vérifier. Les dents sciées avaient l’air de tenir.

« À votre place, je partirais quand même », dit-il. Mais le nain courait déjà ici et là dans l’atelier pour verser des plateaux de pierres et de métal précieux dans un sac en cuir. Une trousse à outils atterrit dans une poche, un paquet de bijouterie terminée dans une autre, puis avec un grognement le nain passa les mains dans des poignées de chaque côté de sa petite forge et se la hissa à bras-le-corps sur le dos.

« Voilà, dit-il. Je suis prêt.

— Vous venez avec moi ?

— Jusqu’aux portes de la ville, si ça ne vous ennuie pas. Vous n’allez pas me le reprocher, hein ?

— Non. Mais n’emmenez pas la hache. »

Ils sortirent dans le soleil de l’après-midi et une rue déserte. Lorsque Cohen ouvrit la bouche, des petits éclats de lumière vive éclairèrent les zones d’ombre.

« J’ai des amis à récupérer tout près, dit-il avant d’ajouter : J’espère qu’ils vont bien. C’est quoi, votre nom ?

— Têtanus.

— Y aurait pas dans le coin un endroit où je pourrais… (Cohen prit plaisir à marquer un temps pour savourer les mots) où je pourrais m’offrir un steak ?

— Les adorateurs de l’étoile ont fait fermer toutes les auberges. Ils affirment que c’est mal de manger et de boire quand…

— Je sais, je sais, fit Cohen. Je crois que je commence à saisir leur tournure d’esprit. Ils n’sont donc partisans de rien ? »

Têtanus s’absorba un moment dans une profonde réflexion. « Si, de mettre le feu, finit-il par dire. Ils sont plutôt bons pour ça. Aux livres, à tout. Ils allument de grands bûchers. »

Cohen était scandalisé.

« Des bûchers de livres ?

— Oui. Horrible, hein ?

— Ça, oui. » Cohen était consterné. Quiconque menait une existence rude à la belle étoile savait la valeur d’un livre bien épais qui faisait au moins une saison de feux de camp quand on arrachait les pages à bon escient. Plus d’une vie avait dû son salut par une nuit de neige à une poignée de petit bois mouillé et un livre bien sec. Si l’on avait envie de fumer et que l’on ne trouvait pas de pipe, un livre faisait toujours l’affaire.

Cohen savait bien que des gens écrivaient dans les livres. Il avait toujours considéré que c’était gâcher du papier en frivolités.

« Si vos amis les ont rencontrés, ils risquent d’avoir des ennuis, j’en ai peur », dit sombrement Têtanus tandis qu’ils remontaient la rue.

Ils passèrent un angle et virent le brasier. On l’avait allumé au milieu de l’artère transversale. Deux fanatiques l’alimentaient avec des livres d’une maison voisine dont on avait enfoncé la porte et barbouillé les murs d’étoiles.

La nouvelle de la présence de Cohen n’avait pas encore beaucoup circulé. Les brûleurs de livres ne lui accordèrent aucune attention lorsqu’il s’avança et s’adossa au mur. Des flocons racornis de papier brûlé bondissaient dans l’air chaud et s’envolaient par-dessus les toits.

« Qu’est-ce que vous faites ? » demanda-t-il.

L’un des deux adorateurs, une adoratrice d’ailleurs, repoussa les cheveux de ses yeux d’une main noire de suie, regarda fixement l’oreille gauche de Cohen et répondit : « On délivre le Disque du mal. »

Deux hommes sortirent du bâtiment et lui jetèrent un regard mauvais, du moins à son oreille gauche.

Cohen tendit la main et saisit le gros livre que portait la femme. Sa couverture était incrustée de curieuses pierres rouges et noires qui formaient un mot, Cohen en était sûr. Il le montra à Têtanus.

« Le Nécrotélécomnicon , fit le nain. Les mages s’en servent. Ça explique comment entrer en contact avec les morts, je crois.

— C’est comme ça, les mages », dit Cohen. Il tâta une page entre le pouce et l’index ; elle était fine et assez douce. L’écriture à l’air organique, plutôt désagréable, ne le gênait pas du tout. Oui, un livre pareil ferait un véritable ami pour celui qui…

« Oui ? Vous désirez ? demanda-t-il à l’un des types étoilés qui lui avait agrippé le bras.

— Il faut brûler tous les livres de magie, dit l’homme, mais d’un ton mal assuré car quelque chose dans les dents de Cohen lui donnait une désagréable impression de bon sens.

— Pourquoi ? fit Cohen.

— Nous avons eu la révélation. » Le sourire de Cohen était à présent aussi large qu’un terrain de jeux de plein air, et sans doute plus dangereux.

« Je crois qu’on devrait y aller », fit nerveusement Têtanus. Un groupe d’adorateurs de l’étoile venait de tourner le coin de la rue derrière eux.

« Moi, je crois que j’aimerais tuer quelqu’un, dit Cohen sans cesser de sourire.

— L’étoile ordonne de purifier le Disque, fit l’homme en s’éloignant à reculons.

— Les étoiles ne parlent pas, dit Cohen qui tira son épée.

— Si vous me tuez, un millier d’autres prendront ma place, dit l’homme, désormais le dos au mur.

— Oui, fit Cohen d’une voix douce, mais le problème n’est pas là, hein ? Le problème, c’est que toi, tu seras mort. »

La pomme d’Adam de l’homme se mit à jouer au yoyo. Il loucha vers l’épée de Cohen, juste dessous.

« C’est un problème, oui, concéda-t-il. Dites… et si on éteignait le feu ?

— Bonne idée », fit Cohen.

Têtanus lui tirailla la ceinture. Les autres adorateurs de l’étoile couraient dans leur direction. Il y en avait un grand nombre, beaucoup étaient armés, et la situation menaçait de devenir un peu plus sérieuse.

Cohen les provoqua par des moulinets de son épée, fit un demi-tour et prit ses jambes à son cou. Même Têtanus avait du mal à le suivre.

« Marrant, hoqueta-t-il alors qu’ils s’engouffraient dans une autre ruelle, j’ai cru… un moment… que vous vouliez rester… pour vous battre.

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